Re: Artillerie Spéciale - Le Canonnier Marcel Dolter de la Section de Ravitaillement et Réparation AS 101.
Publié : dim. sept. 08, 2019 2:02 pm
Bonjour,
Les informations concernant le canonnier Marcel Dolter, reçue du SAHMA de Limoges, fournissent quelques éléments supplémentaires.
Marcel Dolter, alors qu'il appartenait au 1° BCP, a été blessé à la main par un éclat de grenade, le 29 Mai 1915, à la fosse Calonne.
Les archives du SAMHA comprennent aussi :
Un document, signé par le Cne Vigneron (Cdt du Groupe Schneider AS 1), certifiant qu'il a bien
appartenu à ce Groupe de chars du 18 Novembre 1916 au 5 Août 1917 (date de sa désertion).
Ce document, signé le 18 Juin 1918, répondait visiblement a une question posée, question à laquelle
le 1° Groupe d'Artillerie Lourde du 81° RALT avait répondu par la négative, dans un autre document, le 8 Avril 1918
Visiblement, près d'un an après son suicide, des services de l'administration militaire s'intéressaient
encore à ce canonnier et la trace de ces demandes ne se trouve que dans les archive médicales.
L'appartenance du Canonnier Marcel Dolter au 1° Groupe d'AS permet donc de penser qu'il à pu être présent
dans les 2 engagements auquel ce Groupe a participé en Avril et Mai 1917 (Bois de la Grille et Laffaux) et
ce, sans pour autant être remarqué (et donc cité ou décoré).
Durant son affectation dans l'Artillerie Spéciale il est hospitalisé à l'Ambulance 7/13 (du 28 au 30 Décembre 1916), apparemment pour un suivi de sa blessure à la main de 1915, qui avait provoqué une déformation de la main ( une apronécrose palmaire).
Les documents hospitaliers ne précisent pas s'il s'agissait de la main droite ou de la main gauche.
Concernant l'hospitalisation à l'hopital Villemin (dénommé Hopital Saint Martin avant guerre), son heure d'entrée, le 5 Septembre 1918, n'est pas précisée et l'heure de sa mort est bien notée au 6 Septembre 1918 à 2h. 30.
La signature du médecin traitant est illisible. Il est simplement mentionné "Plaie du crane" et, "il a été
délivré un permis d'inhumer, d'après lequel "cette mort a été produite par une balle de revolver dans le cerveau"
En marge : Voir dossier (suicide) et : envoi extrait le 5-10-17
Les Archives de Limoges ne semblent pas avoir gardé la trace d'un passage du Canonnier Marcel Dolter à l'Hopital Royallieu de Compiègne. Il est probable que ce point ne pourra être éclairci, comme d'ailleurs aussi, les raisons de sa présence au Fort du Trou d'Enfer de Marly-le-Roi.
Marcel Dolter avait-il été envoyé en stage et venait-il ou allait-il être affecté à l'AS 101 ? S'agit-il d'une erreur du centre de Marly-le-Roy et Marcel Dolter n'a, comme le dit le Cne René Vigneron, jamais été affecté ailleurs qu'à l'AS 1.
Quoiqu'i en soit, sans ce message téléphoné, conservé dans les documents AS du Service Historique de la Défense, il eut été impossible de replacer ce canonnier dans les personnels de l' AS.
Bon week-end - Michel
Les informations concernant le canonnier Marcel Dolter, reçue du SAHMA de Limoges, fournissent quelques éléments supplémentaires.
Marcel Dolter, alors qu'il appartenait au 1° BCP, a été blessé à la main par un éclat de grenade, le 29 Mai 1915, à la fosse Calonne.
Les archives du SAMHA comprennent aussi :
Un document, signé par le Cne Vigneron (Cdt du Groupe Schneider AS 1), certifiant qu'il a bien
appartenu à ce Groupe de chars du 18 Novembre 1916 au 5 Août 1917 (date de sa désertion).
Ce document, signé le 18 Juin 1918, répondait visiblement a une question posée, question à laquelle
le 1° Groupe d'Artillerie Lourde du 81° RALT avait répondu par la négative, dans un autre document, le 8 Avril 1918
Visiblement, près d'un an après son suicide, des services de l'administration militaire s'intéressaient
encore à ce canonnier et la trace de ces demandes ne se trouve que dans les archive médicales.
L'appartenance du Canonnier Marcel Dolter au 1° Groupe d'AS permet donc de penser qu'il à pu être présent
dans les 2 engagements auquel ce Groupe a participé en Avril et Mai 1917 (Bois de la Grille et Laffaux) et
ce, sans pour autant être remarqué (et donc cité ou décoré).
Durant son affectation dans l'Artillerie Spéciale il est hospitalisé à l'Ambulance 7/13 (du 28 au 30 Décembre 1916), apparemment pour un suivi de sa blessure à la main de 1915, qui avait provoqué une déformation de la main ( une apronécrose palmaire).
Les documents hospitaliers ne précisent pas s'il s'agissait de la main droite ou de la main gauche.
Concernant l'hospitalisation à l'hopital Villemin (dénommé Hopital Saint Martin avant guerre), son heure d'entrée, le 5 Septembre 1918, n'est pas précisée et l'heure de sa mort est bien notée au 6 Septembre 1918 à 2h. 30.
La signature du médecin traitant est illisible. Il est simplement mentionné "Plaie du crane" et, "il a été
délivré un permis d'inhumer, d'après lequel "cette mort a été produite par une balle de revolver dans le cerveau"
En marge : Voir dossier (suicide) et : envoi extrait le 5-10-17
Les Archives de Limoges ne semblent pas avoir gardé la trace d'un passage du Canonnier Marcel Dolter à l'Hopital Royallieu de Compiègne. Il est probable que ce point ne pourra être éclairci, comme d'ailleurs aussi, les raisons de sa présence au Fort du Trou d'Enfer de Marly-le-Roi.
Marcel Dolter avait-il été envoyé en stage et venait-il ou allait-il être affecté à l'AS 101 ? S'agit-il d'une erreur du centre de Marly-le-Roy et Marcel Dolter n'a, comme le dit le Cne René Vigneron, jamais été affecté ailleurs qu'à l'AS 1.
Quoiqu'i en soit, sans ce message téléphoné, conservé dans les documents AS du Service Historique de la Défense, il eut été impossible de replacer ce canonnier dans les personnels de l' AS.
Bon week-end - Michel