IMÉRÉTHIE ― Paquebot mixte ― Compagnie de navigation Paquet (1903~1916).
Publié : ven. mars 25, 2011 1:59 am
Bonjour à tous,
■ Historique (complément).
― Juillet 1914 : Affecté à la ligne Tunisie ~ Algérie ~ Maroc en remplacement de l’Anatolie.
■ Historique (complément).
― Juillet 1914 : Affecté à la ligne Tunisie ~ Algérie ~ Maroc en remplacement de l’Anatolie.
• Le Journal des transports, n° 29, 18 juillet 1914,
p. 351, en rubrique « Transports maritimes ».
p. 351, en rubrique « Transports maritimes ».
« Le paquebot Iméréthie de la Compagnie Paquet, qui effectue le service hebdomadaire Oran ~ Tanger ~ Casablanca, va desservir, en remplacement de l’Anatolie, la ligne Tunisie ~ Algérie ~ Maroc. Le Chaouia, de la ligne Marseille-Maroc, naviguera à sa place sur cet itinéraire. »
― 3 avril 1916 : Est abordé dans la nuit du 2 au 3 avril 1916 au cap Bou el Ham par le croiseur protégé Cassard qui tente de le prendre en remorque afin de l’échouer, mais coule par 20 mètres de fond à 10 milles au Sud de Larache.
― 3 avril 1916 : Est abordé dans la nuit du 2 au 3 avril 1916 au cap Bou el Ham par le croiseur protégé Cassard qui tente de le prendre en remorque afin de l’échouer, mais coule par 20 mètres de fond à 10 milles au Sud de Larache.
• L’Ouest-Éclair ― éd. de Caen ―, n° 6.142, Jeudi 6 avril 1916,
p. 3, en rubrique « Dernière heure ».
p. 3, en rubrique « Dernière heure ».
« L’Iméréthie coule
TANGER, 5 avril. ― A la suite de la collision entre le croiseur Cassard et le vapeur français Iméréthie, le croiseur n’a pu remorquer le vapeur à Tanger. On a essayé, alors, de sauver l’Iméréthie en l’échou-ant, mais l’opération n’a pas réussi. L’Iméréthie a coulé par vingt mètres de fond, à dix milles au sud de Larache.
Les passagers et l’équipage ont été sauvés, sauf trois passagers disparus pendant le sauvetage. Le mi-nistre de France, M. Boissonnas, allant de Rabat à Tanger, était à bord du Cassard, qui est reparti pour Gibraltar, pour faire réparer son avant. »
Les passagers et l’équipage ont été sauvés, sauf trois passagers disparus pendant le sauvetage. Le mi-nistre de France, M. Boissonnas, allant de Rabat à Tanger, était à bord du Cassard, qui est reparti pour Gibraltar, pour faire réparer son avant. »
• « Collège Saint-Joseph, Périgueux. Le Livre d’or de la Grande Guerre »,
préface de M. Georges Goyan, de l’Académie française, Imp. Cassard, Périgueux, 1923, 541 p.
préface de M. Georges Goyan, de l’Académie française, Imp. Cassard, Périgueux, 1923, 541 p.
« HENRI de MALEVILLE. Affecté comme volontaire au 128e R. I. T., avec le grade de sergent. Sous-lieu-tenant à titre définitif le 10 avril 1915. Lieutenant le 10 avril 1917. Croix de guerre. Citation à l’ordre des troupes d’occupation du Maroc, à l’occasion du naufrage de l’Iméréthie (Avril 1916) : " A la suite du naufrage de l’Iméréthie, le résident général commandant en chef adresse ses félicitations au sous-lieu-tenant de Maleville, du 128e territorial, détaché à l’état-major de la subdivision de Casablanca, pour le calme, le sang-froid et la présence d’esprit remarquables dont il a fait preuve lors du naufrage de l’Iméréthie, et pour le concours précieux qu’il a apporté au cours des opérations de sauvetage des pas-sagers et de l’équipage. " » (op. cit., p. 507 et 508)