Re: TIJUCA Quatre-mâts barque Cie Bordes
Publié : dim. sept. 04, 2011 9:29 pm
Il ne semble pas que les deux photos présentées dans le journal Le Miroir puissent être attribuées au Tijuca de l'armement A.D. Bordes. Celui-ci étant un quatre-mâts barque en acier, on ne peut y voir, comme sur le cliché du haut, au milieu du navire, une voile ferlée entre sa bôme et sa corne, caractéristique d'une voile aurique (de forme trapézoïdale). Sur un navire à phares carrés, les voiles sont ferlées sur la vergue, perpendiculaire au mât et en hauteur. Un homme debout sur le pont ne peut se trouver à sa hauteur. Il peut s'agir d'un trois ou quatre mâts goëlette. Le gréement dormant, les superstructures ne correspondent pas non plus.
Quant à la deuxième photo, elle n'est pas non plus représentative de Tijuca. La barre que tient le timonier est beaucoup trop petite. Elle devait être double sur Tijuca. Le suroit que porte le matelot ne correspond pas à celui que portait les marins français. Quant à ce qui se trouve derrière le timonier, c'est visiblement un canot qui devait sur des bossoirs arrières et qui a du être soulevé par la mer et quelque peu endommagé. Tijuca ne portait pas de canot à cet endroit.
D'autre part, il ne me semble guère possible qu'un marin allemand, pendant les quarante-huit heures où les marins français ont été prisonniers, ait eu le temps de développer chimiquement à bord du sous-marin, des clichés pris volontairement à bord d'un navire sombrant.
Photo Lecoq, prise à bord de Tijuca, parue page 235 de Jean Randier, Hommes et Navires au Cap Horn, Hachette, 1966.

Quant à la deuxième photo, elle n'est pas non plus représentative de Tijuca. La barre que tient le timonier est beaucoup trop petite. Elle devait être double sur Tijuca. Le suroit que porte le matelot ne correspond pas à celui que portait les marins français. Quant à ce qui se trouve derrière le timonier, c'est visiblement un canot qui devait sur des bossoirs arrières et qui a du être soulevé par la mer et quelque peu endommagé. Tijuca ne portait pas de canot à cet endroit.
D'autre part, il ne me semble guère possible qu'un marin allemand, pendant les quarante-huit heures où les marins français ont été prisonniers, ait eu le temps de développer chimiquement à bord du sous-marin, des clichés pris volontairement à bord d'un navire sombrant.
Photo Lecoq, prise à bord de Tijuca, parue page 235 de Jean Randier, Hommes et Navires au Cap Horn, Hachette, 1966.
