Re: Noeux les Mines, localisation des hôpitaux
Publié : jeu. déc. 22, 2016 3:13 pm
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Bonjour Jérôme,
Bonjour à tous,
• Charles GRAUWIN : « Les institutions patronales des Compagnies houillères du Pas-de-Calais », Thèse pour le doctorat (Sciences politiques et économiques) soutenue le 19 juillet 1909, Université de Lille, Faculté de droit, éd. Imprimerie & librairie Camille Robbe, Lille, 1909, 134 p..
—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 20Noeux%22
« c) — HÔPITAUX.
Les Compagnies des Mines de Nœux, Maries et Bruay ont fait plus encore, et, au lieu d'installer des salles de secours aux blessés et des dispensaires, elles ont créé de véritables hôpitaux qui accueillent et soignent jusqu'à complète guérison les blessés du travail.
A vrai dire, l'organisation de ces hôpitaux ne diffère essentiellement des salles de secours et dispensaires des autres sociétés minières que par l'installation de lits permettant de soigner dans les locaux, jusqu'à complète guérison, les ouvriers blessés ou gravement malades.
Nous nous bornerons donc à décrire sommairement l'installation de l'hôpital de Nœux, celle de Bruay et Maries ne présentant pas de particularités à signaler.
L'hôpital de Bruay a coûté 36.764 francs comme frais de premier établissement, celui de Marles 30.000 francs. Le nombre des blessés qui y ont été admis à ce jour s'élève à 250 pour Bruay.
C'est en 1906 que la Compagnie des mines de Nœux a ouvert dans le voisinage de la fosse N° 1, un hôpital où sont conduits et soignés les ouvriers blessés de sa concession. L'installation comprend :
Une grande salle de 10 lits, une deuxième de 5 lits, une salle d'isolement à 1 lit et une autre à 2 lits : au total 18 lits sont consacrés au personnel ouvrier.
Les services annexes comprennent :
Une grande salle d'opérations munie de deux lavabos à eau stérilisée, chaude et froide, des flacons antiseptiques et tous les accessoires pharmaceutiques ordinaires ;
Une salle de stérilisation avec appareils variés, une chauffe-linge et une étuve de Poupinel ;
Une salle de bains avec appareil à douches chaudes et froides ; une salle de radiographie ; une salle de pansements ; un parloir ; un réfectoire ; une lingerie ; une buanderie mécanique mue à l'électricité et pourvue d'un séchoir.
Un calorifère à vapeur à basse pression entretient dans toutes les salles une température constante.
Dans le même corps de bâtiment se trouvent, un dispensaire, une salle de consultations et une salle de pansements pour les blessures légères.
Les ouvriers gravement blessés sont admis à l'hôpital où ils restent en traitement aussi longtemps que les chirurgiens traitants le jugent nécessaire.
Le sacrifice pécuniaire que s'est imposée la Compagnie de ce fait atteint 50.000 francs ; elle en est bien récompensée par la reconnaissance des nombreux ouvriers qui, chaque année, y sont intelligemment soignés. » (op. cit., p. 62 et 63).
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Nota. : Ce sujet eut mieux trouvé sa place en rubrique « Santé »...
Bonjour Jérôme,
Bonjour à tous,
• Charles GRAUWIN : « Les institutions patronales des Compagnies houillères du Pas-de-Calais », Thèse pour le doctorat (Sciences politiques et économiques) soutenue le 19 juillet 1909, Université de Lille, Faculté de droit, éd. Imprimerie & librairie Camille Robbe, Lille, 1909, 134 p..
—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 20Noeux%22
« c) — HÔPITAUX.
Les Compagnies des Mines de Nœux, Maries et Bruay ont fait plus encore, et, au lieu d'installer des salles de secours aux blessés et des dispensaires, elles ont créé de véritables hôpitaux qui accueillent et soignent jusqu'à complète guérison les blessés du travail.
A vrai dire, l'organisation de ces hôpitaux ne diffère essentiellement des salles de secours et dispensaires des autres sociétés minières que par l'installation de lits permettant de soigner dans les locaux, jusqu'à complète guérison, les ouvriers blessés ou gravement malades.
Nous nous bornerons donc à décrire sommairement l'installation de l'hôpital de Nœux, celle de Bruay et Maries ne présentant pas de particularités à signaler.
L'hôpital de Bruay a coûté 36.764 francs comme frais de premier établissement, celui de Marles 30.000 francs. Le nombre des blessés qui y ont été admis à ce jour s'élève à 250 pour Bruay.
C'est en 1906 que la Compagnie des mines de Nœux a ouvert dans le voisinage de la fosse N° 1, un hôpital où sont conduits et soignés les ouvriers blessés de sa concession. L'installation comprend :
Une grande salle de 10 lits, une deuxième de 5 lits, une salle d'isolement à 1 lit et une autre à 2 lits : au total 18 lits sont consacrés au personnel ouvrier.
Les services annexes comprennent :
Une grande salle d'opérations munie de deux lavabos à eau stérilisée, chaude et froide, des flacons antiseptiques et tous les accessoires pharmaceutiques ordinaires ;
Une salle de stérilisation avec appareils variés, une chauffe-linge et une étuve de Poupinel ;
Une salle de bains avec appareil à douches chaudes et froides ; une salle de radiographie ; une salle de pansements ; un parloir ; un réfectoire ; une lingerie ; une buanderie mécanique mue à l'électricité et pourvue d'un séchoir.
Un calorifère à vapeur à basse pression entretient dans toutes les salles une température constante.
Dans le même corps de bâtiment se trouvent, un dispensaire, une salle de consultations et une salle de pansements pour les blessures légères.
Les ouvriers gravement blessés sont admis à l'hôpital où ils restent en traitement aussi longtemps que les chirurgiens traitants le jugent nécessaire.
Le sacrifice pécuniaire que s'est imposée la Compagnie de ce fait atteint 50.000 francs ; elle en est bien récompensée par la reconnaissance des nombreux ouvriers qui, chaque année, y sont intelligemment soignés. » (op. cit., p. 62 et 63).
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Nota. : Ce sujet eut mieux trouvé sa place en rubrique « Santé »...