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c'est ce qui m'a frappé dans ces dossiers, la pesanteur, les difficultés, et aussi l'angoisse des subordonnés devant les tâches.
deux autres établissement loin de Paris, ont servis d'hôpitaux temporaires, Berck et Bigotini. Ils ont des parcourt un peu différent qu'Angicourt. Je n'ai que parcouru rapidement les liasses de ces établissement. J'ai en mémoire une anecdote assez croustillante pour Bigotini.
de mémoire:
Bigotinni, fondation se trouve à Sevran, Hôpital d'évacuation de l'hôpital americain de Neuilly, ils ne reçoit que des convalescent ou presque, d'après un rapport de l'inspection 5 % seulement des malades sont alités. Se sont des blessé remuants, le parc et large et vaste. Plusieurs fois le directeur est obligé de réparer la clôture, et plusieurs fois il se plaint au DG de la préseances de "Mercantis et de Femme de mauvaise vie au fond du parc...
en 1916, une bordée va Paris, en faisant le mur, et revient vers 18h 45, après l'heure de la soupe, ces messieurs , réclament , tempêtent, rien ni fait , ils n'auront pas de soupe!
Furieux , ils rentrent dans leurs dortoirs, mettent le bazar, bataille de polochon, etc, et lorsque la veilleuse arrive, pour faire un peur de calme, tous ces messieurs en chemise de nuit , relevent celle ci et présentent les honneurs ....
Scandale, a la suite des ces péripéties, le DG demandera , plusieurs fois, la fermeture et le retour a l'administration de cette établissement dans son giron. Rien n'y fit. On se " contenta " de muter les indisciplinés à l'hôpital de la croix de Berny en clair l'hôpital de la Prison de Fresne !

Berck quand a lui a eu une histoire nettment plus calme a ce point de vue, il était aussi beaucoup plus près du front de la Somme

Bonsoir Laurent, bonsoir à tous,
A la suite de cette lecture le sanatorium n'a semble-t-il jamais reçu de blessés sous la 1ere appellation (HC 104) ? ou très peu?
merci pour ces éléments.
Pour Bigotti, je posséde une marque de franchise sur carte postale qui mentionne "maison de retraite Bigotti", je vais essayé de la retrouver mais quel était le dépt : Seine ou Seine et Oise? et faisait-il aussi parti de l'assistance publique de Paris?
salutations

bonsoir à tous et toutes
La maison de retraite Bigotini fait toujours partie de l'assistance publique a Paris, Sevran devait être dans la seine et Oise.
Pour Angicourt, HC 104 n'a pas reçu de blessés, du moins c'est ce qu'il en ressort des lettres, télégrammes, rapport, et notes diverse. pour moi c'est sans aucun doute des malades, voir des tuberculeux qui y furent accueillis. l'indice qui me fait penser a cela c'est le médecin Chef, Duballen, assistant de Kuss, y est même autorisé a utiliser, ses anciens outils , mis en réserve par l'économe ,en bon gestionnaire.
a+

Bonsoir a toutes et a tous,
Angicourt suite et vraiment Fin du moins des sources qui me sont accessibles.
je vous livre le rapport d'activité pour les années 1914 et 1915.autre cote dite vie des hôpitaux 9 L 125
1914

Rapport d'activité du directeur.
L'établissement a fonctionné normalement du 1er Janvier au 19 aout.Au 31 décembre l'établissement reste fermé
Incidents divers :
Rien à signaler jusqu’au 1 er Août 1914. A cette date, la suppression des transports par fer nous oblige à tenter d’assurer sur place le ravitaillement des malades et du personnel. Mais il est apparu impossible de continuer, et le 19 août , tous les malades non mobilisés jusque là furent évacués sur Paris (soit a leur domiciles soit dans nos hôpitaux).
La majeure partie des agents qui restaient fut rappelée dans les établissements parisiens.
Le 1 er septembre, veille du passage des troupes ennemies à Liancourt, le sanatorium était complètement évacué.
Actuellement quelques agents assurent le service de garde et l’entretien de l’établissement en attendant la réouverture.

1915

L’établissement reste fermé aux malades civils.
A la date du 12 novembre le service de Santé militaire (région du nord) y installe , avec le consentement de l’administration, l’hôpital temporaire n° 104 , qui fonctionne indépendamment de l’Assistance publique.
La maison garde son caractère de sanatorium ; au complet elle pourra recevoir 250 soldats tuberculeux ou suspect de tuberculose.
En cours d’année nous avons été réquisitionné, à deux reprises pour des cantonnements de troupes.
Rien d’autre à signaler

cela confirme ben le fait que sous son appellation Hôpital complémentaire 104 cette formation n'a reçu que des malades la plupart du temps tuberculeux, et pas de blessés. Rien dans mes sources en ce qui concernent l'activité de hôpital dit 131, et de l'activité des 3 formations sanitaires qui y sont repliées en juin 1918.
Autre fait important que j'avais complètement occulté et pourtant! la ligne du front aurait du mettre la puce à l'oreille, c'est bien sur le fait de se retrouver sur le passage de l'armée allemande le 2 septembre avant le retournement de la bataille de la Marne. Je laisse ceci a plus armé que moi sur ce point
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