Bonjour à tous,
Officier marinier du patrouilleur Lamproie
— DAVID Louis Théogène Aristide Joseph, né le 8 novembre 1892 à Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire) (Registre des actes de naissance de la commune de Doué-la-Fontaine, Année 1892, f° 10, acte n° 47), décédé le 14 février 1947 à La Rochelle (Charente-Inférieure — aujourd’hui Charente-Maritime) (Ibid.). Négociant (1920).
Second maître de manœuvre, officier en second. Matricule n° 111.175 au 2e Dépôt des équipages de la flotte, à Brest.
[Classe 1912, n° 2.222 au recrutement de Rennes. Engagé volontaire pour trois ans à la mairie de Nantes le ... avril 1913. Incorporé à compter du 9 avril 1913 au 3e Régiment de cuirassiers ; arrivé au corps et cavalier de 2e classe le 12 avril 1913, matricule n° 2.134. Parti au front le 2 août 1914. Entré le 10 septembre 1914 à l’Hôpital n° 1 de Pontivy (Morbihan) ; en sort le 16, bénéficiant d’une convalescence d’une durée d’un mois. Rentré au dépôt le 15 octobre 1914. Reparti au front le 9 décembre 1914. Nommé brigadier le 9 février 1915. En Juillet 1915, en position de détachement au 4e Groupe cycliste en qualité d’agent de liaison. Promu maré-chal des logis le 5 août 1915.
Passé au 2e Dépôt des équipages de la flotte, à Brest, le 13 octobre 1916 ; arrivé au corps ledit jour, quartier-maître temporaire, matricule n° 111.175 – 2 ; admis à l’École des chefs de quart. Nommé quartier-maître chef de quart à compter du 1er janvier 1917. Promu au grade de second maître de manœuvre à comp-ter du 1er avril 1918 (J.O. 29 avr. 1918, p. 3.786), étant embarqué sur le patrouilleur Lamproie, dans la 7e Escadrille de patrouille de Gascogne. Renvoyé dans ses foyers le 20 août 1919 avec la classe 1912. Passé le 21 juin 1921 dans la réserve de l’Armée de mer, étant affecté au 2e Dépôt des équipages de la flotte, matricule n° 713.]
• Fils de Louis Onésime Marie DAVID, né le 18 janvier 1860 à Doué-la-Fontaine (Registre des actes de naissance de la commune de Doué-la-Fontaine, Année 1862, f° 2, acte n° 3), représentant de commerce (1889) [Directeur de la Société des fours à chaux de Lormandière (1918)]. Et de Valentine Victorine Marie THORET, née le 30 septembre 1864 à Derval (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlantique) (Registre des actes de naissance de la commune de Derval, Année 1864, f° 15, acte n° 75), sans pro-fession [Institutrice (1889)]. Époux ayant contracté mariage au Cellier (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlantique), le 19 août 1889 (Registre des actes de mariage de la commune du Cellier, Année 1889, f° 5, acte n° 7).
• Époux en premières noces d’Adèle Louise Yvonne DURAND, née le 28 octobre 1891 à Bayonne (Basses-Pyrénées — aujourd’hui Pyrénées-Atlantiques) (Registre des actes de naissance de la ville de Bayonne, Année 1891, f° x, acte n° 438), décédée le ... [< 1920] à ... (...), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage à Ciboure (– d° –) (Ibid.), le 10 juin 1918.
• Époux en secondes noces de Louise Marie Zoé MALPAS, née le 28 janvier 1902 à Lille (Nord) (Registre des actes de naissance de la ville de Lille, Année 1902, f° 140, acte n° 472), décédée le 1er février 1974 à Paris (XIIe Arr.) (Registre des actes de décès du XIIe arrondissement de la ville de Paris, Année 1974, f° 28, acte n° 266), avec laquelle il avait contracté mariage à Paris (VIIIe Arr.), le 13 août 1920 (Registre des actes de mariage du VIIIe arrondissement de la ville de Paris, Année 1920, f° 37, acte n° 1.238), union dissoute par un jugement prononcé le 20 juillet 1938 par le Tribunal civil de 1re instance de Rennes (Ibid.).
Distinctions honorifiques
□ Cité le 1er février 1915 à l’ordre de la 4e Division de cavalerie dans les termes suivants : « DAVID (Louis), cavalier au 3e Régiment de cuirassiers, qui, de sa propre initiative, a prodigué ses soins aux blessés sans souci d’un feu d’artillerie intense et est resté cinq heures consécutives après la relève de ses camarades pour continuer la mission qu’il s’était imposée. » (Ordre n° 12). Citation emportant con-cession de la Croix de guerre avec étoile d’argent.
□ A raison des missions d’agent de liaison qu’il avait accomplies devant Angres (Pas-de-Calais) en Juillet 1915, objet, le 12 mai 1916, d’une proposition d’attribution de la Médaille militaire dans les termes sui-vants : « Pendant les quatre jours où il a assuré ce service, le brigadier David s’est fait remarquer par son sang-froid, son intelligence de la situation tactique et ses qualités d’initiative. En particulier, le 14 juillet, au cours d’un bombardement violent d’artillerie ennemie de tout calibre qui causait des pertes sérieuses à la garnison et comblait en partie les boyaux pendant plusieurs heures, le brigadier David s’est multiplié courageusement pour assurer la liaison avec son escadron et aussi avec les unités voisines, toutes les communications téléphoniques étant coupées. » (« Guerre 1914-1918. Livre d’or des anciens élèves du lycée de Rennes. », Imprimeries Oberthur, Rennes, 1922, p. 255.)
□ Cité le 18 décembre 1916 à l’ordre du régiment dans les termes suivants : « Le maréchal des logis David (Louis), du 3e cuirassiers (passé quartier-maître temporaire à l’École des chefs de quart) : Pour avoir assuré des liaisons particulièrement difficiles et dangereuses sous un violent bombardement, le 14 juillet 1915. » (op. cit.) Citation emportant adjonction d’une étoile de bronze à la Croix de guerre.
□ Objet, le 30 avril 1918, d’un témoignage officiel de satisfaction du Ministre de la Marine ainsi rédigé : « Après avoir examiné le dossier transmis le 16 avril au sujet de la V. 40, j’accorde un témoignage officiel de satisfaction au chef de quart David (Louis Th.), second du patrouilleur Lamproie : Pour l’ habileté professionnelle et le dévouement dont il avait fait preuve au cours des manœuvres très pé-rilleuses nécessitées par le sauvetage du Chasseur de sous-marins n° 40. » (op. cit.)
_________________________________________________________________________________________
• Le Nouvelliste de Bretagne, n° 100, Jeudi 17 juin 1920, p. 4.

- L.N.B. 17-VI-1920 - .jpg (90.55 Kio) Consulté 13 fois