Forum PAGES 14-18

Re-re bonsoir,
J'ai une piste pour expliquer le petit nombre d'insignes et le grand nombre de brevets. Mais ce n'est qu'une piste. Je suppose qu'il y avait beaucoup de monde dans les écoles en novembre 1918. Que ces personnes ont pu passer leur brevet mais que leur vocation n'étant pas à rester dans l'armée, il n'y avait pas de raison de leur donner un insigne militaire.
Eutre interrogation : les aviateurs étrangers qui ont passé le brevet français - américains notamment - ont-ils eu droit à l'insigne ?
Une question en appelle souvent d'autres...
désolé
Didier

Bonsoir à tous,


Je vous invite à lire ces pages où toutes les explications sont données.

Insignes de poitrine : http://albindenis.free.fr/Site_escadril ... _metal.htm

Brevet "Papier" : http://albindenis.free.fr/Site_escadril ... papier.htm

Bien cordialement

Albin

Bonsoir à tous,

Merci Albin pour cet aiguillage....

Tout y est!!!! J'avais glissé sur ces pages!! Comme quoi, on ne lit jamais assez!!!!!!!

Maintenant qu'il y a un peu d'ordre chez macarons et brevets, je voudrais mettre en avant un autre élément.

Il y avait aussi la carte d'identité de pilote militaire d'avion.

Elle aussi était numérotée....

Cette carte devait être restituée lorsque le pilote était rayé du personnel naviguant.

Ce document semblait délivré par les régiments, mais quand est il apparu?

Bonne soirée à tous

Eric

Bonsoir à tous,
pour info, un petit article publié dans un hebdo... sportif en 1919, à Tours.
Didier

Bonsoir à tous,

suite de l'épisode : carte d'identité de pilote militaire et licence de la fédération aéronautique internationale.

http://albindenis.free.fr/Site_escadril ... ts_FAI.htm

C'est tout pour ce soir.

Bien cordialement

Albin

Comme d'habitude, si vous avez des documents pouvant compléter ces pages, pensez à moi.

Bonjour à tous,

Le brume du matin a poussé par le brouillard de la veille!!!!

Je reviens donc, à pas incertains, sur le sensible sujet des macarons!!!!

On peut semble t'il convenir que les macarons étaient des éléments mobiles qui pouvaient sauter de pilote en pilote.....

Derrière cet aspect règlementaire, il y a quelque chose que je n'arrive point à intégrer....

La vie des escadrilles étaient empreinte de fétichisme et de superstition. Dans l'esprit qui règnait, je me demande comment, un pilote pouvait recevoir le macaron d'un de ses pairs tué??????

Si l'on essaye de se projeter dans un tel contexte, en gardant à l'esprit la brève espérance de vie et tous ces morts qui jalonnaient le quotidien de ces hommes, peut on envisager que cette façon de gérer cette maigre pièce métallique ait pu être telle?

N'existe t'il finalement aucune liste d'affectation des macarons? Cela permettrait peut-être d'obtenir quelques certitudes....

Sur ce fragile fil, je vous souhaite une bonne journée

Eric

Bonjour à tous,

Bonjour Eric,

bien sûr qu'il existait des registres d'enregistrement des insignes de pilote militaire en école.
Les numéros étaient affectés par tranches aux différentes écoles,
d'ailleurs il y a eu quelques chevauchements car on trouve des numéros doubles. (ex 359 et 359 bis)
Un par école, seulement vous oubliez que la seconde guerre mondiale est passée par là.


Par exemple, pour le registre des mitrailleurs détenu par la base de Cazaux, l'ensemble des
archives de cette base a été détruit par le feu pour éviter qu'elles soient capturées par les allemands.
Pour ce cas, il est quasiment impossible de retrouver tous les noms dans le bon ordre.
Il faudrait reprendre l'intégralité de tous les dossiers militaires, une vie n'y suffirait pas !

Pour les registres qui vous intéresse,
à ma connaissance, aucun registre détaillant les n° d'insignes remis par ces écoles, n'a survécu.
Seul a été retrouvé à l'EM de Paris, le registre d'enregistrement des brevets "papier".
Comme tous ces brevets "Papier" étaient décernés par un organisme unique, l'inspection technique de l'aviation militaire,
il n'y avait qu'un seul registre. Ce registre est conservé au SHD section Air de Vincennes.

Un détail, je ne pense pas que l'on ait réaffecté un insigne de pilote décédé à un autre.
Question de décence et de supertition !
Je pense plutôt que cette pratique était utilisée lors les radiations définitives du personnel navigant
(sur demande de l'intéressé ou sur celle de l'autorité militaire)

C'est tout pour le moment.
Bien cordialement
Albin

Bonjour Albin, bonjour à tous,
le document que tu affiches en bas de ta page sur les licences et les brevets est aussi intéressant que peu connu. Il ne s'agit pas du brevet tel qu'on en parle mais d'une autorisation administrative fournie par les Mines. Il existait un permis de navigation pour les ballons, un permis de navigation pour aéroplanes, hydroaéroplanes, etc. et un brevet d'aptitude pour les pilotes. Ces nouveaux papiers découlent d'un décret du 7 décembre 1913 sur la navigation aérienne.
Je te fais suivre des photos d'exemplaires vierges et la demande de Robert de Bonnefoy visée par les Mines. A Tours, l'ingénieur des Mines était lui-même aviateur, Marcel Dubois, chef d'escadrille pendant le guerre et MPF.
amicalement
Didier

Bonjour
Cette discussion remonte à pas mal de temps déjà, mais peut-être que des infos plus précises ont été trouvées depuis. Pour ma part travaillant sur les aviateurs gardois tout élément m'intéresse. Je dispose de sa fiche matricule, que je peux mettre à disposition des personnes intéressées.
Bien cordialement
Jean-Luc Chapelier