Forum PAGES 14-18

Bonjour à tous,

■ Un ouvrier annamite décédé à bord du paquebot-poste Polynésien :

― PHAM CHINH, né en 1888 à Bien Lé (Quany Buih, Annam), décédé le 30 décembre 1916 « à bord du vapeur Le Polynésien » (Cause inconnue), Ouvrier non spécialisé, Matricule n° 3650 NS 98, n° et lieu de recrutement inconnus.

Bien amicalement à vous,
Daniel.

Bonsoir à tous,

Bonjour à tous

Un lien vers le "POLYNÉSIEN" (Encyclopédie des Messageries Maritimes) :
http://www.es-conseil.fr/pramona/polynes.htm

Cordialement Malou

Nouvelle adresse:

http://www.messageries-maritimes.org/polynes.htm

Philippe RAMONA
http://www.messageries-maritimes.org

Noté sur le JMO du 176e RI - Mai 1915
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html

Embarquement le 11/05/1915 á Marseille du 2eme Bon du 176 RI á bord du Polynésien.
573 officiers et soldats embarqués + 38 cheveaux et 10 voitures

Débarquement le 16/05/1915 á Sedh-Ul-Bahr (Turquie)

Bonsoir à tous
L'épave du Polynésien retrouvée...
De bien belles vues sous-marines du navire dans cette video sur le site de Haliotis Explo Video. Merci Jacques.

http://www.haliotisexplovideo.com/

Cdlt
Yves

Bonjour à toutes et à tous,

Un militaires décédés sur le POLYNÉSIEN :

BAKARY Kamara né vers 1890 à Lela (Guinée (Aujourd’hui Guinée Conakry)), Tirailleur de 1ère Classe au 4ème Bataillon de Tirailleurs Sénégalais – Décédé de cause inconnue le 28/05/1915 (environ 25 Ans) à bord du POLYNÉSIEN.

Cordialement
Dominique

Bonjour à tous,

Navire revenant d’Indochine et du Japon. Rapport du commandant Costa à son arrivée à Marseille le 2 Mai 1916

A mon arrivée à Port Saïd le 11 Février 1916, j’ai remis à Monsieur le Vice Amiral commandant la 3e escadre le rapport confidentiel suivant.

Le 9 Février 1916 à 18h50, à 90 milles dans le S55W de Cerigotto, nous avons été chassés par un sous-marin qui, surpris à la nuit par notre arrivée à 16 nœuds, avec tous nos feux de route et extérieurs éteints, n’a pas eu le temps de se mettre en position à notre passage pour nous envoyer une torpille. Près de lui, il y avait un petit navire suspect montrant un feu rouge, très certainement son ravitailleur.

La chasse en surface a duré jusqu’à 19h30, mais le POLYNESIEN étant monté à 17,5 nœuds, soit 78 tours, et montrant son arrière à l’ennemi, lui a facilement échappé. Repris la route normale quand le danger fut écarté et pas d’autre rencontre désagréable de la Crète jusqu’à Port Saïd.

Le sous-marin rencontré

Le POLYNESIEN a très certainement échappé ce jour-là à l’U 38 du KL Max Valentiner, un redoutable sous-marinier (143 navires de commerce coulés) qui fut d’ailleurs mis sur la liste des criminels de guerre par les Anglais à la fin de la guerre pour ses méthodes peu orthodoxes et expéditives.
Ce 9 Février, il venait de torpiller sur la même zone le vapeur anglais SPRINGWELL, 5593 t, qui allait de Middlesbrough à Calcutta.
Bref, le POLYNESIEN aura eu beaucoup de chance.

Cdlt

Bonsoir à tous, bonsoir Olivier
Très vraisemblable en effet. Ils n'étaient pas si nombreux que cela les U-Boote en Méditerranée en février 1916 et U 38 avait justement appareillé de Cattaro le 5 février avec pour mission dans un premier temps de conduire des officiers turcs et du matériel à Bardia (Libye) puis ensuite de se livrer à la guerre de course. Les évènements rapportés se situent bien sur sa route vers la Libye.
Amts
Yves

Bonsoir à tous,


■ Récompenses accordées consécutivement à la perte du paquebot-poste Polynésien.


• Journal officiel du 26 octobre 1918, p. 9.330.





• Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 20 mars 1922 (J.O., 2 avr. 1922, p. 3.653), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire :




(p. 3.658).

Bonjour à tous,


■ De Janvier 1915 à Juin 1916, le paquebot-poste Polynésien fut commandé par le capitaine au long-cours Joseph COSTA, inscrit à Marseille, n° 417. Il commandait auparavant le paquebot-poste Amazone (Août 1914 ~ Janvier 1915) et commanda ensuite le paquebot-poste Porthos (Juillet 1916 ~ Mars 1918).

Né le 8 décembre 1862 à Ajaccio (Corse), il était le fils d’Étienne COSTA, « capitaine marin », et de « dame » NICOLETTE, née FERRERI, sans profession.

(Base Léonore, Dossier 19800035/458/61330).