Forum PAGES 14-18

Bonjour à toutes et à tous,





Cordialement
Étienne

Bonjour à toutes et à tous,
http://forum.axishistory.com/download/f ... ?id=234664

Bonjour à toutes et tous
un Grand merci Etienne pour le fair- play de la règle plate avec cm et mm .
Certes je la regarde [:stefbreizh56:2]... mais... je ne suis pas plus avancée pour évaluer la longueur de l'engin ( en m)
Je ne vais pas encore polluer avec mes interventions : j'accepte certaines nuits sans étoiles de mon cerveau
Cordialement
Brigitte

Bonjour à toutes et à tous,

un Grand merci Etienne pour le fair- play

En fait il s'agit d'un clin d'oeil en direction d'ALVF qui avait évoqué un forum anglophone, ce cliché en est extrait . Il y établissait l'identité d'un 167,4 ... Les modifications semblent avoir été apportées pour transformer cette pièce en artillerie mobile de côte.

Dans cet article, il est bien question d'une batterie de 4 pièces d'un RALT ... mais sans autres précisions . Comme l'organisation de l'artillerie et ses métamorphoses permanentes forment un quizz sans fin, je renonce, d'autant plus que sur ce forum on trouve ici cette citation : << Deux canons de ce même type ont été montés sur affût A.L.V.F "tout azimuth" en 1916 et 36 pièces de 16 cm appartenant aux modèles 1887, 1891² et 1893 ont été employés à terre par les canonniers marins (les 12 premiers dès l'automne 1914) d'abord en pièces fixes puis mobiles à partir de 1916 (avec traction par tracteurs lourds Latil). >>

Cordialement
Étienne

Bonjour,

Je laisse un peu de temps aux amateurs pour répondre aux deux dernières énigmes de ce Quizz que je résume:

-3: il reste à définir l'utilité du frein de bouche installé vers 1930 sur un canon de 155 modèle 1893 (16 cm modèle 1893 retubé), matériel pourtant retiré du service à cette date tardive. J'ai donné cette réponse dans un Forum anglo-saxon et je donnerai quelques précisions ultérieures sur ce point, intéressant, car c'est une parfaite illustration de méthodes courantes pour les essais sur les polygones d'artillerie...

-4: là, il faut chercher car la réponse existe dans les archives en ligne...mais il faut du temps pour explorer toutes les ressources de "Mémoire des Hommes", archives en ligne, série 26 N ...! Tenir compte toutefois de l'indication de mon message d'hier (point 4).

Sur la photo postée par Etienne, ce 155 modèle 1893 est photographié au champ de tir en mer de Saint-Pierre-Quiberon, après juin 1940, car des "verts de gris" regardent cet "oiseau rare"!

En attendant, voici une illustration d'un 16 cm modèle 1893 sur affût roulant Schneider dans son état de la Grande Guerre. A cette époque, il faut bien lire "16 cm modèle 1893", l'appellation "164,7 mm modèle 1893" désigne bien le même tube d'artillerie mais n'est officiellement réglementaire que de 1893 à 1910, après la Grande Guerre, l'appellation deviendra "164 mm modèle 1893" mais tout ceci désigne le même tube et on retrouve dans les textes ces différentes appellations "hors période strictement réglementaire" tant les habitudes ont la vie dure, surtout dans les Armées:

16 cm modèle 1893 sur affût roulant Schneider dans les usines du constructeur.
Cordialement,
Guy François.

Bonjour à toutes et à tous,

<< I thought that the gun could have been used for testing the muzzle of the 155 mm Mle 1932 .../... From an MP from Guy François today, my assumption may be correct.>>
source forum.axishistory

J'ai vu que l'artillerie du 2e CC avait été renforcé par des 164 en mars 1918, malheureusement la désignation des canons n'est pas toujours donnée en regard des groupes et batteries de renfort ... les historiques de 20 RALT ne donnent rien non plus. Le I/317e RAL en a bien été équipé, mais entre les deux guerres.

Au SHD : Carton 292 1920-1921 - Canon de 164,7 à chemiser en canon de 155 (36 calques) pfff

Cordialement
Étienne

Réponse pour le frein de bouche : pour éviter un recul trop grand (je ne vois pas de bêche d'ancrage sur les photos) ce qui permet de ne pas avoir à régler le canon une fois que l'objectif est déterminé.

Re

Réponse pour le frein de bouche : pour éviter un recul trop grand (je ne vois pas de bêche d'ancrage sur les photos) ce qui permet de ne pas avoir à régler le canon une fois que l'objectif est déterminé.

Sur le premier cliché on voit une bêche maousse! L'intervenant de ma citation du forum anglophone écrit que le frein de bouche est monté sur le 164/155 pour le tester en vue d'un montage sur le 155 modèle 32.

Cordialement
Étienne

Re

Sur le premier cliché on voit une bêche maousse! L'intervenant de ma citation du forum anglophone écrit que le frein de bouche est monté sur le 164/155 pour le tester en vue d'un montage sur le 155 modèle 32.

Cordialement
Étienne

Donc bêche d'ancrage, donc le frein de bouche est là pour minimiser le recul et avoir une cadence de tir plus rapide

Bonsoir

Bien, la réponse à la question 3 est trouvée mais nécessite quelques commentaires.
Oui, le frein de bouche installé sur ce canon de 155 modèle 1893 (16 cm modèle 1893 tubé) est bien en rapport avec le canon de 155 modèle 1932 Schneider. Un mot sur ce canon, le plus moderne matériel français de 1940. Cette pièce d'action lointaine a été primitivement étudiée pour répondre à un appel d'offres de l'Armée yougoslave. Au ministère de la Marine, au plus près du Ministre, un officier au grand avenir et ancien canonnier-marin de la Grande Guerre, le capitaine de vaisseau et bientôt Amiral François Darlan juge avec raison que ce canon remplit toutes les qualités d'une pièce mobile de défense des côtes (tractée par tracteur semi-chenillé SOMUA, portée supérieure à 26000 mètres, facilité de mise en œuvre, etc...). Le Ministère de la Marine commande un groupe de 12 pièces et sera suivi par le Ministère des Colonies qui commande une batterie de 4 pièces. La puissance de ce canon exige un frein de bouche, cet accessoire, dont le principe est ancien, a été étudié par les ingénieurs Gaillaud et Bory pendant la Grande Guerre. Afin de tester le frein de bouche puis pour essayer les obus à haute vitesse initiale, il est donc décidé d'employer un "vieux" canon de 155 qui pourra subir des essais très poussés. L'Artillerie Navale emploie très souvent des pièces anciennes retubées ou alésées pour effectuer des essais de projectiles modernes destinés à des nouveaux matériels. Des incidents, voire des explosions de tubes, sont toujours à craindre lors des expériences, il est donc plus "économique" de sacrifier un vieux canon plutôt que de risquer des dégradations sur un matériel nouveau, coûteux par définition. Voilà qui explique la présence d'un frein de bouche très moderne sur ce vieux canon de 155 modèle 1893.
Les 155 modèle 1932 ont une carrière mouvementée pendant la 2e Guerre mondiale, si 8 matériels sont abandonnés à Dunkerque après des combats en Hollande, Belgique et à Dunkerque, les 8 autres, présents en Afrique en juin 1940 (Tunisie puis Algérie et Dakar), sont employés lors de la campagne d'Italie (île d'Elbe) et dans les combats des poches de Royan et La Rochelle en 1944-1945. Voici une vue du frein de bouche de la pièce "Ile d'Elbe" des canonniers-marins, photographiée en 1945 près de Paris. Le frein de bouche est du modèle testé sur le 155 modèle 1893.

Le frein de bouche du 155 modèle 1932 Schneider "Ile d'Elbe" en 1945.

Maintenant, il reste à répondre à la question 4 pour clôturer ce Quizz.
Cordialement,
Guy François.

Hello à toutes et tous
Ce qui compte, même si, au départ, il y a peu d'étoiles au firmament, c'est l'opiniâtre désir de s'améliorer. Dans ces cas-là, l'humain peut toujours compter sur l'aide fraternelle de ses semblables : "One battery of four pieces was formed in 1918 to be used in the "Régiment d'Artillerie Lourde à Tracteurs (R.A.L.T)" but after incidents the guns returned to the factory , the barrels of most of them were safed on stock and at least 2 complete guns were saved . This picture from 1940 is taken at Saint-Pierre-Quibereron .
Quiberon : c'est, de par chez moi : "trugarez mad eoch' "
Bien à vous
Brigitte