Forum PAGES 14-18

Re-bonjour Vincent,
Bien reçu ! J'ai zappé tout de suite jusqu'à septembre 1915 et la Champagne.....
Beau témoignage , je relis tout cela ce week end avec plus d'attention..
Merci encore de nous en faire profiter.
Cordialement
Florent

Bonjour Vincent,
Je me reveille un peu tard mais je suis tres interessé par ces carnets.Comme tout le monde, je vous laisse mon mail en MP.Merci d'avance,
Amicalement,Jef

bonsoir Vincent,

moi aussi je suis intéressée!!
je viens de découvrir le message,toujours en décalage (la faute au travail),mais mieux vaut tard que jamais

merci pour cette offre généreuse

amicalement,
Mireille

Bonsoir Vincent,
à peine demandé, déja recu, un très grand merci ainsi qu 'aux généreux donateurs.
Amicalement,
Jef

Bonsoir,
je vous remercie pour cette proposition qui m'intéresse pour la partie " Champagne " .
[email protected]
Cordialement BB

Bonjour Vincent
Avec un peu de retard un grand merci pour ces pages pasionnantes
Bonne journée
Cordialement
Peyo

Bonjour Vincent et à tous,

Un très GRAND MERCI pour ces belles pages envoyées.
Amicalement.
Evelyne et Marc.

bonjour

j'arrive apres la bataille !! mais je suis tres interessé par ces carnets.Comme tout le monde, je vous envoie mon mail en MP.Merci d'avance.
Roger

Je viens de découvrir sur votre site le carnet de guerre de Gabriel DEGOIX.
Je suis très intéressée car mon grand père qui appartenait également au 60ème RI a été tué le 16 avril 1917 à Berméricourt.

Bonjour à tous,

Je viens également de découvrir ce carnet et ma mémoire a fait "tilt" a la lecture de l'extrait suivant:

[quote]Vendredi 12 Février 1915-
La neige est tombée; il ne fait pas bon travailler à notre abri, on a les pieds dans l'eau. Nouveau simulacre d'attaque et même duel d'artillerie: tout tremble.
Le soir, il y a conseil de guerre pour trois soldats de la 8ème, de Besançon:
Bersot, Cotel23 et Molle24, pour refus d'obéissance et mutinerie (au sujet d'un pantalon).
L'un, Bersot, sera passé par les armes; Cotel, 10 ans de travaux publics et Molle, acquitté; à moins qu'un pourvoi en grâce soit envoyé.
-Samedi 13 Février 1915-
Pluie épouvantable dans la matinée.
A 6h30, exécution de Bersot, en dehors du village. Ce pauvre diable a dû passer une nuit atroce. Il est pris, comme une loque, et porté au lieu d'exécution par le lieutenant Billey et l'aumônier du 60ème. Le peloton d'exécution se compose de 4 sergents, 4 caporaux et 4 hommes. Ses deux camarades de la veille sont là, comme témoins. Derrière viennent quatre hommes avec une pioche, et quatre autres avec une pelle. Sous le commandement d'un adjudant, une rafale, et c'est tout. Le coup de grâce,deux fois. Avant de mourir, le condamné appelle sa femme et sa fille Camille: triste chose que les nécessités de la guerre.

(-> ajout du fils de Gabriel : Mon père m'a dit qu'une distribution d'effets malpropres était à l'origine de
l'affaire; elle avait donné lieu à une vive altercation. Par la suite, Bersot a été
réhabilité. Je pense qu'il faut se garder de juger, mais seulement considérer combien,
après des mois d'une guerre atroce, la vie humaine avait pu perdre de sa valeur.
D'ailleurs, mon père , d'ordinaire si sensible à la misère des gens, ne voit dans les faits
que la conséquence des "nécessités de la guerre" ). [quote]

C'est extrêmement émouvant de retrouver ainsi un témoignage direct sur la fameuse "histoire du pantalon" (dont Yves Boisset avait fait un film) et une relation sur les derniers instants du soldat Bersot.



http://motsaiques2.blogspot.fr/2012/02/ ... ersot.html


Merci à tous les intervenants de ce forum pour le partage de documents exceptionnels.

Cordialement,

Martine