Pour faire suite à la phrase, "le cruel chef de guerre Samory", dans le message publié par Ric concernant le général Edgard de Trentinian, (1851-1942) :
attention aux termes employés qui devraient se baser sur
une connaissance historique approfondie et contradictoire :
pour développer cette contradiction, je vous invite à visiter la page suivante
http://fr.wikipedia.org/wiki/Samori_Tour%C3%A9 Samory Touré, selon Wikipedia et surtout la page citée plus bas (
http://histoblog.oldiblog.com/?page=articles&rub=323426).
Notez la nuance avec votre terme
"cruel" : "Il (Samory Touré) devient un héros de la résistance contre le colonialisme et sera reconnu par ses ennemis comme un
redoutable guerrier".
Même si ce chef de guerre est accusé par certains, colonisateurs ou autres, d'avoir commis des actes répréhensibles, à placer également dans leurs contextes historiques, il reste encore aujourd'hui un personnage respecté par une grande partie de la population africaine ("héroïque réformateur pour les guinéens et les sénégalais, despote détestable pour les burkinés (burkinabés)").
On trouve dans les références bibliographiques de la page de Wikipedia citée ci-dessus des noms qui semblent contredire beaucoup d'accusations, par exemple :
-la revue "Présence africaine" créée en novembre-décembre 1947 par Alioune Diop, professeur de philosophie né au Sénégal, avec le soutien d'intellectuels, écrivains ou anthropologues, tels que Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Richard Wright, Albert Camus, André Gide, Jean-Paul Sartre, Théodore Monod, Georges Balandier ou Michel Leiris ;
-
le Centenaire du souvenir "Almami Samori Touré 1898-1998" organisé par le gouvernement guinéen, commémorant la résistance contre la pénétration coloniale française et les talents d'unificateur de Almami Samori Touré.
-...
Enfin par le biais d'un moteur de recherche on trouve quelques informations édifiantes :
-il semble que "nous sommes en présence d'une des études les mieux fouillées de l'histoire de l'Afrique de l'ouest" pour ceux qui voudraient approfondir
http://links.jstor.org/sici?sici=0008-3 ... nlargePage
-L’arrestation de Samori Touré est un évènement clé dans ces rapports tumultueux entre les militaires soudanais et les civils en charge du bon fonctionnement du pays, des colonies. L’argument principal de leurs prises de positions belliqueuses a toujours été l’objectif de sécurité pour le commerce, la mise en valeur des territoires. Ce but les amène à privilégier la destruction préventive de toute opposition, tout désordre potentiel. Fin 1898, l’empire de Samori Touré, leur dernier ennemi d’importance, tombe, et avec lui disparait la raison d’être de leur hégémonie sur les affaires soudanaises. Ainsi, Henri Gaden participe directement, avec la colonne qui met un point final à la lutte contre Samori Touré, à la « plus grande ironie de cette histoire »
http://sites.univ-provence.fr/~wclio-af ... Pend-32908
La "révolution dyula", Samory Touré un Napoléon en puissance pour l'Afrique de l'ouest, stoppé dans la création de son empire par l'impérialisme colonisateur ; le principal se trouve dans le lien ci-dessous, positif et négatif il me semble :
http://histoblog.oldiblog.com/?page=articles&rub=323426 "l'édification du Soudan français était impossible sans la mise en tutelle de l'ensemble des forces politiques locales".
Bref l'histoire vue sous différents angles peut donner "l'occasion de s'interroger sur les conséquences à long terme exercées par les partages coloniaux sur le présent et le devenir de l'Afrique".
Avec le recul nous pouvons, nous devons être vigilant mais aussi devenir le plus objectif possible
pour mieux vivre notre présent et surtout notre futur.
C'est à ces conditions que nos rapports avec les autres , dans tous leurs aspects, peuvent le mieux évoluer.
