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Re: Les enfants des généraux et amiraux morts pour la France

Publié : mar. juil. 03, 2007 9:41 pm
par Jean-Claude Poncet
Bonsoir Julien,
Bonsoir tout l'monde,
Jacques est mort le 12 mai 1915. Il était sous lieutenant au 37e RI.
Il est évidemment symbolique que la famille les a réunis mais aussi les a laissé en terre de combat dans cet Artois où tant de sang a été versé.
Le général Barbot est à Lorette en terre d'Artois, Serret est en terre d'Alsace.
Le cimetière de Maroeuil présente une particulatité intéressante.
Derrière l'entrée solennelle on trouve différents textes dont un qui précise que l'on peut déposer des fleurs fraîches coupées sur les tombes et qu'elles seront ôtées une fois fanées par le service des sépultures.
Oui, cela signifie que l'on peut déposer des fleurs fraîches, des petits bouquets de fleurs des champs.
Je n'ai pas trace de ce document mais il est en place à Maroeuil et ses références permettront de ne pas heurter certains faux pointilleux.
De toutes façon personne ne nous empêchera de déposer une fleur sur une sépulture, c'est un droit. Pour une fois qu'on en a un profitons-en, sans modération.
Cordialement,
Jean-Claude

Re: Les enfants des généraux et amiraux morts pour la France

Publié : mar. juil. 03, 2007 9:45 pm
par Gerard GEHIN

Re: Les enfants des généraux et amiraux morts pour la France

Publié : mar. juil. 03, 2007 9:51 pm
par Gerard GEHIN
Bonsoir à tous,

Ce n'est pas très concluant.
Qui possède une autre formule magique.
Merci Monsieur Arnaud Carrobi. Je crois qu'après la cinquantaine, on devient hermétique à l'informatique.
Bien cordialement
Gérard

Re: Les enfants des généraux et amiraux morts pour la France

Publié : mar. juil. 03, 2007 10:39 pm
par Stephan @gosto
Bonsoir Gérard,

Il faut que tu encadres l'adresse de ton image par les balises :
  • Celle-là, derrière l'adresse : [/img]
Sinon, en mettant des lunettes et en reversant mon écran, c'est parfait ! :lol: :lol: :lol:

Image

Amicalement,

Stéphan

Re: Les enfants des généraux et amiraux morts pour la France

Publié : mar. juil. 03, 2007 10:49 pm
par Gerard GEHIN
Bonsoir Stephan

Merci beaucoup, tu es toujours là pour nous sauver.
Je retente Image
Affaire à suivre
Gérard

Re: Les enfants des généraux et amiraux morts pour la France

Publié : mar. juil. 03, 2007 10:54 pm
par Gerard GEHIN
CA MARCHE MERCI STEPHAN
Amicalement

Bonsoir à tous et à toutes
Bonsoir Richard,
Ci-dessous la photo du fils du Général MAZEL
Image
Bien cordialement
Gérard

Re: Les enfants des généraux et amiraux morts pour la France

Publié : mar. juil. 03, 2007 11:20 pm
par Gerard GEHIN
Bonsoir,
Fils du Général FRANCHET D'ESPEREY
FRANCHET D'ESPEREY Louis François Marie Joseph né le 21 décembre 1897 à Stenay
Engagé au 101ème régiment d'infanterie le 05 juillet 1915 - Détaché à Saint Cyr - Aspirant le 01 janvier 1916 - Affecté au 15ème RI le 18 février 1916 - Mort pour la France le 25 octobre 1916 à la croupe de Vaux Chapitre à l'âge de 19 ans
Image
Bien cordialement
Gérard
Suite demain

Re: Les enfants des généraux et amiraux morts pour la France

Publié : mer. juil. 04, 2007 12:10 pm
par jochari 33
Encore merci Gerard
Il etait arrivé au regiment le 1/10/13 avec deux autre sous- lieutenants De Salivet de Fauchecourt (decede le 7/9/14) et Durand de Grossouvre (decede le 14/9/14) Trois jeunes lieutenants trois croix de bois...Quelle hecatombe
Cordialement Richard

Re: Les enfants des généraux et amiraux morts pour la France

Publié : mer. juil. 04, 2007 11:14 pm
par Chasseur
Bonsoir,
Le général Mariano GOYBET eut deux fils dont un sous ses ordres tués en 1914
Adrien tué comme adjudant à l'assaut de la tranchée des vandales devant Somme-PY le 06/08/1915;
Frédéric,tué le 19/08/14 d'une balle à l'artère fémorale devant GUNSBACH alors qu'il sert au 30ème BCA dont chef decorps est son père.
Cordialement

Re: Les enfants des généraux et amiraux morts pour la France

Publié : ven. juil. 06, 2007 9:46 pm
par RIO Jean-Yves
Bonsoir à tous.

GERMAIN FOCH

Né à Montpellier le 23.12.1889, et seul fils du Maréchal, Germain, alors Sergent au 131e RI d’Orléans, avait été admis en cette année 1914 à l’École Militaire de Saint-Maixent. Parti le 4 août 1914 d’Orléans avec son régiment, il devait être tué le 22 Août lors de la sanglante et désastreuse attaque du village de Baranzy, au sujet de laquelle le lieutenant-colonel Du Chaylard, qui commandait le 3ème bataillon auquel appartenait Germain Foch et fut lui-même blessé, écrira plus tard : « L'attaque que nous menions était folie ».

Sur les circonstances de sa mort, ci-après les éléments que je possède :

En premier lieu, le témoignage direct émanant du Caporal Auboc du 131e RI :
« Germain fut envoyé en patrouille par son capitaine auquel il rapportait des renseignements lorsque, la brume commençant à s’éclaircir, nous apercevons au dessus de nous l’ennemi qui aborde les premières pentes. Couchés dans un champ d’avoine, nous nous battons avec acharnement pendant plus d’une heure, sous une rafale de balles. La situation était intenable : nous tirons, nous tirons, de tous cotés des camarades sont blessés ou tués, mais nous tenons toujours. Nos officiers sont fauchés, nous tenons quand même, lorsque nous apercevons que les Allemands nous tournent sur la gauche. L’ordre est donné de battre en retraite. C’est alors que l’Aspirant Foch, le fils du général, rassemble sa section et, pour protéger notre retraite, se rue à la baïonnette avec ses hommes contre l’ennemi. C’est une effroyable mêlée, nos pauvres camarades disparaissent bientôt engloutis par les masses allemandes, mais grâce à leur dévouement nous avons pu prendre quelque avance ….. »
(Source : Le Collège SFX de Vannes au champs d’honneur 14-18)

Le second émane d'une lettre qu'adressa l'épouse du Maréchal au Chanoine Briel, brillant enseignant durant près de 50 années et emblématique Directeur du Collège Jésuite de St François-Xavier de Vannes, qui avait eu Germain comme élève entre 1903 et 1905 , à l'époque où son père - alors Colonel - commandait le 35e Régiment d'Artillerie. Après la guerre et jusqu'au décès de Foch, ce dernier et le Chanoine entretinrent des liens épistolaires réguliers et se rencontrèrent même à trois reprises au domicile parisien du Maréchal, leurs deux premiers rendez-vous constituant le contenu d’un opuscule d‘une soixantaine de pages dont je possède un exemplaire de la première édition - « Hommes et faits vus par le Maréchal Foch » - dont est extrait ce document .
Le Maréchal et son épouse bretonne avaient en effet conservé toute leur reconnaissance envers cet Ecclésiastique à la très forte personnalité à qui le Maréchal avait demandé, lors de l'inscription de Germain en classe de Seconde à la rentrée de 1903, « d'en faire quelque chose » (sic).
Mme Foch écrivit ceci:
" …..Ce matin-là Germain avait été envoyé en patrouille avec quelques hommes .... Il revint seul, très inquiet : il avait sans doute rencontré l'ennemi dans le bois où on l'avait envoyé . (Le brouillard, très épais, ne permettait de rien voir). Il paraissait très ému et cherchait le capitaine, pour lui rendre compte de sa mission ; c'est à ce moment qu'une balle l'aurait frappé à la tête, car il était debout, insouciant du danger, et ne cherchait pas à se protéger".
Sans doute le Maréchal, après avoir appris les circonstances des derniers instants de son fils, avait-il épargné à son épouse les détails trop cruels de cette disparition.

Germain se vit attribuer le 9 février 1915 la citation suivante à l‘ordre de l‘Armée:
« Dans la matinée du 22 août, envoyé en reconnaissance avec une partie de sa section, a surpris un détachement de uhlans et en a tué un grand nombre. Tué glorieusement à bout portant, après avoir montré beaucoup de calme, d’énergie et une insouciance complète du danger »
(Source : Revue La Saint-Maixentaise - en page 12 du n°52)
La 11e Cie à laquelle Germain appartenait fut quasiment décimée ce jour-là….

La guerre 14-18 n’épargna pas le Maréchal.
Outre son fils, ce même 22 Août 1914 son premier gendre , le Capitaine BECOURT, au 26e Bataillon de Chasseurs, était également tué à la tête de sa Compagnie à quelques dizaines de kilomètres de là, près de Mercy-le-Haut en Meurthe-et-Moselle.
Foch ne fut informé partiellement de ces nouvelles que le 9 septembre 1914, en pleine bataille de la Marne, sans savoir si ses fils et gendre étaient encore en vie et prisonniers ou décédés . Ce n’est qu’en 1915 qu’il eut confirmation pour Germain.
Son second gendre , le Colonel FOURNIER, quatre fois cité en 14-18 et chevalier de la Légion d'honneur (dont des descendants - les Fournier-Foch - habitent toujours le pays vannetais) devait décéder des suites de blessures de guerre, quelques semaines après le Maréchal.

Cordialement.
Jean-Yves