Bonsoir,
"La photo de la maquette ne venait qu'en support à la photo de l'intérieur du FT"
Tout a fait, et elle était là, faute d'autre photo disponible, pour argumenter le fait que les bandes de mitrailleuse
devaient être, comme les obus, stockés sur étagères.
L'aménagement du char de cette photo n'étant pas daté, il est tout a fait possible qu'il s'agisse de celui d'un FT canon
(postérieur à 1918), et avec une dotation très différente de celle de la Grande Guerre. . . . .
Il n'en reste pas moins que celà ne peut pas être celle du FT canon de 1917/1918,
avec une dotation réelle de
237 obus . . . .
"Je suppose qu'il doit y avoir ailleurs de meilleurs photos."
C'est possible et souhaitable . . . et ici, en l'occurrence, l'intérêt sera de pouvoir disposer d'une photo donnant l'organisation
interne des FT pour la période 1917/1918 (période correspondant aux préoccupations de ce forum

)
" Quand à la dotation / stockage des obus, 132 obus cela fait déjà beaucoup d'obus à tirer en une seule journée. Et même en deux...."
Une fois encore, que 132 obus puisse être une dotation suffisante à vos yeux, ne change rien au fait
historique que la dotation fixée par le commandement, pour ce char, en 1917, n'était pas du tout celle-là.
" Les tanks modernes n'en portent pas tant."
Certes, mais on parle ici des tanks modernes de 1917 . . . . .
"Par contre je ne suis pas enchanté par la perspective d'avoir des bandes "pendouillées" à l'intérieur d'un char en mouvement,"
Tout à fait, mais s'était tout de même le cas sur les Schneider et les Saint Chamond et, par ailleurs cette hypothèse
a simplement été évoquée ici, en l'absence de précision réelle sur le mode d'installation des bandes sur la mitrailleuse,
mode qui est maintenant bien défini, avec le toboggan . . . . .
"bien que l'on sache que chaque manœuvre : chargement et tir, se faisait à l’arrêt."
Voilà une autre assertion qui n'est pas validée par les documents d'archives.
A Champlieu, il existait un stand de tir pour les tirs à l'arrêt et un stand de tir pour les tirs en mouvement, et
ce, même si le commandement et les rapports de combat s'accordent à dire que c'était loin d'être la panacée.
Cela restait inopérant face à une troupe aguerrie, mais efficace face des unités très diminuées, trop jeunes
ou pas formées au combat contre les chars.
L'engagement des Renault FT à Vertefeuille, le 3 Juin 1918, en est un bon exemple.
Bonne soirée et bon week-end - Michel