Bonsoir à tous,
Les victimes de l’engagement avec des destroyers allemands survenu le 27 octobre 1916
— DÉNIEL Emmanuel Auguste, né le 4 novembre 1881 à Concarneau (Finistère) et y domicilié. Matelot de 2e classe sans spécialité, inscrit au quartier de Concarneau, n° 4.227 ; classe 1901, n° 1.807 au recrute-ment de Quimper.
• Fils de Jean DÉNIEL, né le 29 décembre 1845 à Fouesnant (Finistère), marin [journalier en 1868], et de Jeanne Anne Françoise SEILLANT, née le 16 janvier 1836 à Douarnenez (Finistère), « ménagère » [ouvrière en 1868] ; époux ayant contracté mariage à Concarneau, le 20 janvier 1868 (Registre des actes de mariage de la commune de Concarneau, Année 1868, f° 3, acte n° 6 – Registre des actes de naissance de la commune de Concarneau, Année 1881, f° 32, acte n° 185).
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 2 déc. 1916, p. 10.435) :
« Deniel (Emmanuel), matelot sans spécialité, Concarneau 4227, de l’Albatros : se trouvant à la barre de son bâtiment attaqué par des torpilleurs ennemis, est resté à son poste sous une première rafale d’obus. Tué à la deuxième rafale. »
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 12 décembre 1921 (art. 2 ; J.O. 24 déc. 1921, p. 14.007), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :
« Deniel (Emmanuel-Auguste), matelot sans spécialité, Concarneau 4227 : se trouvant à la barre de son bâtiment attaqué par des torpilleurs ennemis, est resté à son poste sous une première rafale d’obus. Tué, le 27 octobre 196, à la deuxième rafale. A été cité. »
— LE GALL Jean François Marie, né le 23 juin 1880 à Kérity (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) et y domicilié. Quartier-maître mécanicien, inscrit au quartier de Paimpol, n° 14.403 (Acte transcrit à Kérity, le 11 nov. 1916).
• Fils de François Marie LE GALL, né le 19 février 1844 à Tréguier (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), jardinier, et de Joséphine Émilie PORPÉ, née le 17 août 1844 à Kérity, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage à Kérity, le 20 juillet 1868 (Registre des actes de mariage de la commune de Kérity, Année 1868, f° 10, acte n° 9 – Registre des actes de naissance de la commune de Kérity, Année 1880, f° 13, acte n° 23).
Époux de Marie Yvonne JOUANJEAN, avec laquelle il avait contracté mariage à Kérity, le 8 juin 1907 (Ibid.).
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 2 déc. 1916, p. 10.435) :
« Le Gall (Jean-François-Marie), quartier-maître mécanicien, P. 14403, de l’Albatros : marin d’élite, tué à son poste de combat, lors de l’attaque de son bâtiment par des torpilleurs ennemis. »
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 12 décembre 1921 (art. 2 ; J.O. 24 déc. 1921, p. 14.007), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :
« Le Gall (Jean-François-Marie), quartier-maître mécanicien, Paimpol 14403 : marin d’élite. Tué à son poste de combat, le 27 octobre 1916, lors de l’attaque de son bâtiment par des torpilleurs ennemis. A été cité. »
— LE MIEUX Auguste Jean Ernest, né le 12 mars 1889 au hameau Boisnel, commune du Vast (Manche) et domicilié au Vast. Matelot de 1re classe chauffeur, venu de la Sainte-Jehanne , matricule n° 25.895 – 1 (Acte transcrit au Vast, le 4 sept. 1920).
• Fils d’Auguste Henry LE MIEUX, né vers 1854, forgeron, et de Marie Clémence Justine LE BUNETEL, née vers 1852, « ménagère » (Registre des actes d’état civil de la commune du Vast, Année 1889, f° 6, acte n° 11).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 8 octobre 1920 (J.O. 10 oct. 1920, p. 15.354), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille dans les termes suivants :
« Dans la nuit du 26 au 27 octobre 1916, frappé par un obus ennemi en se rendant à [son] poste de combat. Mort pour la France. [A] été cité. »
— MAZÉ Georges Marie, né le 29 juin 1889 à Brest (Finistère) et y domicilié. Matelot de 2e classe timonier, matricule n° 84.441 – 2 ; classe 1909, n° 1.396 au recrutement de Brest (Acte de décès établi à Boulogne-sur-Mer, le 27 oct. 1916, et transcrit à Brest, le 20 novembre 1916 : Registre des actes de décès de la ville de Brest, Année 1916, Vol. III., f° 80, acte n° 1.578).
• Fils d’Yves MAZÉ, né le 3 mars 1854 à Saint-Urbain (Finistère), chauffeur à l’Arsenal, et d’Anne BREUL, née le 6 juin 1863 à Braspart (Finistère) et décédée le 5 février 1907 à Brest, sans profession ; époux ayant contracté mariage à Landerneau (Finistère), le 30 mai 1882 (Registre des actes de mariage de la commune de Landerneau, Année 1882, f° 20, acte n° 38 – Registre des actes de naissance de la ville de Brest, Année 1889, Vol. II., f° 12, acte n° 808).
Époux de Marie Valentine ROUDAUT, née le 13 février 1894 à Saint-Marc – aujourd’hui quartier de la ville de Brest – (Finistère), avec laquelle il avait contracté mariage à Brest, le 25 janvier 1911 (Registre des actes de mariage de la ville de Brest, Année 1910, Vol. I., f° 26, acte n° 49).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 8 octobre 1920 (J.O. 10 oct. 1920, p. 15.354), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille dans les termes suivants :
« Dans la nuit du 26 au 27 octobre 1916, frappé par un obus ennemi en se rendant à [son] poste de combat. Mort pour la France. [A] été cité. »
— YSAMBART Charles, né le 23 février 1883 à Saint-Père-Marc-en-Poulet (Ille-et-Vilaine), village des Gastines, et domicilié à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine), décédé le 28 octobre 1916 à Boulogne-sur-Mer des suites de ses blessures. Matelot de 2e classe fusilier auxiliaire, inscrit au quartier de Saint-Malo, n° 4.262 (Acte établi à Boulogne-sur-Mer, le 30 oct. 1916).
• Fils d’Eugène Jean YZAMBART, né le 20 novembre 1841 à Saint-Père-Marc-en-Poulet, cultivateur, et de Marie Françoise Perrine Aline GAUDIN, née le 23 juin 1854 à Saint-Père-Marc-en-Poulet, femme de ménage (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Père-Marc-en-Poulet, Année 1874, f° 6, acte n° 9 – Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Père-Marc-en-Poulet, Année 1885, f° 3, acte n° 6).
Époux de Louise Armande GAMBERT, avec laquelle il avait contracté mariage à Saint-Malo, le 21 février 1914 (Ibid.).
□ Par arrêté du 30 novembre 1916 (J.O. 2 déc. 1916, p. 10.436), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :
« Isambart (Charles-François-Eugène), matelot sans spécialité S. M. 4262 : a courageusement servi sa pièce lors de l'attaque du Montaigne [lire : Albatros] par des torpilleurs ennemis. Est tombé mortellement blessé à la deuxième rafale. » Nomination comportant l’attribution de la Croix de guerre avec palme.