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JÉSUS-MARIA — Patrouilleur auxiliaire.

Publié : lun. juin 10, 2013 12:03 pm
par Rutilius
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Bonjour à tous,

[center]Récompenses posthumes[/center]

Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 11 juillet 1919 (J.O. 14 juill. 1919, p. 7.316 et 7.317), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants
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Re: JÉSUS MARIA - Patrouilleur auxiliaire

Publié : sam. juil. 05, 2014 12:56 pm
par Memgam
Bonjour,

"Les UB des Flandres opérèrent les destructions suivantes d'octobre 1915 à février 1916:

Le 9 novembre 1915, UB 17, enseigne de vaisseau Wenninger, caboteur français Jésus-Maria, 70 tx, par une torpille lancée en surface, de nuit dans les Hoofden".

Source : Arno Spindler, La guerre sous-marine, III, d'octobre 1915 à janvier 1917, Payot, 1935, page 110.

"Le 9 novembre, c'est le petit cordier Jésus-Maria, de vingt mètres de long - la taille d'une chaloupe - qui, par nuit noire et grosse houle, frappé à son poste de surveillance, coule avec tout son équipage ; et le UB17, rentrant à Zeebrugge, annonce triomphalement qu'il a détruit un grand torpilleur français : le seul succès de la flottille des Flandres dans ce mois !"

Source : A. Thomazi, La guerre navale dans la zone des Armées du Nord, Payot, 1925, page 97.

Cordialement.


JÉSUS-MARIA — Patrouilleur auxiliaire.

Publié : mar. juin 20, 2017 12:16 pm
par Rutilius
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Bonjour à tous,

Jésus-Maria – Patrouilleur auxiliaire, ex-cordier du port de Boulogne-sur-Mer – 1re Escadrille de la Flottille des chalutiers de la Manche, Dunkerque.


Le patrouilleur auxiliaire Jésus-Maria fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 10 août au 9 novembre 1915, jour de sa perte.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 749.].

Il avait pour numéro officiel 524 et pour numéro sémaphorique 2346 ; son indicatif d’appel radiotélégraphique était F.B.J. (Circulaire secrète du Ministre de la Marine du 23 août 1915 portant addition à la liste des numéros officiels des bâtiments de la flotte : Service historique de la Défense, Cote SS Y 304, p. num. 622).

Lors de sa perte, il était commandé par le maître de manœuvre Robert André Jean CARO, inscrit le 17 mai 1910 au quartier de Nantes, n° 16.947.

Ce bâtiment fut ultérieurement cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 15 janv. 1916, p. 437) :

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JÉSUS-MARIA — Patrouilleur auxiliaire.

Publié : mer. juin 21, 2017 1:02 am
par Rutilius
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Bonsoir à tous,


Le commandant du patrouilleur auxiliaire Jésus-Maria lors de la perte de ce bâtiment.


— CARO Robert André Jean, né le 22 août 1890 à Puiseaux (Loiret), au domicile de son grand-père maternel (Registre des actes de naissance de la commune de Puiseaux, Année 1890, f° 10, acte n° 34). Maître de manœuvre, inscrit le 17 mai 1910 au quartier de Nantes, n° 16.947 (*) ; classe 1910, n° 281 au recrutement de Nantes.

Fils de Charles Auguste Marius CARO, né le 5 février 1847 au Palais (Belle-Île, Morbihan) (Registre des actes de naissance de la commune du Palais, Année 1847, f° 3, acte n° 8) et décédé le 22 décembre 1906 à Nantes, percepteur des contributions directes, chevalier de la Légion d’honneur, et de Claire Octavie Julie PIERROT, née vers 1862 à ... (...), sans profession, son épouse. En 1890, époux domiciliés à Chablis (Yonne).

Petit-fils de Jean Martin Auguste CARO, né le 28 novembre 1808 au Palais et décédé le 22 décembre 1906 à Nantes, maître au cabotage puis capitaine au long-cours, et de Joséphine Aima RIBEAUCOURT, née le 19 mars 1820 au Palais, sans profession [Institutrice en 1847] ; époux ayant contracté mariage au Palais, le 21 février 1846 (Registre des actes de mariage de la commune du Palais, Année 1846, f° 3, acte n° 6).

Époux de Germaine Albertine Marie BEILLEVERT, née le 27 mai 1893 au Pèlerin (Loire-Inférieure – aujourd’hui Loire-Atlantique –) (Registre des actes de naissance de la commune du Pèlerin, Année 1893, f° 5, acte n° 27) et y décédée, le 1er septembre 1935, avec laquelle il avait contracté mariage au Pèlerin, le 1er juillet 1912 (Registre des actes de mariage de la commune du Pèlerin, Année 1912, f° 9, acte n° 15).

Fille naturelle de Cécile Anastasie BEILLEVERT, née le 14 janvier 1875 au Pèlerin (Registre des actes de naissance de la commune du Pèlerin, Année 1875, f° 2, acte n° 2) et y décédée, le 16 octobre 1932, cultivatrice [en 1893].

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Par décret du ... 1907 (J.O. 3 mars 1907, p. 1.746 et 1.748), bénéficiaire d’une bourse nationale de mérite. Admis au lycée de Nantes.

Obtient le 1er décembre 1912 le diplôme d’élève de la Marine marchande.

Lui est conféré le 31 mars 1913 le brevet de lieutenant au long-cours
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[center]Principaux embarquements antérieurs[/center]
— Trois-mâts barque Marthe-Marguerite (Armement Pitre-Rosier, Nantes). Armé au long-cours à Nantes, n° 539 ; désarmé à Nantes, n° 668. Embarqué à Nantes, le 19 mai 1910 ; débarqué à Nantes, le 14 novembre 1910. Matelot léger.

Trois-mâts Fort-de-France (Compagnie des chargeurs coloniaux, Le Havre). Armé au long-cours au Havre, n° 489 ; désarmé au Havre, n° 230. Embarqué au Havre, le 30 décembre 1912 ; débarqué au Havre, le 20 juin 1913. Lieutenant.

— Le même. Armé au long-cours au Havre, n° 310 ; désarmé au Havre, n° ... Embarqué au Havre, le 19 juillet 1913 ; débarqué au Havre, le 6 décembre 1913. Lieutenant.

[center]Distinctions[/center]
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 11 juillet 1919 (J.O. 14 juill. 1919, p. 7.316 et 7.317), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :

« Caro (Robert), 15947 Nantes, maître de manœuvre du cordier Jésus-Maria : a pris part pendant trois mois à des croisières périlleuses sur les bancs des Flandres. A disparu avec son bâtiment, torpillé par les Allemands, dans la nuit du 8 au 9 novembre 1915. Avait, par ses belles qualités de commandement et par l’exemple qu’il donnait en toutes circonstances, parfaitement organisé son bâtiment et fait de son équipage un équipage d’élite. »
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(*) Archives départementales de Loire-Atlantique, Quartier de Nantes, Matricules de 1883, Matricules des inscrits définitifs, Matelots de service et officiers mariniers, matricule n° 16.947, Cote 7 R 4/1246*, p. num. 181.