Bonsoir Stéph@n, bonsoir Julien, bonsoir à tous,
Pour le calva, pas de problème

... il est compris (ou presque...) dans les
vivres de réserve portés en partie sur l'homme ou le cheval et en partie sur les voitures marchant immédiatement derrière les troupes;
Ces vivres comprennent (toujours la même source):
- 2 jours de pain de guerre
- 2 jours de sucre et café en tablettes
- 2 jours de viande de conserve (le fameux singe...)
- 2 jours de potage salé
- 1 jour d'eau-de-vie ... le voila le calva !!!

... et si ce n'est pas suffisant, on peut faire confiance aux Normands pour compléter l'approvisionnement d'un bouthéon par escouade (il faut bien maintenir sa réputation...HON, HON...'suis pas très fier)
- 1 jour d'avoine pour les chevaux
- 1 ration de tabac.
Les approvisionnements emportés en campagne comprennent donc:
- les
vivres de réserve: pour 2 jours,
- les
vivres des trains régimentaires: pour 2 jours,
- les
vivres des convois administratifs (CVAD et CVAX du Train des Equipages)
Mais revenons à nos comptes de véhicules...
- train de combat: 54
- train régimentaire: 2x5 + 3 = 13
- parcs: ? ... un certain nombre (je n'ai pas trouvé la composition dans mes recherches)
- convois: ? (une incertitude subsiste dans mes références: s'agit-il des véhicules fournis par les convois administratifs ou de véhicules appartenant en propre au régiment?)
- sections de mitrailleuses (en 1914): 2 voiturettes porte-mitrailleuse, 2 voiturettes porte-munitions et un caisson de munitions sur roues pour chacune des sections, soit 5 véhicules par section. La transformation des sections en compagnies et l'augmentation du nombre de mitrailleuses par régiment s'est donc traduite par un accroissement du nombre de véhicule; l'artillerie de tranchée n'est pas mentionnée dans le décret de 1913 (tiens, tiens... allez savoir pourquoi!...), mais on peut volontiers imaginer un nombre de véhicules comparable par pièce. 50 véhicules pour le tout parait réaliste.
... et tout ceci ne concerne que la chaine d'approvisionnement.
Il est en effet nécessaire de compléter l'effectif des véhicules d'un régiment par ceux nécessaires à la chaine d'évacuation. Là encore, je n'ai pas trouvé le détail (si quelqu'un a une idée?...)
Au total, le nombre de 154 apparait bien plus réaliste pour assurer le fonctionnement complet du régiment.
55 véhicules seulement pour le 74e RI en 1914?... Les pauvres !!!

Espérant avoir apporté quelques éclaircissements
à bientôt
Frédéric Avenel
P.S.: Julien, félicitations pour la naissance de votre blog sur le 216e RI !!!
Sur l'une des photos de groupe, on distingue en arrière plan l'un des fourgons (hippomobile...

) du train régimentaire, tout au moins sa bâche.