Re: Opérer ou ne pas opérer les blessés du ventre en 14-18 ?
Publié : jeu. févr. 26, 2009 2:28 am
Bonjour à tou(te)s.
Le problème des sutures (fermetures des opérations) est encore traité avec une certaine indifférence par certains chirurgiens. C'est en général un "adjoint" qui termine l'opération et referme la plaie.
J'ai travaillé avec un chirurgien qui allait au bout de son opération et faisait des sutures magnifiques (surjet sous-épidermique) qui ne laissaient aucune cicatrice.
Mais il faut considérer qu'en temps de guerre chaque minute compte pour aller s'occuper (dans des conditions souvent précaires) d'un autre blessé. Alors, vallait-il mieux faire une belle suture ou aller s'occuper d'un autre blessé ?!
On m'a raconté, quand j'ai fait des études de médecine, le cas d'un blessé qui avait eu l'abdomen ouvert. Ses intestins (et autres) lui sortaient du ventre. Il les a rentrés avec ses mains et a réussi à aller en courant se réfugier. Après, il est tombé dans les pommes ...
J'ai connu un officier de renseignement qui, pendant la guerre d'Indochine, a été laissé pour mort dans une rizière pendant plusieurs jours. Et puis, on l'a récupéré et amené à l'hôpital de Saïgon. Il a été soigné par une infirmière, qu'il a épousée ...
Il faut se remettre dans un contexte de guerre ! Le personnel de santé a fait un travail magnifique.
Bonne journée.
Xavier
Le problème des sutures (fermetures des opérations) est encore traité avec une certaine indifférence par certains chirurgiens. C'est en général un "adjoint" qui termine l'opération et referme la plaie.
J'ai travaillé avec un chirurgien qui allait au bout de son opération et faisait des sutures magnifiques (surjet sous-épidermique) qui ne laissaient aucune cicatrice.
Mais il faut considérer qu'en temps de guerre chaque minute compte pour aller s'occuper (dans des conditions souvent précaires) d'un autre blessé. Alors, vallait-il mieux faire une belle suture ou aller s'occuper d'un autre blessé ?!
On m'a raconté, quand j'ai fait des études de médecine, le cas d'un blessé qui avait eu l'abdomen ouvert. Ses intestins (et autres) lui sortaient du ventre. Il les a rentrés avec ses mains et a réussi à aller en courant se réfugier. Après, il est tombé dans les pommes ...
J'ai connu un officier de renseignement qui, pendant la guerre d'Indochine, a été laissé pour mort dans une rizière pendant plusieurs jours. Et puis, on l'a récupéré et amené à l'hôpital de Saïgon. Il a été soigné par une infirmière, qu'il a épousée ...
Il faut se remettre dans un contexte de guerre ! Le personnel de santé a fait un travail magnifique.
Bonne journée.
Xavier