Re: Dernière parole.
Publié : mer. janv. 10, 2007 5:22 pm
Bonjour à vous.
Mon père aimait tellement la vie qu'il a était certain de traverser cette guerre sauf et glorieux. Combien de fois l'ai-je entendu dire qu'il n'avait jamais douter... Il s'est fiancé en mars 1917. Il s'est battu comme un beau diable pour que ses futurs beaux-parents acceptent cette promesse d'union. J'ai les lettres dans lesquelles il argumente avec force conviction et surtout où il fait abstraction de tout idée de mort. Certains dans la famille le prenait pour un inconscient peut-être même un fou.
La mort n'était pas pour lui ! Elle est venue tout doucement à l'aube de ses 104 ans.
J'ajoute, pour revenir au sujet du départ.
Ces jeunes combattants issus des milieux parisiens, animés d'un patriotisme exacerbé, dont la flamme a été entretenue par les poèmes de Paul Déroulède, avaient un désir de revanche et rêvaient d'effacer le spectre du Siège de Paris, la Défaite de 1870 et la perte de L'Alsace Loraine.
Alors oui pour eux "Ce n'est rien... C'est pour la France"
Et pour terminer, loin de moi l'idée de glorifier la guerre.
Amicalement Stéphane.
Mon père aimait tellement la vie qu'il a était certain de traverser cette guerre sauf et glorieux. Combien de fois l'ai-je entendu dire qu'il n'avait jamais douter... Il s'est fiancé en mars 1917. Il s'est battu comme un beau diable pour que ses futurs beaux-parents acceptent cette promesse d'union. J'ai les lettres dans lesquelles il argumente avec force conviction et surtout où il fait abstraction de tout idée de mort. Certains dans la famille le prenait pour un inconscient peut-être même un fou.
La mort n'était pas pour lui ! Elle est venue tout doucement à l'aube de ses 104 ans.
J'ajoute, pour revenir au sujet du départ.
Ces jeunes combattants issus des milieux parisiens, animés d'un patriotisme exacerbé, dont la flamme a été entretenue par les poèmes de Paul Déroulède, avaient un désir de revanche et rêvaient d'effacer le spectre du Siège de Paris, la Défaite de 1870 et la perte de L'Alsace Loraine.
Alors oui pour eux "Ce n'est rien... C'est pour la France"
Et pour terminer, loin de moi l'idée de glorifier la guerre.
Amicalement Stéphane.