Re: SAINT-JEAN
Publié : sam. déc. 13, 2014 11:17 pm
Bonsoir à tous,
■ Historique (complément).
— 22 mars 1918 : Avec le patrouilleur auxiliaire Wimereux, recueille les survivants de l’équipage du cargo Saint-Jean-II, de la Société navale de l’Ouest, torpillé par le sous-marin allemand UB-50 (Kapitänleutnant Franz Becker) à 61 milles dans le N.-W. du Cap Bon, alors qu’il allait de Bizerte à Messine.
• Patrouilleur Saint-Jean – alors commandé par le premier maître de timonerie Jean Marie GRALL –, Journal de navigation n° 2 / 1918 – 19 mars ~ 8 juin 1918 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 452, p. num. 450 et 451.
« Vendredi 22 mars 1918.
[...]
12 h. 00 – Appareillage du quai de la Gare.
12 h. 25 – Sorti du port de Bizerte.
16 h. 00 – ...
16 h. 55 – 8 milles au Nord du [sémaphore] du cap Blanc. Reconnu le vapeur Saint-Jean-II. Pris escorte à tribord arrière. Filé le loch. Commencé les zigzags.
17 h. 30 – ...
20 h. 00 – ...
22 h. 00 – Constaté la disparition du loch et d'une partie de la ligne.
23 h. 30 – Entendu une détonation dans la direction du Saint-Jean-II qui laisse tomber à la mer sa bouée lumineuse. Aperçu une épaisse colonne de fumée et fait route sur lui comme il embardait sur la droite. Le navire disparaît au bout de deux minutes. Ayant mis l’équipage aux postes de combat, pris les dispositions pour opérer le sauvetage. Recueilli deux hommes sur un radeau : 1°) Lamarre Arsène, capitaine au cabotage, 1er lieutenant du Saint-Jean ; 2°) Brun Edmond, matelot canonnier. Exploré le lieu du sinistre pendant une heure parmi les épaves. Trois hommes du Saint-Jean-II sont manquants.
[En marge : « Position du torpillage : L. = 37° 55' N. ; G. = 10° 33' E. »
« P.M. : En embarquant le youyou, le matelot canonnier Jaudart s'est blessé au doigt. »]
Samedi 23 mars 1918.
Wimereux a sauvé 22 hommes.
0 h. 30 – Abandonné les recherches. Signalé à Friedland et Wimereux de faire route sur Bizerte. Ligne déployée : vitesse, 7 nœuds. [...] »