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Pistolet, ex-M 28 — Contre-torpilleur d’escadre du programme 1900. Construit à Nantes par Société anonyme des Ateliers et chantiers de la Loire selon un marché en date du 29 mai 1901. Ultérieure-ment qualifié de « torpilleur d’escadre ».

— De REINACH de WERTH Marie Joseph Maximilien, lieutenant de vaisseau, du port de Toulon. Nommé à ce commandement par une décision présidentielle du 5 juillet 1903 (J.O. 7 juill. 1903, p. 4.141). Commandement pris le 24 juillet 1903 (Annuaire de la Marine 1904, p. 796) à Lorient, où le bâtiment se trouvait alors en essais. Puis Escadre de l’Extrême-Orient (Annuaire de la Marine 1905, p. 807).

— BERTAUD Louis Félix, capitaine de frégate, du port de Toulon. Nommé à ce commandement par une décision présidentielle du 13 juin 1905 (J.O. 15 juin 1905, p. 3.674 ~ Annuaire de la Marine 1906, p. 816). Commandement pris par anticipation le 11 mai 1905 (Annuaire de la Marine 1907, p. 820).

— MORTENOL Sosthène Héliodore Camille, capitaine de frégate, du port de Brest. Nommé à ce com-mandement, ainsi qu’à celui de la 2e Flottille de torpilleurs des mers de Chine par une décision prési-dentielle du 25 mars 1907 (J.O. 27 mars 1907, p. 2.445). Commandement pris le 31 mai 1907 (Annuaire de la Marine 1908, p. 763).

— MARTIN d’ESCRIENNE Joseph Théodore Raoul, lieutenant de vaisseau, du port de Rochefort. Nommé à ce commandement par une décision présidentielle du ... Commandement pris le 10 août 1910 (Annu-aire de la Marine 1911, p. 781). Torpilleurs de Saïgon.

— De MARQUESSAC Jean Marie Pierre Arthur, capitaine de frégate, du port de Cherbourg. Nommé à ce commandement, ainsi qu’à celui des torpilleurs, des sous-marins et de la Défense fixe de Saïgon, par une décision présidentielle du 30 novembre 1911 (J.O. 2 déc. 1911, p. 9.536). Commandement pris le 6 février 1912 (Annuaire de la Marine 1913, p. 814).

— CASTAGNÉ Victor François Eugène, capitaine de frégate, du port de Rochefort. Nommé à ce com-mandement, ainsi qu’à celui de la Défense fixe de Saïgon, par un décret du 15 décembre 1913 (J.O. 15 déc. 1913, p. 10.847).

— MILLOT Jean Auguste, lieutenant de vaisseau, du port de Rochefort. Nommé à ce commandement par un décret du 24 avril 1916 (J.O. 27 avr. 1916, p. 3.580).

— DUROCH Henri Joseph Marie, lieutenant de vaisseau, du port de Toulon. Exerçait ce commandement début Mai 1918.

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Le torpilleur d’escadre Pistolet fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre :

— du 2 août au 22 mars 1916 ;
— du 25 avril 1916 au 30 octobre 1917 ;
— du 27 mai 1918 au 18 mars 1919.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 760.]

Ce bâtiment fut radié de la Liste de la flotte par une décision du Ministre de la Marine en date du 30 octobre 1919 (Bull. off. Marine 1919, n° 31, p. 588). Puis, avec neuf autres torpilleurs (Baliste, Chas-seur, Chevalier, Faune, Fronde, Rouable, Torpilleur 170, Torpilleur 281 et Torpilleur 298), il fut mis en vente le 6 mai 1901 par le Bureau des Domaines de Toulon selon la procédure d’adjudication pu-blique sur soumissions cachetées (J.O. 12 avr. 1920, p. 5.876).