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— 22 octobre 1916 : Débarque à Salonique 25.272 litres de pétrole destinés au Parc d'aviation n° 301 de Salonique.

• Journal des marches et opérations du Parc aéronautique de Salonique ― 15 juin ~ 1er déc. 1916 ― : Service historique de la Défense, Cote 26 N 95/4.

« 22 octobre 1916. — [...] Le Parc reçoit par le vapeur Arcturus 25.272 litres de pétrole. [...] » (p. num. 34).

— 25 novembre 1916 : Débarque à Salonique 555 caisses d’essence, soit 19.980 litres de pétrole desti-nés au Dépôt d’ingrédients du Parc d’aviation n° 301 de Salonique.

« 25 novembre 1916. — [...] Arrivage par le vapeur Arcturus de 555 caisses d’essence Avion, soit 19.980 litres, entreposés au Dépôt d’ingrédients du Parc. [...] » (ibid., p. num. 57).

— 29 novembre 1916 : Embarque à Salonique à destination de la France huit moteurs d’avion, quatre caisses pour avion et divers colis, le tout provenant du Parc d’aviation n° 301 de Salonique.

« 29 novembre 1916. — [...] Réexpédiés en France sur le vapeur Arcturus 8 moteurs, 4 caisses d’avions et plusieurs colis divers. [...] » (p. num. 59).

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— 28 août 1922 : Appareille de Beyrouth à destination de Constantinople avec à son bord les 1er et 2e Escadrons du 1er Régiment mixte de marche de cavalerie du Levant, appartenant aux Troupes fran-çaises du Levant.

• Journal des marches et opérations du 1er Régiment mixte de marche de cavalerie du Levant 29 janv. 1918 ~ 16 sept. 1922 – : Service historique de la Défense, Cote 4 H 258/2, p. num. 49.

« 28 août [1922]. ― Les 1er et 2e Escadrons, sous le commandement du chef d’escadron Lafouillade, embarquent sur le vapeur Arcturus à destination de Constantinople.

Composition du demi-régiment :

― 1er Escadron : lieutenant Chemidat, commandant ; lieutenant Perrin ; lieutenant Brau ; 141 hom-mes ; 118 chevaux ; 16 mulets.

― 2e Escadron : capitaine Legendre, commandant ; lieutenant Cavasso ; lieutenant Gervais ; 155 hom-mes ; 166 chevaux ; 16 mulets. »

Le cargo Arcturus, bâtiment allemand de 2.514 t., fut capturé en Août 1914 à Bordeaux avec le Consul-Horn (Le Temps, n° 19.425, Samedi 12 sept. 1914, p. 1 ; La Croix, n° 9.667, Vendredi 18 sept. 1914, p. 6, en rubrique « Sur mer » ― Liste des navires capturés ou retenus dans les ports français).

Ce bâtiment de prise fut affecté début 1915 à la Flottille des dragueurs des Dardanelles pour lui servir de base. Il était alors commandé par le lieutenant de vaisseau auxiliaire Louis Gustave GUFFLET, capi-taine au long-cours, inscrit au quartier de Marseille, n° 830 (Commandant de COURTOIS de LANGLADE : « Une flottille française aux Dardanelles (1915). Les Patrouilles en Méditerranée centrale (1917~1918) », préface du commandant Auguste Thomazi, Impr. Girouard & Richou, Saumur, 1936, p. 6).

En Décembre 1919, à la suite de modifications intervenues dans la composition de la flotte charbonnière de la Marine, le Ministre de la Marine donna l’Arcturus en gérance à la Compagnie des bateaux à vapeur du Nord, de Dunkerque, avec le Consul-Horn, l’Indret, l’Italia, le Le Bourget et le Saint-Médard (L’ Ouest-Éclair ― éd. de Nantes ―, n° 7.278, Samedi 20 déc. 1919, p. 4, en rubrique « Affaires maritimes ~ Marine de commerce »).

Avec le Consul-Horn (2.504 t.) et le Kypros, ex-Maine (376 t.), autres cargos de prise, ce navire fut mis en vente par le Service de la solde et des prises, le 25 juillet 1921 à Toulon, selon la procédure d’adju-dication publique sur soumissions cachetées (J.O. 15 juill. 1921, p. 8.261)

En Octobre 1922, alors affrété par l’État, l’Arcturus fut armé par des marins de l’État afin d’assurer les liaisons courantes avec l’Algérie et le Levant (L’Ouest-Éclair ― éd. de Caen ―, n° 7.673, Samedi 7 oct. 1922, p. 6, en rubrique « Affaires maritimes ~ Marine de commerce »).

Fin Avril-début Mai 1923, l’Arcturus fit un voyage à Salonique afin de rapatrier à Marseille les corps de soldats morts sur le front d’Orient et réclamés par leurs familles (L’Ouest-Éclair ― éd. de Caen ―, n° 7.867, Jeudi 19 avril 1923, p. 1). Le 23 novembre de la même année, venant de Beyrouth, il débarqua à Marseille les corps de soldats morts aux Dardanelles, en Macédoine et au Levant (Le Temps, n° 22.390, Vendredi 24 novembre 1922, p. 6, en rubrique « Dernières nouvelles »).

— GUFFLET Louis Gustave, né le 11 août 1870 à Bordeaux (Gironde) (Registre des actes de naissance de la ville de Bordeaux, Année 1870, Section 1, f° 37, acte n° 1.017), décédé le 19 janvier 1919 à l’Hô-pital militaire principal de Marseille (Bouches-du-Rhône). [Non déclaré « Mort pour la France »]

Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Marseille, n° 830 [Initialement inscrit au même quartier, f° et n° 1.791] ; lieutenant de vaisseau auxiliaire. Classe 1890, n° 505 au recrutement de Bordeaux.

• Fils de Michel Paul GUFFLET, né le 14 novembre 1829 à Bordeaux (Registre des actes de naissance de la ville de Bordeaux, Année 1829, Section 1, f° 169, acte n° 1.254), courtier d’assurances, et de Louise Laure TRÉBUCHET, née le 2 juin 1840 à Port-Louis (Île Maurice), sans profession. Époux ayant contrac-té mariage à l’Île Maurice, le 28 janvier 1860.

• Époux de Rose Jeanne DELON, avec laquelle il avait contracté mariage à Marseille, le 9 mars 1916.

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 décembre 1918 (J.O. 24 déc. 1918, p. 11.085), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « Lieutenant de vaisseau auxiliaire Gufflet (Louis-Gustave), Marseille n° 830 : capitaine au long-cours, trente ans de navigation, dont vingt et un comme commandant. A commandé pendant quarante-sept mois et demi de guerre le transport militarisé Arcturus. Dans toutes les missions qu’il a été appelé à remplir, aussi bien qu’au cours d’une navigation intensive dans des parages particulièrement dangereux et sous le bombardement de l’ennemi, a toujours montré les plus belles qualités d’entrain, de sang-froid et d’énergie qui lui ont permis, en maintes occasions, de tirer son navire de situations délicates. » ― Inscription emportant concession de la Croix de guerre avec palme.

L'officier en second du transport militarisé Arcturus
de mai 1915 à février 1916.

— BENOIT Ange Marie, né le 27 juin 1878 à l’Île-d’Arz (Morbihan), au lieu-dit Lan (Registre des actes de naissance de la commune de l’Île-d’Arz, Année 1878, f° 5, acte n° 13), décédé le 2 novembre 1951 à Vannes (Morbihan) y étant alors domicilié, au 6, rue Albert Ier.

• Fils de Jean Marie BENOIT, né le 23 août 1840 à l’Île-d’Arz, maître au cabotage, et de Marie Angèle LE TRÉHUIDIC, née le 22 mars 1852 à l’Île-d’Arz, sans profession. Époux ayant contracté mariage à l’Île-d’Arz, le 11 octobre 1871 (Registre des actes de mariage de la commune de l’Île-d’Arz, Année 1871, f° 5, acte n° 8).

• Petit-fils de :

― Jean François BENOIT, maître au cabotage, disparu en mer au large de l’Île d’Oléron dans la nuit du 24 au 25 janvier 1840 par suite du naufrage du chasse-marée Paul-Émile [Jug. Trib. civ. 1re inst. Vannes, 6 août 1840 (Registre des actes d’état civil de la commune de l’Île-d’Arz, Année 1840, f° 11, acte n° 44)], et de Marie Françoise MACHEFAUX, décédée le 23 juillet 1869 à l’Île-d’Arz, son épouse ;

― Joachim LE TRÉHUIDIC, maître au cabotage, et de Françoise Léocardie JOSSE, sans profession, décédée le 23 juillet 1869 à l’Île-d’Arz, son épouse.

• Époux de Louise Eugénie VIGEAN, avec laquelle il avait contracté mariage à Vannes (Morbihan), le 29 septembre 1942.

Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Vannes, n° 130. Enseigne de vaisseau de 1re classe auxi-liaire, puis lieutenant de vaisseau de réserve. Président de l’Association morbihannaise des pensionnés de la Marine marchande.

Admis au brevet de capitaine au long-cours (Théorie) en Juin 1905 (L’Ouest-Éclair ― éd. de Rennes ―, n° 3.028, Vendredi 23 juin 1905, p. 4).

En 1917, commandait le trois-mâts barque Marthe-Roux, de la Société en nom collectif Gillet et fils, dont le siège social était à Lyon (Rhône), au 9, quai de Serin, bâtiment coulé au moyen de charges ex-plosives, le 3 juillet 1917, au large de la côte algérienne, dans le N.N.-E. du cap Ivi, par le sous-marin allemand U-34 (Kapitänleutnant Johannes KLASING).

Par arrêté du Ministre des Travaux publics en date du 9 décembre 1917 (J.O. 12 déc. 1917, p. 10.052), nommé, à titre temporaire et pour la durée de la guerre, maître de port de 4e classe à Saint-Nazaire à compter du 1er janvier 1918.

Par arrêté du Sous-secrétaire d’État chargé des Ports, de la Marine marchande et des pêches en date du 18 janvier 1922 (J.O. 20 janv. 1922, p. 926), fut acceptée sa démission des fonctions de maître de port à Saint-Nazaire.

Par arrêté du Ministre des Travaux publics en date du 9 mai 1927 (J.O. 10 mai 1927, p. 4.959), nommé inspecteur de la navigation maritime de 4e classe à compter du 18 mai 1927. Affecté au port de Dun-kerque.

Par décret du 7 janvier 1932 (J.O. 9 janv. 1932, p. 268), nommé au grade de lieutenant de vaisseau dans la réserve de l’armée de mer. Port de Lorient.

□ Par décision du Ministre de la Marine marchande en date du 18 mai 1931 (J.O. 20 mai 1931, p. 5.545), lui fut accordé un témoignage officiel de satisfaction avec inscription au calepin « pour la très grande activité et la sûreté de jugement dont [il avait] fait preuve dans la constatation et l’évaluation des avaries causées aux bateaux de pêche de [sa circonscription] par les tempêtes du mois de septembre 1930. » Alors inspecteur de la navigation maritime de 3e classe, en service à Vannes depuis le 18 mai 1927 .

□ Par décret du 24 mai 1932 (J.O. 29 mai 1932, p. 5.688), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre du Mérite maritime.

□ Par décret du 12 juillet 1934 (J.O. 15 juill. 1934, p. 7.223 et 7.228), lui fut conférée la Médaille d’honneur des marins du commerce.

□ Par décret du 31 janvier 1937 (J.O. 4 févr. 1937, p. 1.466), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur. Reçu par Alphonse RIO, sénateur et ancien Ministre de la Marine marchande. Alors domicilié à Vannes, au 3, place Gambetta.

□ Par décret du 13 janvier 1938 (J.O. 16 janv. 1938, p. 735), promu au grade d’officier dans l’Ordre du Mérite maritime.