MAINE - Compagnie des Chemins de Fer

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GENEAMAR
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Re: MAINE - Compagnie des Chemins de Fer

Message par GENEAMAR »

Bonjour à tous,

Une plaque de marbre est apposée dans la chapelle de Bonsecours à DIEPPE, et supporterait le nom de 29 victimes.
Une plaque est également apposée sur le mur de la Tour aux crabes, quai Henri IV à DIEPPE.
L'épave du Maine aurait été retrouvée par les "corsaires d'Ango", plongeurs de DIEPPE.

http://www.infos-dieppoises.fr/Archives ... rouvee.htm

Cordialement. Malou. :hello:
Cordialement. Malou
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Yves D
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Re: MAINE - Compagnie des Chemins de Fer

Message par Yves D »

Bonsoir Malou, bonsoir à tous
Le lien vers l'épave du Maine :
http://www.infos-dieppoises.fr/Archives ... rouvee.htm
Cdlt
Yves
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dbu55
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Re: MAINE - Compagnie des Chemins de Fer

Message par dbu55 »

Bonjour à toutes et à tous,

Un autre marin du MAINE :

ALOUJES Célestin né le 02/11/1891 à Colioure (Pyrénées-Orientales), Quartier Maître Fusilier- Décédé le 21/11/1917 (18 Ans) - Disparu en mer à bord du MAINE - Son nom figure sur une plaque commémorative "A la mémoire de l'équipage du vapeur MAINE" située Quai Henri IV à Dieppe (Seine-Maritime)

Cordialement
Dominique
Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sangs ne font plus qu'un [ Ferdinand Gilson, France, Figaro Magazine n°19053 du 05 nov. 2005 ]
olivier 12
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Re: MAINE - Compagnie des Chemins de Fer

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Complément sur le MAINE

Liste d'équipage


Image

Rapport du maître d’équipage

Je soussigné, Yves LESNE, capitaine au cabotage, maître d’équipage sur le vapeur MAINE affrété par l’Amirauté anglaise, déclare avoir appareillé de Newhaven pour Dieppe avec un complet chargement de munitions, escorté par le chalutier armé anglais SMEW.
Pris le quart au départ avec le capitaine. Suivi les routes côtières jusqu’à deux milles de Beachy Head, puis mis le cap au S30E.

Pare-mines mis en place à 21h00. Remis en route à 21h30.
Passé le quart au 2e capitaine à 21h45 et regagné ma cabine située sur bâbord avant. Etant rescapé deux fois de torpillages, sur l’AUVERGNE et le SUSSEX, j’ai mis ma ceinture de sauvetage avant de m’allonger.

A 22h20, je suis réveillé brutalement par une terrible explosion. Je saute sur le pont. Je ne vois personne et n’entends aucun cri. Tout l’arrière du navire est sous l’eau. Craignant une explosion du chargement, j’enjambe la lisse et saute à la mer. A l’instant même où je touche l’eau, une formidable explosion, accompagnée d’une lueur éclairante d’une extrême puissance, se produit et le contre-coup m’envoie à dix mètres de profondeur au moins.
Je remonte à la surface grâce à ma ceinture. Je suis seul au milieu de débris de planches et de ballots de couvertures.
J’appelle au secours pendant une heure, lorsque je suis aperçu et recueilli par le chalutier d’escorte sur lequel des soins me sont prodigués. Je suis blessé à la tête avec grande perte de sang et j’ai de nombreuses contusions.
Je suis ramené à Newhaven et admis à l’hôpital.

Pas plus en traversant le pont pour me jeter à la mer qu’en remontant à la surface, je n’ai eu connaissance d’autres membres de l’équipage. Ceux des hommes qui logeaient à l’avant comme moi n’ont pas eu le temps de sortir sur le pont et ont été engloutis avec le navire lors de la seconde explosion. Le navire a disparu en moins d’une minute.
Je ne dois la vie qu’à l’habitude de toujours porter ma ceinture de sauvetage.

J’ai tout lieu de croire que la première explosion était due à une torpille car le filet pare-mines était en place. C’est aussi l’avis du convoyeur.

En foi de quoi…. Etc

Conclusions de l’officier enquêteur

Il n’est pas possible d’assigner une cause certaine à la perte du navire. Même avec le filet pare-mines, le bâtiment n’était pas à l’abri d’une mine.
Il est certain qu’il y a eu deux explosions.
La première peut être celle d’une mine ou d’une torpille et la seconde celle de la cargaison. Mais la première peut aussi être celle d’une partie de la cargaison et la suivante celle de l’autre partie.
(nota : autrement dit, la perte du MAINE pourrait fort bien être accidentelle).

L’explosion a été entendue à Dunkerque situé à 150 km de distance.

(nota : selon des descendant actuels de marins embarqués sur MAINE, l’explosion a été aussi parfaitement entendue à Dieppe et leurs familles, habitant dans cette ville, ont tout de suite pensé qu’elles ne reverraient pas leurs hommes…)

Récompenses

Citation à l’ordre de la Brigade

LESNE Yves Capitaine au cabotage Dinan n° 240

« Pour le sang-froid et l’énergie dont il a fait preuve lors de la destruction de son navire par l’ennemi. A été grièvement blessé.
Déjà cité à l’ordre du Corps d’Armée à la suite du torpillage du SUSSEX et déjà torpillé sur AUVERGNE dont il était second capitaine. »

Note de Marine Paris au Sous-secrétaire d’Etat à la Marine Marchande

Le maitre d’équipage LESNE a seul été cité à l’ordre de la Brigade.
Le MAINE a été perdu suite à un évènement de guerre et tout son équipage a mérité le diplôme de « Mort pour la France ».
Mais une Croix de Guerre attribuée au navire serait contraire à la loi du 19 Juillet 1916 qui a créé cette distinction.

Cdlt
Dernière modification par olivier 12 le lun. févr. 05, 2018 11:43 am, modifié 1 fois.
olivier
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Yves D
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Re: MAINE - Compagnie des Chemins de Fer

Message par Yves D »

Pour visualiser le lieu du torpillage...

Image

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olivier 12
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Re: MAINE - Compagnie des Chemins de Fer

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Voici quelques documents tirés d'archives familiales et concernant le capitaine Mallet, du vapeur MAINE.

Une photo du capitaine Mallet et de son épouse

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Le capitaine sur le pont arrière de son navire

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Ses trois enfants

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Une lettre écrite le 25 Octobre 1917 à son épouse signalant que pour ce voyage il ne viendra pas faire escale à Dieppe.

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La lettre la plus émouvante, écrite la veille du naufrage, confiée à un camarade qui était sur la malle Newhaven-Dieppe, annonçant son arrivée à Dieppe le 21 Novembre. Cette lettre fut remise le 20 au soir à son épouse. Lorsqu'elle entendit l'explosion dans la nuit, elle pressentit qu'elle ne le reverrait plus.

Image

Tous mes remerciements à François Boulet, petit-fils du capitaine Mallet, qui m'a communiqué ces documents. Le capitaine Mallet se prénommait Jean Mathieu Augustin et signait toujours ses lettres Augustin.

Cdlt
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olivier
Rutilius
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Re: MAINE - Compagnie des Chemins de Fer

Message par Rutilius »


Bonsoir à tous,


■ Distinctions posthumes.


Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 13 mars 1921 (J.O., 20 mars 1921, p. 3.515), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :


Image

(p. 3.516)


Par arrêté du Ministre de la Marine du 20 mars 1922 (art. 1er ; J.O., 2 avr. 1922, p. 3.653), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur dans les termes suivants :


Image


Par arrêté du Ministre de la Marine du 20 mars 1922 (art. 2 ; J.O., 2 avr. 1922, p. 3.653), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur dans les termes suivants :


Image

(p. 3.657)
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: MAINE - Compagnie des Chemins de Fer

Message par Rutilius »


Bonsoir à tous,


Marins disparus le 21 novembre 1917 avec le cargo Maine. [28]


Jugement rendu par le 7 mars 1918 par le Tribunal civil de Dieppe et transcrit à Dieppe, le 22 juillet 1918 (Registre des actes de décès de la ville de Dieppe, Année 1918, f° 37, acte n° 430 bis).

Nota. : Le cargo Maine avait été armé au cabotage international en 1916 à Boulogne sur-Mer (Pas-de-Calais) sous le n° 253.


Marins du commerce. [23]


État-major. [5]


— MALLET Jean Mathieu, né le 30 juin 1870 à Agde (Hérault) et domicilié à Neuville-lès-Dieppe (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –). Capitaine ; capitaine au long-cours (Déc. min. 24 nov. 1898, J.O., 2 déc. 1898, p. 7.274), inscrit à Dieppe, n° 47.
Fils d’Esprit Désiré MALLET et de Marguerite Marie Philomène RIOLS. Époux de Jeanne Marie Marguerite HOLINGUE, avec laquelle il avait contracté mariage à Dieppe, le 28 octobre 1903.

— JACQUES Léon Joseph Paul, né le 24 mars 1873 à Rennes (Ille-et-Vilaine) et domicilié à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor), au 28, rue Charbonnerie. Second capitaine, inscrit au Havre, n° 351. Embarqué le 2 décembre 1916.
Fils de Léon Jean JACQUES et de Joséphine REU. Époux d’Amélie Marie Anne LETOURNEAU, avec laquelle il avait contracté mariage à Saint-Brieuc, le 16 janvier 1911.

— PELTIER Clément Baptiste Eugène, né le 1er avril 1874 au Mans (Sarthe) et domicilié à Neuville-lès-Dieppe (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –), 33, route d’Eu. Chef mécanicien, inscrit à Dieppe, n° 12. Embarqué le 2 décembre 1916.
Fils de Clément Eugène PELTIER et de Céleste ANGEVIN. Époux d’Adeline Joséphine Marie PLESSIS, avec laquelle il avait contracté mariage à Brest (Finistère), le 18 juin 1898.

— SIMON Léon Émile, né le 7 décembre 1867 au Havre (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et domicilié à Dieppe (– d° –). Deuxième mécanicien, inscrit à Dieppe, n° 21. Embarqué à Dieppe, le 28 juillet 1917.
Fils d’Hippolyte Rémy SIMON et de Louise Ludivine LECAUCHOIS. Époux de Joséphine Marie GARNIER, avec laquelle il avait contracté mariage au Havre, le 12 décembre 1893.

— BRAYER Albert Émile, né le 25 novembre 1880 à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et y domicilié. Troisième mécanicien, inscrit à Dieppe, n° 436. Embarqué le 2 décembre 1916.
Fils d’Émile Onésime Clovis BRAYER et d’Ernestine Blanche SAILLOT. Époux de Germaine Flora Alphonsine POULAIN, avec laquelle il avait contracté mariage à Dieppe (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –), le 2 décembre 1916.


Hommes d’équipage. [18]


— DELESTRE Alexandre Marie, né le 24 février 1882 à Dieppe (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et y domicilié. Premier chauffeur, inscrit à Dieppe, n° 74. Embarqué à Dieppe, le 28 mars 1917.
Fils d’Auguste Léon DELESTRE et de Rose Aimable Denise Désirée GIGOT. Époux de Corentine BRIGAUT, avec laquelle il avait contracté mariage à Chantenay, commune annexe de Nantes (Loire-Inférieure – aujourd’hui Loire-Atlantique –), le 26 octobre 1907.

— DELESTRE Léon Eugène Louis, né le 6 août 1874 à Dieppe (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et y domicilié. Chauffeur, inscrit à Dieppe, n° 981. Embarqué le 2 décembre 1916.
Fils d’Auguste Léon DELESTRE et de Rose Aimable Denise Désirée GIGOT. Époux de Charlotte Juliette MAULIER, avec laquelle il avait contracté mariage à Dieppe, le 4 mai 1898.

— DINET Robert Victor, né le 22 novembre 1903 à Dieppe (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et y domicilié. Mousse, inscrit à Dieppe, n° 840 P. Embarqué à Dieppe, le 16 mars 1917.
Fils d’Alexandre Augustin DINET et de Louise Victorine VILLIER. Célibataire.

— DOUVAL Pierre Marie, né le 1er janvier 1878 à Brélévenez – aujourd’hui quartier de Lannion – (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor) et domicilié à Dieppe (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –). Chauffeur, inscrit à Lannion, n° 3.179. Embarqué le 2 décembre 1916.
Fils de Louis DOUVAL et de Marie LE QUEVEN. Époux de Marie Joséphine LE MOULLEC, avec laquelle il avait contracté mariage à Ploumilliau (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor), le 8 octobre 1905.

— FREULLET Gaston Charles Alexandre, né le 14 juillet 1882 à Dieppe (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et y domicilié. Graisseur, inscrit à Dieppe, n° 293. Embarqué à Dieppe, le 8 janvier 1917.
Fils de Gaston Ernest Léon FREULLET et de Louise Adelaïde BRUILLY. Époux de Marie Félicie REDDLEM, avec laquelle il avait contracté mariage à Dieppe, le 19 octobre 1905.

— GAPENNE Vincent Théodore, né le 5 mars 1889 au Tréport (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et domicilié à Dieppe (– d° –). Matelot, inscrit à Dieppe, n° 349. Embarqué le 2 décembre 1916.
Fils de Vincent Charles Léopold GAPENNE et de Marie Reine Élisa GARBEDO. Époux de Marie Jeanne Augustine PATRU, avec laquelle il avait contracté mariage à Dieppe, le 14 mars 1911.

— HAMON Pierre Marie, né le 28 octobre 1881 à Pleurtuit (Ille-et-Vilaine) et domicilié à Dieppe (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –). Matelot timonier, inscrit à Saint-Malo, n° 429. Embarqué le 2 décembre 1916.
Fils de Pierre Marie HAMON et de Marie Ange LEMÉ. Époux de Caroline Louise AUMONT, avec laquelle il avait contracté mariage à Cancale (Ille-et-Vilaine), le 8 décembre 1909.

— HESRY Alexandre Marie, né le 22 novembre 1872 à Saint-Jacut-de-la-Mer (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor) et domicilié à Dieppe (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –), rue Houard. Matelot, inscrit à Dinan, n° 6.467.
Fils de Jacques HESRY et d’Eulalie HERVÉ. Époux de Marie Eugénie BACHELOT, avec laquelle il avait contracté mariage à Saint-Jacut-de-la-Mer, le 22 août 1902.

— LADOUCETTE Armand Léon, né le 12 juin 1876 à Dieppe (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et y domicilié. Matelot, inscrit à Dieppe, n° 18. Embarqué le 2 décembre 1916.
Fils d’Alfred Antoine LADOUCETTE et de Marie Joséphine BENOIST. Époux de Lucie Noémie Désirée CHAMBELAN, avec laquelle il avait contracté mariage à Dieppe, le 18 novembre 1903.

— LE CORRE Yves Marie, né le 18 février 1886 à Pontrieux (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor) et domicilié à Troguéry (– d° –). Chauffeur, inscrit à Paimpol, n° 6.322. Embarqué le 2 décembre 1916.
Fils de Jacques LE CORRE et de Jeanne Yvonne THOMAS. Époux de Marie Eugénie BERTHOU, avec laquelle il avait contracté mariage à Troguéry, le 12 février 1912.

— LE CRUBIÈRE Joseph Marie, né le 6 avril 1879 à Hénanbihen (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor) et domicilié à Dieppe (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –), au 16, place du Moulin à Vent. Matelot, inscrit à Saint-Brieuc, n° 7.572.
Fils de Joseph LE CRUBIÈRE et de Françoise NOURY. Époux de Cécile Marie VEHAN, avec laquelle il avait contracté mariage à Erquy (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor), le 27 juin 1911.

— MUGRIDGE Charles, né le 9 août 1874 à Newhaven (Royaume-Uni) et domicilié à Dieppe (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –). Interprète. Embarqué à Dieppe, le 8 janvier 1917.
Fils de George MUGRIDGE et d’Élizabeth BOLLEU. Époux de Berthe Charlotte MATHOREL, avec laquelle il avait contracté mariage à Dieppe, le 18 octobre 1896.

— NEVEU Édouard Auguste, né le 7 septembre 1887 à Rouen (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et domicilié à Dieppe (– d° –). Chauffeur, inscrit à Dieppe, n° 292. Embarqué le 2 décembre 1916.
Fils d’Arthur Augustin NEVEU et de Marie Louise Émélie OUIN. Époux d’Angelina Émilienne Augustine ROGER, avec laquelle il avait contracté mariage à Dieppe, le 3 novembre 1906.

— PIERRE Jean François, né le 17 octobre 1883 à Plélo (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor) et domicilié à Châtelaudren (– d° –). Chauffeur, inscrit à Saint-Brieuc, n° 3.514. Embarqué le 2 décembre 1916.
Fils de Jean François PIERRE et de Marie Françoise LE MOHANTE. Époux d’Anne Marie Louise LE LALLEU, avec laquelle il avait contracté mariage à Châtelaudren, le 5 octobre 1907.

— RAULT Eugène Hippolyte Marie, né le 14 novembre 1871 à Plouër-sur-Rance (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor) et domicilié à Dieppe (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –), au 36, rue Saint-Rémy. Matelot cuisinier, inscrit à Dinan, n° 2.548. Embarqué le 2 décembre 1916.
Fils de Pierre RAULT et de Jeanne COURTEL. Époux d’Adeline Alexandre Augustine FRÉVILLE, avec laquelle il avait contracté mariage à Dieppe, le 17 décembre 1912.

— RICHARD Charles, né le 9 janvier 1892 à Ifs (Calvados) et domicilié à Ouistreham (– d° –). Graisseur, inscrit à Caen, n° 6.353. Embarqué à Newhaven (Royaume-Uni), le 19 novembre 1917.
Fils d’Alphonsine Eugénie RICHARD. Célibataire.

— SQUÉREN François Yves Marie, né le 5 juillet 1881 à Plougrescant (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor) et domicilié à Dieppe (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –). Chauffeur, inscrit à Tréguier, n° 3.505. Embarqué le 2 décembre 1916.
Fils de Jean Marie SQUÉREN et de Marie Olive NICOLE. Époux de Léontine Blanche LEBLOND, avec laquelle il avait contracté mariage à Dieppe, le 24 février 1913.

— SIMON Pierre Marie Guillaume, né le 12 juillet 1881 à Pleuhiden-sur-Rance (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor) et y domicilié. Chauffeur, inscrit à Dinan, n° 26.581. Embarqué le 2 décembre 1916.
Fils de Guillaume SIMON et d’Hélène PÉPIN. Époux d’Alphonsine ÉGALAN, avec laquelle il avait contracté mariage à Pleuhiden-sur-Rance, le 26 novembre 1906.


Marins de l’État. [5]


— ALOUJES Célestin Simon François, né le 2 novembre 1891 à Collioure (Pyrénées-Orientales) et y domicilié, Quartier-maître fusilier, inscrit à Port-Vendres, n° 1.397. Embarqué à Dieppe, le 5 novembre 1917.
Fils de Simon ALOUJES et de Rose MARGAIL. Époux de Madeleine FRANCIS, avec laquelle il avait contracté mariage à Collioure, le 20 septembre 1916. Célibataire.

― HOORNAERT Charles Louis Auguste, né le 11 février 1891 à Virandeville (Manche) et domicilié à Roubaix (Nord), Quartier-maître électricien T.S.F., Direction du port de Cherbourg, Matricule n° 32.800 – 1 (– d° –). Embarqué à Dieppe, le 1er juin 1917.
Fils de Louis Alfred HOORNAERT et de Louise Caroline AMIOT. Célibataire.

― JACQ Henri, né le 30 juillet 1894 à Roscoff (Finistère) et y domicilié, Matelot de 2e classe canonnier, A.M.B.C. de Dieppe, Matricule n° 108.075–2. Embarqué à Dieppe, le 16 décembre 1916.
Fils de François JACQ et de Thérèse LE BORGNE. Célibataire.

― PINABEL Alexandre Auguste Léon, né le 3 septembre 1898 à Tourlaville (Manche) et y domicilié, Matelot de 3e classe sans spécialité, A.M.B.C. du Havre, inscrit à Cherbourg, n° 3.603 (– d° –). Embarqué à Dieppe, le 13 septembre 1917.
Fils de François Auguste PINABEL et de Léontine LE JUEZ. Célibataire.

— THIMOTHÉE Albert Jean, né le 9 mai 1899 à Hainneville – aujourd’hui Équeurdreville-Hainneville – (Manche) et domicilié à Querqueville (– d° –), Apprenti-marin, Marine du Havre, Matricule 44.306 – 1 (– d° –). Embarqué à Dieppe, le 13 septembre 1917.
Fils d’Albert THIMOTHÉE et de Jeanne Marie MAINGUY. Célibataire.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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tamtamre
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Re: MAINE - Compagnie des Chemins de Fer

Message par tamtamre »

Bonjour à tous,

Une plaque de marbre est apposée dans la chapelle de Bonsecours à DIEPPE, et supporterait le nom de 29 victimes.
Une plaque est également apposée sur le mur de la Tour aux crabes, quai Henri IV à DIEPPE.
L'épave du Maine aurait été retrouvée par les "corsaires d'Ango", plongeurs de DIEPPE.

http://www.infos-dieppoises.fr/Archives ... rouvee.htm

Cordialement. Malou. :hello:
Le lien du site des Corsaires d'Ango qui ont retrouvé le cargo "Maine"
http://www.corsairedango.fr/epaves/main ... e_1-6.html
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olivier 12
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Re: MAINE - Compagnie des Chemins de Fer

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Complément sur torpillage du MAINE (Archives anglaises)

Le navire possédait la TSF.
Capitaine Jean MALLET Agde 223

MAINE transportait :

- 522 tons de munitions
- 5 tonnes de matériel médical
- 76 tonnes de couvertures

Au moment du torpillage, à la position 50°17 N et 00°42 E, à 22h20 le navire faisait route à 7 nœuds au S20E. A la passerelle se trouvaient le capitaine, le 2e capitaine, le timonier et le signaleur anglais. Seul le feu arrière était allumé.

Tous les documents confidentiels ont été perdus avec le navire.

- 35 hommes à bord dont 29 Français + 1 Naval Signalman, PURSEY F. SHORT,
+ 5 passagers suivants
- Captain HARRIS
- Sergeant BRENNER
- Private BIRD
- Private MOYLE
- 1 private from N.C.O

1 seul survivant recueilli par le patrouilleur auxiliaire SMEW.

D’après le patron du SMEW qui escortait MAINE, il y a eu deux explosions. La première a eu lieu au milieu du navire. La seconde a provoqué une flamme terrifiante de 100 pieds de hauteur avec des milliers de projectiles volant au dessus du SMEW. Ce sont évidemment les munitions de la cargaison qui ont explosé.
SMEW a exploré les lieux pendant deux heures en utilisant son petit youyou. Un seul homme a été repêché.

Les déclarations faites par le survivant ne lui sont pas personnelles et ne sont qu’approximatives puisque celui-ci était assoupi au moment de l’accident. Néanmoins, il venait de quitter le quart et connaissait, pour la faire presque journellement, la route suivie. En sa qualité de capitaine au cabotage, ses données sur le lieu de l’accident doivent être assez exactes.
Le chalutier escorteur pourrait rectifier si besoin, bien qu’il semble anormal qu’il ait fallu près d’une heure pour se rendre sur les lieux. Au surplus, l’escorteur a fait à l’Amirauté un rapport sur les évènements qui sera envoyé aussitôt que possible à Monsieur le Commandant de la Marine à Dieppe.
Le déposant, qui est déjà rescapé de deux torpillages, opine pour le torpillage, mais son opinion ne paraît être qu’une impression. A noter la lueur très puissante produite par la première explosion. Aucune fumée, autant qu’il a pu en juger.
A part l’explosion du JULES VERNE, dont les coordonnées ne sont pas exactement connues, aucun champ de mines n’a été signalé dans les parages immédiats. En raison du temps et de la mer, la vitesse réduite rendait les circonstances favorables pour un torpillage.

Ce cas présent démontre l’importance pour les équipages d’observer le règlement concernant le port des ceintures de sauvetage. Lesné lui doit la vie.

Cdlt
olivier
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