Re: johnny s en va en guerre
Publié : jeu. sept. 13, 2007 11:35 am
bonjour à tous
bonjour Guy,
le tri des blessés au poste de secours a toujours existé bien sûr,
c'est ainsi que les blessés à l'abdomen ont été la plupart du temps mis de côté (non évacués) car le temps leur devant être consacré dans une opération délicate et au succès très incertain,ce temps était trop long et empêchait le chirurgien de s'occuper d'autres blessés qui eux,avaient en plus une chance de s'en sortir.
le très beau téléfilm de Christophe Malavoy "ceux qui aiment ne meurent jamais" (adaptation du livre "parmi tant d'autres") montre bien ce tri sélectif;
également dans le film "les fragments d'Antonin".
mais dans "Johnny....",ce n'est pas tout à fait pareil:c'est dans un hôpital de l'arrière qu'il est petit à petit amputé de ses membres,au moment de son évacuation ce n'était probablement pas prévisible une telle mutilation.
on peut aussi voir cette oeuvre comme une allégorie du blessé-mutilé de guerre en général;
quelle que soit sa blessure,quelle est la réponse de la société et la vision qu'elle a sur ce soldat qui lui a sacrifié un bout de lui-même?....curiosité,crainte,mauvaise conscience,ennui,fuite?
une petite médaille et après on n'en parle plus,c'est du passé?
le soldat dont la blessure lui rappelle tous les jours ce qu'il a perdu et ce qu'il a vécu,doit alors mener une autre "guerre" finalement bien plus dure,celle contre lui-même,l'amertume,la rancoeur,mais aussi celle contre l'indifférence des autres....avec en filligrane parfois le regret de n'être pas mort sur place et parfois une tenace envie de mourir.
mais ça,c'est ma vision des choses bien sûr.
amicalement,
Mireille
bonjour Guy,
le tri des blessés au poste de secours a toujours existé bien sûr,
c'est ainsi que les blessés à l'abdomen ont été la plupart du temps mis de côté (non évacués) car le temps leur devant être consacré dans une opération délicate et au succès très incertain,ce temps était trop long et empêchait le chirurgien de s'occuper d'autres blessés qui eux,avaient en plus une chance de s'en sortir.
le très beau téléfilm de Christophe Malavoy "ceux qui aiment ne meurent jamais" (adaptation du livre "parmi tant d'autres") montre bien ce tri sélectif;
également dans le film "les fragments d'Antonin".
mais dans "Johnny....",ce n'est pas tout à fait pareil:c'est dans un hôpital de l'arrière qu'il est petit à petit amputé de ses membres,au moment de son évacuation ce n'était probablement pas prévisible une telle mutilation.
on peut aussi voir cette oeuvre comme une allégorie du blessé-mutilé de guerre en général;
quelle que soit sa blessure,quelle est la réponse de la société et la vision qu'elle a sur ce soldat qui lui a sacrifié un bout de lui-même?....curiosité,crainte,mauvaise conscience,ennui,fuite?
une petite médaille et après on n'en parle plus,c'est du passé?
le soldat dont la blessure lui rappelle tous les jours ce qu'il a perdu et ce qu'il a vécu,doit alors mener une autre "guerre" finalement bien plus dure,celle contre lui-même,l'amertume,la rancoeur,mais aussi celle contre l'indifférence des autres....avec en filligrane parfois le regret de n'être pas mort sur place et parfois une tenace envie de mourir.
mais ça,c'est ma vision des choses bien sûr.
amicalement,
Mireille