Re: Gendarmes pendus à Verdun
Publié : lun. nov. 24, 2008 8:38 pm
Bonsoir
Comme le sujet me turlupinait, ce week-end, je me suis remis dans quelques anciens livres.
Le "mythe" des gendarmes pendus:
A lire: "Maintenir l'ordre sous le feu - La gendarmerie dans la bataille de Verdun (février-octobre 1916)" - Aspirant Louis Panel - Revue Historique des Armées n°242 -2006
3 pages sont consacrées à "L'allée des gendarmes".
Cette histoire reprise par différents auteurs, mais aucun n'est un Témoin direct. L'emploi du conditionnel est constant.
Quelques ouvrages repris et utilisant le on-dit et le conditionnel:
Adolphe Javal - La grande pagaïe -1937
Thellier de Poncheville Charles - Dix mois à Verdun 1919 (p85)
Cendrars Blaise - La main coupée 1946 (p347)
Pericard Jacques - Verdun histoire des combats qui se sont livrés de 1914 à 1918 sur les deux rives de la Meuse - 1934
Dans la liste, j'ai enlevé Gérard Canini qui n'est pas un contemporain du conflit.
....
Concernant les mitrailleurs allemands, par contre, nous avons un témoin direct:
Dans le 1er chapitre du livre de Nicolas Offenstadt "Les fusillés de la Grande Guerre", je lis:
"Le capitaine anglais Schweber consigne dans ses carnets une drôle de découverte après la prise d'une tranchée allemande: des soldats allemands morts attachés à une mitrailleuse. Il y voit une forme d'exécution sommaire".
Le paragraphe comprenant ce passage aborde les exécutions sommaires et notamment "das Arbinden" (qui fut supprimé de l'armée allemande en 1917). Ce chatiment consistait:
"Lorsqu'un soldat est condamné aux arrêts mais que les conditions de guerre ne permettent pas de trouver un lieu had hoc, alors ledit soldat est lié à un mur, un arbre ou une roue (Arbinden)..."
En Angleterre, l'équivalent s'appelait le "Field punishment n°1" (Poteau ou roue)
Cordialement
Jérôme Charraud
Comme le sujet me turlupinait, ce week-end, je me suis remis dans quelques anciens livres.
Le "mythe" des gendarmes pendus:
A lire: "Maintenir l'ordre sous le feu - La gendarmerie dans la bataille de Verdun (février-octobre 1916)" - Aspirant Louis Panel - Revue Historique des Armées n°242 -2006
3 pages sont consacrées à "L'allée des gendarmes".
Cette histoire reprise par différents auteurs, mais aucun n'est un Témoin direct. L'emploi du conditionnel est constant.
Quelques ouvrages repris et utilisant le on-dit et le conditionnel:
Adolphe Javal - La grande pagaïe -1937
Thellier de Poncheville Charles - Dix mois à Verdun 1919 (p85)
Cendrars Blaise - La main coupée 1946 (p347)
Pericard Jacques - Verdun histoire des combats qui se sont livrés de 1914 à 1918 sur les deux rives de la Meuse - 1934
Dans la liste, j'ai enlevé Gérard Canini qui n'est pas un contemporain du conflit.
....
Concernant les mitrailleurs allemands, par contre, nous avons un témoin direct:
Dans le 1er chapitre du livre de Nicolas Offenstadt "Les fusillés de la Grande Guerre", je lis:
"Le capitaine anglais Schweber consigne dans ses carnets une drôle de découverte après la prise d'une tranchée allemande: des soldats allemands morts attachés à une mitrailleuse. Il y voit une forme d'exécution sommaire".
Le paragraphe comprenant ce passage aborde les exécutions sommaires et notamment "das Arbinden" (qui fut supprimé de l'armée allemande en 1917). Ce chatiment consistait:
"Lorsqu'un soldat est condamné aux arrêts mais que les conditions de guerre ne permettent pas de trouver un lieu had hoc, alors ledit soldat est lié à un mur, un arbre ou une roue (Arbinden)..."
En Angleterre, l'équivalent s'appelait le "Field punishment n°1" (Poteau ou roue)
Cordialement
Jérôme Charraud