Mon cher Fabrice,
Après avoir parcouru l'album du sieur Bresson, autre moniteur de Châteauroux Vineuil, j'ai trouvé la même photo avec un supplément pas piqué des vers... Vous pouvez d'ailleurs en boire un à la mémoire de l'aïeul !
Le moniteur Bresson précise en effet "3 boches"... Donc Marc (pas Marcel) Est allé au front après son brevet, a collé 3 boches au tapis, et lors d'un entrainement de tir sur cibles, a percuté la planète dans les circonstances que l'on sait... Quand on sait ce qu'il fallait mettre sur la table, niveau capacités, pour flanquer un avion ennemi (de préférence) par terre, c'était de la graine d'as l'aïeul !!
D'où la médaille militaire et la croix de guerre à deux citations à l'ordre de l'armée...
En ce qui concerne la question concernant l'aile arrachée, il faut savoir que quand on opère un tir air/sol, on pique généralement vers la cible. Or, après le piqué, il faut remonter, donc on effectue ce qu'on appelle une "ressource", qui augmente mathématiquement, en fonction de l'angle et de la vitesse, le "facteur de charge" de l'avion. C'est à dire le poids de l'avion qui va peser sur lui même,et en particulier sur les ailes. C'est comme ça que les G positifs augmentent. Tout avion a un facteur de charge à ne pas dépasser. On en a vu plus d'un plier ses deux ailes dans la balade. Donc, comme le dit Claude, si le matos est, en plus,un peu fatigué, voilà le boulot... C'est une possibilité, pas une certitude, bien entendu...
Si l'aile a réellement cassé à 400m (1200 pieds), il venait d'effectuer sa ressource, et remontait... Dommage...
Voilà tout ce que j'ai sur ce brave homme, qu'il repose en paix, il a mérité ses ailes...
Amen.
Pascal.


