Le jour de deuil de l'armée française par J.C Delhez
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- Messages : 105
- Inscription : mer. nov. 25, 2009 1:00 am
Re: Le jour de deuil de l'armée française par J.C Delhez
Si vous pensez l'ouvrage de Jean-Claude n'est pas mesuré, lisez celui de Terence Zuber "The Battle of the Ardennes".......
Steve Marsdin
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- Messages : 105
- Inscription : mer. nov. 25, 2009 1:00 am
Re: Le jour de deuil de l'armée française par J.C Delhez
......mais les deux auteurs ont tous deux effectue des recherche approfondies dans les archives des deux pays. Peut-etre il y a plus de verite la que dans la vision traditionelle.
(excusez mon francais et mon clavier anglais)
(excusez mon francais et mon clavier anglais)
Steve Marsdin
Re: Le jour de deuil de l'armée française par J.C Delhez
L’Histoire s’écrit souvent par les VAINQUEURS et non par ceux qui ont subi la DÉFAITE. La bataille des frontières n’est-elle pas un exemple ? Quid après la MARNE ? Les victimes ont aussi leur version.
A Bellefontaine, le 22 août 1914, avec de lourdes pertes, les Français ont fait bonne figure … (DELHEZ jour de deuil de l’armée française p.367). Ceci nous amène à ouvrir une polémique sur les charges à la baïonnette. Dans mon ouvrage « 22 août 1914- Un samedi sanglant – Ein schrecklicher Tag », j’ai retranscris les charges à Bellefontaine (charges décrites côté français) et constestées par mon ami Terence ZUBER (Steve, tu connais mes relations privilégiées avec cet auteur et au passage best regards and a happy new year).
ZUBER a écrit, p.274: « Bastin says that at Bellefontaine 120 RI took heavy casualties because the German IR 38 was ‘ well-entrenched’. In reality, it was no such thing. He also mentions French bayonet charges three times. In all three cases it is highly unlikely that any such thing occurred; French bayonet charges are never mentioned in the German sources.”
Une réponse s’ensuivit avec bien des remerciements de l’auteur. En résumé, Bellefontaine fut dégagé par des combats à la baïonnette. Les Allemands furent chassés du bois de Tintigny par des combats (j’insiste sur combats) à la baïonnette. Il n’y avait pas d’autre solution pour éloigner ou prendre à revers ces terribles mitrailleuses placées à l’orée du bois. Les comptes rendus allemands n’avaient pas intérêt à relater les faits puisqu’ils n’ont pas percé à Bellefontaine. Les Allemands avaient la puissance de feu, mais pas la domination à la baïonnette (la française était plus longue et je pense, la bravoure différente).
La matière reviendra dans ma seconde édition (avec la suite des commentaires sur les historiens français, par ZUBER) car cette notion de charge (à ne pas confondre avec la charge de cavalerie de Reichshoffen) est sujette à discussion. Et puis, qui peut prétendre être l’évangile ?
« Le jour de deuil de l’armée française » par Jean-Claude DELHEZ est un ouvrage qui par son éclairage va certainement déranger. Jean-Claude est un ami. Sorry mais, humblement, le titre du livre est incomplet ou trop unilatéral. Ce samedi 22 août 1914 fut également un jour de deuil pour l’armée allemande, épuisée et incapable, malgré ses victoires, de poursuivre les Français. Des réserves furent nécessaires pour le lendemain.
Et nous, CIVILS sur la frontière (provinces belges de Namur et Luxembourg) : 2812 victimes, 6937 maisons incendiées. JOUR d’un profond DEUIL toujours vivant dans les mémoires.
René Bastin.
A Bellefontaine, le 22 août 1914, avec de lourdes pertes, les Français ont fait bonne figure … (DELHEZ jour de deuil de l’armée française p.367). Ceci nous amène à ouvrir une polémique sur les charges à la baïonnette. Dans mon ouvrage « 22 août 1914- Un samedi sanglant – Ein schrecklicher Tag », j’ai retranscris les charges à Bellefontaine (charges décrites côté français) et constestées par mon ami Terence ZUBER (Steve, tu connais mes relations privilégiées avec cet auteur et au passage best regards and a happy new year).
ZUBER a écrit, p.274: « Bastin says that at Bellefontaine 120 RI took heavy casualties because the German IR 38 was ‘ well-entrenched’. In reality, it was no such thing. He also mentions French bayonet charges three times. In all three cases it is highly unlikely that any such thing occurred; French bayonet charges are never mentioned in the German sources.”
Une réponse s’ensuivit avec bien des remerciements de l’auteur. En résumé, Bellefontaine fut dégagé par des combats à la baïonnette. Les Allemands furent chassés du bois de Tintigny par des combats (j’insiste sur combats) à la baïonnette. Il n’y avait pas d’autre solution pour éloigner ou prendre à revers ces terribles mitrailleuses placées à l’orée du bois. Les comptes rendus allemands n’avaient pas intérêt à relater les faits puisqu’ils n’ont pas percé à Bellefontaine. Les Allemands avaient la puissance de feu, mais pas la domination à la baïonnette (la française était plus longue et je pense, la bravoure différente).
La matière reviendra dans ma seconde édition (avec la suite des commentaires sur les historiens français, par ZUBER) car cette notion de charge (à ne pas confondre avec la charge de cavalerie de Reichshoffen) est sujette à discussion. Et puis, qui peut prétendre être l’évangile ?
« Le jour de deuil de l’armée française » par Jean-Claude DELHEZ est un ouvrage qui par son éclairage va certainement déranger. Jean-Claude est un ami. Sorry mais, humblement, le titre du livre est incomplet ou trop unilatéral. Ce samedi 22 août 1914 fut également un jour de deuil pour l’armée allemande, épuisée et incapable, malgré ses victoires, de poursuivre les Français. Des réserves furent nécessaires pour le lendemain.
Et nous, CIVILS sur la frontière (provinces belges de Namur et Luxembourg) : 2812 victimes, 6937 maisons incendiées. JOUR d’un profond DEUIL toujours vivant dans les mémoires.
René Bastin.
Re: Le jour de deuil de l'armée française par J.C Delhez
Bonjour,
Pas de "charge à la baionnette"? ne jouons pas sur les mots, on parle de "charge d'infanterie" celle ci se fait baionnette au canon, c'est une des tactiques de combat de l'infanterie mais pour l'adversaire on parlera d'attaque de fantassin, d'assaut d'infanterie.. ce qui ne veut pas dire qu'il n'y ait pas eu d'attaque baionnette au canon! d'ailleurs sauf erreur de ma part concernant l'attaque de la garde prussienne dans le smarais de St gond je ne vois pas ecrit "charge à la baionnette" or les prussiens avaient eux aussi mis baionnette au canon! est ce a dire alors que c'est fau et par extrapolation que les prussiens n'ont jamais attaque?
cordialement
Pierre
Pas de "charge à la baionnette"? ne jouons pas sur les mots, on parle de "charge d'infanterie" celle ci se fait baionnette au canon, c'est une des tactiques de combat de l'infanterie mais pour l'adversaire on parlera d'attaque de fantassin, d'assaut d'infanterie.. ce qui ne veut pas dire qu'il n'y ait pas eu d'attaque baionnette au canon! d'ailleurs sauf erreur de ma part concernant l'attaque de la garde prussienne dans le smarais de St gond je ne vois pas ecrit "charge à la baionnette" or les prussiens avaient eux aussi mis baionnette au canon! est ce a dire alors que c'est fau et par extrapolation que les prussiens n'ont jamais attaque?
cordialement
Pierre
pierre
Re: Le jour de deuil de l'armée française par J.C Delhez
Bonjour
attention les titres et les postfaces sont parfois 'imposés' par l'Editeur
mais bon dire que les charges à la baionnette n'ont jamais existé !
(saur erreur il me semble que M.GENEVOIX en décrivent au moins 2 dans ceux de 14) ok c'est pas les batailles des frontières !
je sens que je commence à développer un à priori défavorable pour cet ouvrage
cordialement
attention les titres et les postfaces sont parfois 'imposés' par l'Editeur
mais bon dire que les charges à la baionnette n'ont jamais existé !
(saur erreur il me semble que M.GENEVOIX en décrivent au moins 2 dans ceux de 14) ok c'est pas les batailles des frontières !
je sens que je commence à développer un à priori défavorable pour cet ouvrage
cordialement
Re: Le jour de deuil de l'armée française par J.C Delhez
Bonsoir,Bonjour
attention les titres et les postfaces sont parfois 'imposés' par l'Editeur
mais bon dire que les charges à la baionnette n'ont jamais existé !
(saur erreur il me semble que M.GENEVOIX en décrivent au moins 2 dans ceux de 14) ok c'est pas les batailles des frontières !
je sens que je commence à développer un à priori défavorable pour cet ouvrage
cordialement
Quand J.C.delhez dit que " les charges à la baionnette contre les mitrailleuses allemandes n'ont jamais existé", il ne dit pas qu'il n'ya jamais eu de charge baionnette au canon. J'imagine que toutes les attaques se faisaient baionnette au canon ; on le lit sur des milliers de jmo. Ce qu'il conteste, à mon sens, ce sont les attaques en toute conscience de nids de mitrailleuses à la baionnette ce qui est différent. Il faut donc lire le livre avant de se forger une opinion.
Personnellement, je ne l'ai pas encore lu.
Cordialement,
Alain
Re: Le jour de deuil de l'armée française par J.C Delhez
ah oui
donc les attaques à la baionnette ne se faisait pas quand on savait qu'il y avait des mitrailleuses. Ou alors il y avait une attaque mais zut une mitrailleuse ! humm!
(je suis peut être de mauvaise foi)
Bon je ne suis pas contre les révisions de certains ' dogmes' (voir les ouvrages de JF COCHET sur la fameuse infériorité des armées françaises en 1940) mais ce genre d'annonce me laissent perplexes !
cordialement
donc les attaques à la baionnette ne se faisait pas quand on savait qu'il y avait des mitrailleuses. Ou alors il y avait une attaque mais zut une mitrailleuse ! humm!
(je suis peut être de mauvaise foi)
Bon je ne suis pas contre les révisions de certains ' dogmes' (voir les ouvrages de JF COCHET sur la fameuse infériorité des armées françaises en 1940) mais ce genre d'annonce me laissent perplexes !
cordialement
Re: Le jour de deuil de l'armée française par J.C Delhez
Bonjour, je viens de dévorer une belle partie de ce livre (disons qques chapitres), c'est avant tout une synthèse de l'ensemble des évènements du 22 août 1914, à chaque chapitre correspond un lieu de bataille vu des deux camps puis un bilan de l'auteur pour chaque bataille.
Selon moi, ce qui est intéressant avant tout dans ce livre, c'est l'analyse des faits réels qui amène au constat amère que l'armée Française n'a pas manqué de moyen mais bien d'inéfficacité sur le terrain. Inefficacité dans l'utilisation de son artillerie et de son organisation, inefficacité du feu dans la bataille (de nombreux cas sont relatés dans le livre...) et surtout inefficacité de certains généraux sur le terrain.
Dans ce livre l'auteur ne fait pas la gloire de l'armée allemande dans sa valeur combative et ne sous estime pas l'efficacité du soldat Français sur le terrain. Quant à cette polémique sur les charges à la baillonnette fasse aux mitrailleuses allemandes, elle est "anecdotique" au livre; d'ailleurs l'auteur n'en parlera que dans le tome 2.
Je vous laisse découvrir les témoignages des combats à ce sujet mais selon moi, disons simplement que l'auteur apporte une nuance particulière à ces fameuses charges.
La contreverse est intéressante à partir du moment où elle est argumentée par des faits rééls à la conclusion non hative...
Le seul point négatif reste avant tout le manque de détails dans les cartes (bien sommaires). Sans doute par manque de temps ou de moyens l'auteur nous livre une "bible" de 637 pages avec énormément de détails sur les mouvements de la troupe, ces déplacements sur le terrain, la mise en place des moyens au combat...etc l'ensemble illustré par des cartes au graphisme peu "inspiré".
Mais encore une fois ce livre mérite une lecture attentive sur une partie d'un conflit bien plus complexe qu'il en est. J'encourage donc les lecteurs assidus de ce forum à vous procurer cet ouvrage dont le tome 2 devrait apporter plusieurs réponses aux sujets à contreverse.
Laurent
Selon moi, ce qui est intéressant avant tout dans ce livre, c'est l'analyse des faits réels qui amène au constat amère que l'armée Française n'a pas manqué de moyen mais bien d'inéfficacité sur le terrain. Inefficacité dans l'utilisation de son artillerie et de son organisation, inefficacité du feu dans la bataille (de nombreux cas sont relatés dans le livre...) et surtout inefficacité de certains généraux sur le terrain.
Dans ce livre l'auteur ne fait pas la gloire de l'armée allemande dans sa valeur combative et ne sous estime pas l'efficacité du soldat Français sur le terrain. Quant à cette polémique sur les charges à la baillonnette fasse aux mitrailleuses allemandes, elle est "anecdotique" au livre; d'ailleurs l'auteur n'en parlera que dans le tome 2.
Je vous laisse découvrir les témoignages des combats à ce sujet mais selon moi, disons simplement que l'auteur apporte une nuance particulière à ces fameuses charges.
La contreverse est intéressante à partir du moment où elle est argumentée par des faits rééls à la conclusion non hative...
Le seul point négatif reste avant tout le manque de détails dans les cartes (bien sommaires). Sans doute par manque de temps ou de moyens l'auteur nous livre une "bible" de 637 pages avec énormément de détails sur les mouvements de la troupe, ces déplacements sur le terrain, la mise en place des moyens au combat...etc l'ensemble illustré par des cartes au graphisme peu "inspiré".
Mais encore une fois ce livre mérite une lecture attentive sur une partie d'un conflit bien plus complexe qu'il en est. J'encourage donc les lecteurs assidus de ce forum à vous procurer cet ouvrage dont le tome 2 devrait apporter plusieurs réponses aux sujets à contreverse.
Laurent

Histoire du soldat François Louchart 72ème RI .
Pages du 72e et 272e RI [https://www.facebook.com/laurentsoyer59[/url].
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Pages du 72e et 272e RI [https://www.facebook.com/laurentsoyer59[/url].
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Re: Le jour de deuil de l'armée française par J.C Delhez
bonjour
c'est donc bien ce que je pensais, ce sont des effets d'annonce.
ah les communiqués de presse dont certains sont spécialisés dans la production de 'mousse'.
il reste à attendre le Tome 2 pour les nuances.
cordialement
c'est donc bien ce que je pensais, ce sont des effets d'annonce.
ah les communiqués de presse dont certains sont spécialisés dans la production de 'mousse'.
il reste à attendre le Tome 2 pour les nuances.
cordialement
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- Messages : 105
- Inscription : mer. nov. 25, 2009 1:00 am
Re: Le jour de deuil de l'armée française par J.C Delhez
Bonjour de l'Angleterre,
Je voudrais soutenir l'opinion de Laurent. Le livre ne porte nullement atteinte à la bravoure du soldat français, à bien des égards il l'améliore (par exemple, la description de l'intensité de l'action de la 5e Brigade Coloniale à Neufchateau).
Oui, les cartes sont un peu décevant mais il est toujours difficile de suivre des cartes dans un livre et le lire dans le même temps! Je trouve plus facile de «suivre l'action» en utilisant Google Earth sur mon ordinateur portable dans le même temps.
(Excusez mon francais !)
Je voudrais soutenir l'opinion de Laurent. Le livre ne porte nullement atteinte à la bravoure du soldat français, à bien des égards il l'améliore (par exemple, la description de l'intensité de l'action de la 5e Brigade Coloniale à Neufchateau).
Oui, les cartes sont un peu décevant mais il est toujours difficile de suivre des cartes dans un livre et le lire dans le même temps! Je trouve plus facile de «suivre l'action» en utilisant Google Earth sur mon ordinateur portable dans le même temps.
(Excusez mon francais !)
Steve Marsdin