Forum PAGES 14-18

Bonjour,

A l'attention de Rutilius,

Le terme "acrimonie" que vous employez à mon égard et à mes propos "d'asséner" est tout à fait exact et approprié à la situation.

L'aspect "mauvaise humeur", qu'implique le mot acrimonie, vient de deux motifs, le premier d'un état naturel que l'éducation, ni les remontrances n'ont pu corriger, le second d'une divergence de fond avec vous.

En effet, je considère que le mauvais emploi d'un terme exige la correction, quelque soit l'autorité dont il émane. En l'occurence, je trouve que l'effort que vous avez fait pour fournir d'autres documents pour justifier l'emploi de l'appellation erronée est agaçant dans le principe, tout en reconnaissant que vous avez ainsi exhumé des faits intéressants, qui ont été omis dans l'historique du sous-marin Floréal présent dans le forum.

Pour moi, procéder de la sorte, est apporter une caution aux erreurs en les reproduisant. L'expérience montre que les journaux ne sont pas une source fiable, bien que très riche, et en ayant l'avantage de publier des informations qui n'apparaissent pas forcément dans les documents officiels. Ces derniers sont tout autant sujets à erreurs, qu'ils soient dans les archives ou pas, ou bien qu'ils émanent d'organismes officiels. C'est d'ailleurs bien connus, puisqu'il suffit de consulter le Journal officiel pour y trouver un nombre considérable de corrections et de modifications. Je comprends que pour un juriste, la vision est différente mais pas pour autant acceptable d'emblée pour le vulgum pecus dont je suis. Il est certain que nous ne trouverons pas de terrain d'entente sur ce point litigieux, ce qui n'empêche pas de continuer à enrichir le forum eu égard à l'excellence de vos contributions.

Cordialement.

Bonjour,

"A cette époque, le Département ordonna également l'utilisation du voilier-école Dolphin comme bâtiment-piège avec un 65 mm camouflé et un tube lance-torpilles de 381 mm débouchant près de l'étrave sous la flottaison.
Sous le faux nom de Marie-Eugénie, ce voilier accompagna les flottilles de pêcheurs jusqu'au jour où le Département décida de l'affecter au centre d'entraînement des équipes d'armement des navires de commerce à Brest.
Le capitaine de vaisseau Le Vavasseur, chef de division des patrouilles de Gascogne, protesta.
J'avais promis, écrivit-il au ministre, aux pêcheurs de La Rochelle, de les protéger lorsqu'ils chaluteraient au large.
Une première sortie a eu lieu le 4 décembre (1917) et le Dolphin - alias Marie-Eugénie - qui accompagnait le groupe, a eu l'occasion d'intervenir. L'administrateur de l'Inscription maritime m' a écrit "qu'attaqués par un sous-marin, dans la soirée du 6 décembre, les pêcheurs ont été efficacement protégés par la Marie-Eugénie " et ils l'ont prié de me demander le même convoyeur pour leur prochaine sortie.
Le Dolphin parti, je crains de ne pouvoir, même avec les petits chalutiers espagnols - seuls bâtiments dont je dispose - assurer la protection de ces pêcheurs.
La Marguerite VI et la Jeanne et Geneviève ont rejoint Brest. J'espérais garder le Dolphin comme bâtiment U...
L'état-major général répondit qu'il ne lui était pas possible de revenir sur la décision prise.''

Source : Amiral Lepotier, Bateaux-pièges, Editions France-Empire, 1964, Chapitre XIV, Mésaventures des voiliers-appâts, page 213 et 214.

Cordialement.

markab a écrit : ↑sam. juil. 16, 2022 5:38 am Bonjour,

Extrait de l"Historique des patrouilles de Bretagne et de la Loire du 1er septembre 1917 à la fin de la Guerre" - Lieutenant de vaisseau AUBIN - Ecole de Guerre navale - session 1923/1924 - GALLICA" :

Annexe 5 :


ESCADRILLE BRETAGNE LOIRE.jpg


A bientôt.

A bientôt.