Admis à l’
École navale le 5 octobre 1897 à la suite du concours organisé la même année, étant classé 8e sur une liste de 66 élèves
(Déc. min. 13 sept. 1897, J.O. 14 sept. 1897, p. 5.214).
Nommé au grade d’aspirant de 2e classe à compter du 1er août 1899, étant classé 16e sur une liste de 65 élèves
(Déc. min. 31 juill. 1899, J.O. 1er août 1899, p. 5.200).
En 1900, embarqué sur le croiseur
Iphigénie (École d’application des aspirants).
Promu au grade d’aspirant de 1re classe à compter du 5 octobre 1900, étant classé 16e sur une liste de 65 élèves
(D. 7 août 1900, J.O. 9 août 1900, p. 5.288). Attaché au port de Toulon
(J.O. 11 août 1900, p. 5.379).
Étant affecté à l’Océan pacifique à Nouméa
(J.O. 10 août 1900, p. 5.352), embarque sur le sur le croiseur
Protet, dans la
Division navale du Pacifique oriental.
Par décret du 23 septembre 1902
(J.O. 28 sept. 1902, p. 6.408), promu au grade d’enseigne de vaisseau.
Par décision ministérielle du 9 mars 1903
(J.O. 11 mars 1903, p. 1.548), désigné pour embarquer sur le contre-torpilleur
Javeline en essais à Lorient. En débarque en 1905.
En Février 1906, désigné pour embarquer comme second sur un torpilleur de la
2e Flottille de la Méditerranée (J.O. 6 févr. 1906, p. 821).
En Septembre 1906, désigné pour suivre, à compter du 1er octobre 1906, les cours de l’
École des torpilles, à Toulon
(J.O. 16 sept. 1906, p. 6.321).
En Août 1907, désigné pour embarquer comme torpilleur sur le cuirassé
Gaulois, dans l’
Escadre de la Méditerranée (J.O. 13 août 1907, p. 5.858).
Par décision ministérielle du 17 août 1907
(J.O. 22 août 1907, p. 6.074), lui est conférée la spécialité d’officier torpilleur.
En Juin 1908
(J.O. 24 juin 1908, p. 4.243), désigné au choix pour embarquer le 1er juillet 1908 sur le cuirassé
Marceau (École des marins torpilleurs).
Par décret du 30 juin 1910
(J.O. 2 juill. 1910, p. 5.691), promu au grade de lieutenant de vaisseau
(1er tour ; ancienneté).
En 1911 et 1912, embarqué en qualité d’instructeur sur le croiseur
Duguay-Trouin (École d’application des aspirants).
En Décembre 1912
(J.O. 4 déc. 1912, p. 10.181), désigné pour servir comme second à l’
Atelier central de la flotte, à Brest.
En 1914 et 1915, embarqué sur le croiseur cuirassé
Dupetit-Thouars.
Par décret du 10 novembre 1915
(J.O. 12 nov. 1915, p. 8.131), désigné au commandement d'un dragueur de mines, à Cherbourg.
En 1916, exerce le commandement du dragueur auxiliaire
Au-Revoir, ainsi que celui de la
1re Section de la
5e Division de la
4e Escadrille de patrouille de la Manche.
De Janvier 1917 à Octobre 1918, exerce le commandement du dragueur-canonnière
Espiègle.
Par décret du 3 août 1918
(J.O. 5 août 1918, p. 6.784), promu au grade de capitaine de corvette
(2e tour ; au choix).
En 1918 et 1919, exerce le commandement des
Patrouilles aériennes de Corse.
En 1919, attaché au cabinet du Ministre de la Marine.
Par décret du 25 septembre 1920
(J.O. 27 sept. 1920, p. 14.244), promu au grade de capitaine de frégate.
En 1920 et 1921, détaché en Allemagne à la
Commission de contrôle aéronautique interalliée.
Breveté pilote de dirigeable à compter du 24 décembre 1921
(J.O. 11 janv. 1922, p. 570).
Par décret du 18 juillet 1922
(J.O. 23 juill. 1922, p. 7.725), nommé au commandement du
Centre de dirigeables de Cuers-Pierrefeu.
En 1925, et jusqu’à fin Décembre de la même année, affecté au
Service central de l’aéronautique militaire du Ministère de la Marine.
Par décret du 4 mars 1926
(J.O. 5 mars 1926, p. 2.924), promu au grade de capitaine de vaisseau.
Par décret du 18 décembre 1927
(J.O. 19 déc. 1927, p. 12.769), nommé au commandement du croiseur
Primauguet.
Par décret du 13 juillet 1928
(J.O. 14 juill. 1928, p. 7.964), nommé au commandement du porte-avion
Béarn.
En 1931 et 1932, professeur à l’
École de guerre navale, à Paris, fonction qui lui valut d’être nommé officier d’académie
(Arr. 14 juill. 1932, J.O. 17 juill. 1932, p. 7.706 et 7.748).
Par décret du 4 août 1932
(J.O. 5 août 1932, p. 8.596), promu au grade de contre-amiral à compter du 13 août 1932.
Par décret du 5 août 1932
(J.O. 7 août 1932, p. 8.671), nommé major général à Sidi-Abdallah
(Bizerte). Rejoignit sa destination par le paquebot parti de Marseille le 18 septembre 1932 et prit ses fonctions dès son arrivée
(J.O. 14 août 1932, p. 8.874).
Par décret du 17 février 1934
(J.O. 18 févr. 1934, p. 1.635), nommé au commandement de la
Division navale du Levant.
Par décret du 10 mai 1936
(J.O. 13 mai 1936, p. 4.968), nommé major général à Brest.
Par décret du 25 février 1937
(J.O. 28 févr. 1937, p. 2.579 ; rectif. J.O. 3 mars 1937, p. 2.665), promu au grade de vice-amiral à compter du 1er mai 1937.
De 1937 à 1939, préfet maritime de la
1re Région maritime, à Cherbourg.
Par décret du 22 juillet 1937
(J.O. 28 juill. 1937, p. 8.513), promu au grade d’officier dans l’Ordre du Mérite maritime.
Le 15 juin 1939, promu au grade de vice-amiral d’escadre.
De 1939 à 1940, préfet maritime de la 4e Région maritime, à Bizerte.
Par un arrêté du Ministre de la Marine en date du 29 décembre 1939
(J.O. ... janv. 1940, p. ...), élevé à la dignité Grand officier dans l’Ordre de la Légion d’honneur.
Le 2 août 1940, placé dans la 2e Section du cadre des officiers généraux
(Réserve).
Par décret du 6 février 1950, nommé membre titulaire de la
Section militaire de l’
Académie de marine.
Distinctions honorifiques
□ Par décret du Président de la République en date du 31 décembre 1913 (J.O. 1er janv. 1914, p. 54), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
« Rivet (Eugène-Léon), lieutenant de vaisseau ; 16 ans 3 mois de services, dont 14 ans 3 mois à la mer. »
□ Par décision ministérielle du 30 juin 1916 (J.O. 5 juill. 1916, p. 5.933), lui est accordée une proposition extraordinaire pour le grade de capitaine de frégate dans les termes suivants :
« Lieutenant de vaisseau Rivet (E.-L.), commandant l’Au Revoir : a fait preuve des plus belles qualités de sang-froid et d’énergie, a fait ce qu’il était humainement possible pour sauver son bâtiment. ».
□ En Juillet 1916, cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 5 juill. 1916, p. 5.933) :
« Rivet (E.-L.), lieutenant de vaisseau, commandant l’Au Revoir : a fait preuve des plus belles qualités de sang-froid et d’énergie, a fait ce qu’il était humainement possible pour sauver son bâtiment. »
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 7 novembre 1920 (J.O. 9 nov. 1920, p. 17.939), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade d’officier dans les termes suivants :
« Rivet (Eugène-Léon), capitaine de frégate : officier de haute valeur, ayant fait preuve des plus belles qualités militaires dans tous les postes qu'il a occupés. S’est distingué par son énergie et son sang-froid comme comandant d’unités de dragage, et lors de la perte de deux bâtiments qu’il commandait. Deux citations. » .
□ Par décret du Président de la République en date du 3 juillet 1933 (J.O. 7 juill. 1933, p. 7.069), promu au grade de commandeur dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
« Rivet (Eugène-Louis), contre-amiral ; 35 ans 9 mois de services, dont 23 ans 2 mois à la mer en paix ou de services aériens ; 7 campagnes de guerre. Officier du 16 juin 1925. » (p. 7.070).
□ Par décret du Président de la République en date du 8 juin 1955 (J.O. 9 juin 1955, p. 5.825), élevé à la dignité Grand’Croix dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
« Rivet (Eugène-Léon), vice-amiral d’escadre ; 57 ans de service, dont 14 ans 9 mois dans la réserve. Grand officier du 1er janvier 1940. »