Re: Le nouveau Bach
Publié : mer. févr. 13, 2013 6:43 pm
Bonjour
Non seulement, l'ouvrage est excellent (A lire absolument le chapitre "un gigantesque labyrinthe administratif") , mais de plus l'auteur me semble pertinent:
Je pense que je ne serai pas le seul à se reconnaitre dans ce paragraphe:
Et depuis une quinzaine d’années, est apparue aussi une cohorte disparate de passionnés de cette période de l’histoire : rompus aux procédés électroniques, ces adeptes se sont lancés dans la constitution de bases de données en consommateurs insatiables d’archives et de témoignages. Non formés aux processus universitaires pour la plupart, ils sont d’une grande rigueur méthodologique et partagent largement leurs découvertes et travaux, sollicitant avis et informations. C’est le savoir ouvert, une histoire de plein air. J’ai le sentiment dans mes écrits récents d’œuvrer collectivement grâce à eux. Répartis dans tout l’hexagone, ils écument les archives départementales et aident à exhumer des greniers des sources de grand intérêt. Ils sont un formidable vecteur d’apport d’archives. J’oserai dire que, jusqu’à présent, l’histoire de 14-18 reste encore figée depuis les années 20 en une histoire étatique, jacobine, parisienne. Ces nouveaux chercheurs, au contact des archives réparties sur le territoire, n’y retrouvent pas ce qu’on leur a appris à l’école et subodorent une histoire plus complexe. Elle leur paraît avoir été confisquée au profit des élites et ils veulent en savoir plus. Pour cela, ils sont prêts à s’investir et le centenaire qui approche aiguise leurs impatiences et leur envie de s’approprier cette histoire qui a tant fait souffrir leurs aïeux.
A lire, deux interviews:
http://sourcesdelagrandeguerre.fr/WordPress3/?p=1930
http://guerres-et-conflits.over-blog.co ... 35027.html
Cordialement
Non seulement, l'ouvrage est excellent (A lire absolument le chapitre "un gigantesque labyrinthe administratif") , mais de plus l'auteur me semble pertinent:
Je pense que je ne serai pas le seul à se reconnaitre dans ce paragraphe:
Et depuis une quinzaine d’années, est apparue aussi une cohorte disparate de passionnés de cette période de l’histoire : rompus aux procédés électroniques, ces adeptes se sont lancés dans la constitution de bases de données en consommateurs insatiables d’archives et de témoignages. Non formés aux processus universitaires pour la plupart, ils sont d’une grande rigueur méthodologique et partagent largement leurs découvertes et travaux, sollicitant avis et informations. C’est le savoir ouvert, une histoire de plein air. J’ai le sentiment dans mes écrits récents d’œuvrer collectivement grâce à eux. Répartis dans tout l’hexagone, ils écument les archives départementales et aident à exhumer des greniers des sources de grand intérêt. Ils sont un formidable vecteur d’apport d’archives. J’oserai dire que, jusqu’à présent, l’histoire de 14-18 reste encore figée depuis les années 20 en une histoire étatique, jacobine, parisienne. Ces nouveaux chercheurs, au contact des archives réparties sur le territoire, n’y retrouvent pas ce qu’on leur a appris à l’école et subodorent une histoire plus complexe. Elle leur paraît avoir été confisquée au profit des élites et ils veulent en savoir plus. Pour cela, ils sont prêts à s’investir et le centenaire qui approche aiguise leurs impatiences et leur envie de s’approprier cette histoire qui a tant fait souffrir leurs aïeux.
A lire, deux interviews:
http://sourcesdelagrandeguerre.fr/WordPress3/?p=1930
http://guerres-et-conflits.over-blog.co ... 35027.html
Cordialement