Re: ecusson de régiment
Publié : mar. janv. 30, 2007 11:02 am
Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour Eric,
... et merci pour ce complément d'informations qui m'intéresse au plus au point comme tout ce qui touche à l'Armée d'Afrique si chère à mon coeur. Tant des miens y ont servi: grands-pères, père, beau-père, oncles...
Aussi je ne résiste pas au plaisir de retranscrire ce que j'ai trouvé tout récemment sur le site des 7ème Chasseurs.
L' Armée d'Afrique.
Au pied des monts bleutés, en un site historique,
Il est une colline où flottent nos couleurs.
Endormis à jamais, abattus loin des leurs,
C'est là que sont tombés ceux de l'Armée d'Afrique.
Alignés sous la croix ou la stèle hébraïque,
Arborant le croissant du soldat musulman,
De modestes tombeaux témoignent de ce sang
Que versèrent pour nous ceux de l'Armée d'Afrique.
Et sur ce tertre obscur, morne et mélancolique,
Ils ne sont pas tous là: les autres, par milliers,
Ont jalonné de gloire, en usant leurs souliers,
La route de l'Honneur chère à l'Armée d'Afrique.
Quand ils ont débarqué, courageux, magnifiques,
Venus de Kabylie, d'Alger, venus d'Oran,
De Tunis ou Rabat, de Dakar, d'Abidjan,
Ila étaient de chez nous, ceux de l'Armée d'Afrique.
Ils s'appelaient Grasset, Grupo, Ali ou Bou-Aïck,
Ratazzi, Fernandez, Ginart ou bien Dardour,
Ayant pour idéal de planter sur Strasbourg
Leurs drapeaux glorieux, ceux de l'Armée d'Afrique.
A leurs rangs s'ajoutait le peuple nostalgique,
Ayant perdu la France en fuyant l'étranger,
Qui, dans "Rhin et Danube" accourait s'engager,
Fier de rejoindre aussi ceux de l'Armée d'Afrique.
Leurs grands chefs égalaient les héros de l'Antique.
C'étaient Juin, Leclerc, de Lattre ou Monsabert,
C'étaient Giraud, Valin, Brosset, de Montalembert
Qui menaient au combat ceux de l'Armée d'Afrique.
Ils ont rétabli Rome en sa grandeur antique,
On les a vus à Sienne, à Monte Cassino,
Dans la neige et le froid du Garigliano,
Dans Mulhouse et Colmar, ceux de l'Armée d'Afrique.
Après avoir vécu l'Aventure Homérique,
Quand ils ont défilé sur les Champs-Elysées,
Les foules en délire étaient électrisées,
Et Paris acclamait ceux de l'Armée d'Afrique.
Mais tant d'autres sont morts en ayant pour musique
Que la voix du canon et la plainte du vent...
" Passant, près de ces tombes arrête-toi souvent,
Prie et recueille-toi; là, dort l'Armée d'Afrique."
Cordialement.
Jean RIOTTE.
Bonjour Eric,
... et merci pour ce complément d'informations qui m'intéresse au plus au point comme tout ce qui touche à l'Armée d'Afrique si chère à mon coeur. Tant des miens y ont servi: grands-pères, père, beau-père, oncles...
Aussi je ne résiste pas au plaisir de retranscrire ce que j'ai trouvé tout récemment sur le site des 7ème Chasseurs.
L' Armée d'Afrique.
Au pied des monts bleutés, en un site historique,
Il est une colline où flottent nos couleurs.
Endormis à jamais, abattus loin des leurs,
C'est là que sont tombés ceux de l'Armée d'Afrique.
Alignés sous la croix ou la stèle hébraïque,
Arborant le croissant du soldat musulman,
De modestes tombeaux témoignent de ce sang
Que versèrent pour nous ceux de l'Armée d'Afrique.
Et sur ce tertre obscur, morne et mélancolique,
Ils ne sont pas tous là: les autres, par milliers,
Ont jalonné de gloire, en usant leurs souliers,
La route de l'Honneur chère à l'Armée d'Afrique.
Quand ils ont débarqué, courageux, magnifiques,
Venus de Kabylie, d'Alger, venus d'Oran,
De Tunis ou Rabat, de Dakar, d'Abidjan,
Ila étaient de chez nous, ceux de l'Armée d'Afrique.
Ils s'appelaient Grasset, Grupo, Ali ou Bou-Aïck,
Ratazzi, Fernandez, Ginart ou bien Dardour,
Ayant pour idéal de planter sur Strasbourg
Leurs drapeaux glorieux, ceux de l'Armée d'Afrique.
A leurs rangs s'ajoutait le peuple nostalgique,
Ayant perdu la France en fuyant l'étranger,
Qui, dans "Rhin et Danube" accourait s'engager,
Fier de rejoindre aussi ceux de l'Armée d'Afrique.
Leurs grands chefs égalaient les héros de l'Antique.
C'étaient Juin, Leclerc, de Lattre ou Monsabert,
C'étaient Giraud, Valin, Brosset, de Montalembert
Qui menaient au combat ceux de l'Armée d'Afrique.
Ils ont rétabli Rome en sa grandeur antique,
On les a vus à Sienne, à Monte Cassino,
Dans la neige et le froid du Garigliano,
Dans Mulhouse et Colmar, ceux de l'Armée d'Afrique.
Après avoir vécu l'Aventure Homérique,
Quand ils ont défilé sur les Champs-Elysées,
Les foules en délire étaient électrisées,
Et Paris acclamait ceux de l'Armée d'Afrique.
Mais tant d'autres sont morts en ayant pour musique
Que la voix du canon et la plainte du vent...
" Passant, près de ces tombes arrête-toi souvent,
Prie et recueille-toi; là, dort l'Armée d'Afrique."
Cordialement.
Jean RIOTTE.