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Re: Hommage au député Chevillon aux Eparges

Publié : mer. févr. 18, 2015 8:44 pm
par rslc55
Bonjour

En effet une belle journée avec de bons guides. J'en ai profité pour me rendre (j'étais bien seul) sur la tombe d'un autre héros oublié des Eparges dont c'était le centenaire de sa mort, ce jour 17 février. Aux Eparges, il y a eu certes Genevoix et Porchon mais aussi d'autres héros connus et inconnus que l'on aurait pu à l'occasion de ce centenaire sortir de l'abîme où l'histoire les a plongés. Pour le député Chevillon se sera chose faite samedi. Pour ceux qui désirent participer à cet hommage national, rendez-vous le samedi 21 février au village des Eparges pour 10 heures 30. Transport pour le site à l'aide de bus, départ à 10 h 45. Arrivé du ministre et du président du parlement à 11 heures 45.
Cordialement
Pierre

Re: Hommage au député Chevillon aux Eparges

Publié : sam. févr. 21, 2015 7:20 pm
par pierret

Bonjour

Source : http://www.bvoltaire.fr/henrisaintamand ... 915,158746

Frédéric Chevillon, député mort pour la France le 21 février 1915

Ce 21 février 1915, le sous-lieutenant Frédéric Chevillon, député-maire d’Allauch (Bouches-du-Rhône), s’élance à la tête de sa section d’infanterie aux Éparges.

« Vous allez voir comment on meurt dans le 15e corps. » Ce 21 février 1915, le sous-lieutenant Frédéric Chevillon, député-maire d’Allauch (Bouches-du-Rhône), s’élance à la tête de sa section d’infanterie aux Éparges. Au sortir de la tranchée, une rafale ennemie vient le faucher. Il avait 36 ans.

Frédéric Chevillon est le cinquième parlementaire français mort pour la patrie, le 4e député et le 5e plus jeune. Mais cette disparition, plus que les autres, a un retentissement national. La mort de Frédéric Chevillon a pour effet de retourner totalement l’opinion publique en faveur des combattants méridionaux que le haut commandement français accusait d’être à l’origine de l’échec de l’offensive d’août 1914 en Lorraine. Le général Joffre avait appelé, le 21 août 1914, le ministre de la Guerre Adolphe Messimy pour le lui dire : « L’offensive en Lorraine a été superbement entamée. Elle a été enrayée brusquement par des défaillances individuelles ou collectives qui ont entraîné la retraite générale et nous ont occasionné de très grosses pertes. J’ai fait replier en arrière le 15e corps, qui n’a pas tenu sous le feu et qui a été cause de l’échec de notre offensive. J’y fais fonctionner ferme les conseils de guerre. » La mort de Frédéric Chevillon met un terme à cette absurde polémique. Le ministre de la Guerre en février 1915, Alexandre Millerand, et le président de la Chambre des députés, Paul Deschanel, réhabilitent le 15e corps d’armée devant le Parlement, à l’occasion de l’oraison funèbre du député des Bouches-du-Rhône.

Frédéric Chevillon s’était engagé le 1er août 1914 au 44e régiment d’infanterie territoriale, en même temps que son collègue de la Meuse, André Maginot. Ils retrouvent tous les deux leur ami Léon Abrami, député du Pas-de-Calais. À leur demande, ils sont aux avant-postes et bientôt en première ligne. Tous les trois prennent part à de nombreuses reconnaissances chargées de renseigner le commandement sur les positions ennemies. André Maginot est rapidement convaincu que la constitution d’un groupe de reconnaissance permanent, avec des éléments soigneusement choisis et un effectif suffisant pour qu’à tout moment une patrouille soit disponible, est une solution à mettre à l’épreuve. La « patrouille Maginot » est rapidement formée.

Elle comprend 20 soldats, sous les ordres de Maginot. Bien vite, les trois compères sont promus caporaux. Chevillon qui est nommé sous-officier puis sous-lieutenant est affecté au 132e régiment d’infanterie. À partir du 25 octobre, le 132e tient le secteur des Éparges, en Argonne, théâtre d’une des luttes les plus meurtrières et les plus pénibles de toute la guerre. L’ennemi s’acharne pour la possession de la crête, les attaques et les contre-attaques, les combats corps à corps et à la grenade, sous un bombardement d’obus de tous calibres et sous l’écrasement des torpilles, se renouvellent, sans arrêt, pendant une période de cinq mois dans les conditions les plus pénibles. Au cours des journées du 17 au 21 février, le 132e RI perd plus de 200 hommes. Même le chef de corps de ce régiment, le lieutenant-colonel Louis Bacquet, trouve une mort glorieuse au combat. Licencié en droit, administrateur civil, Frédéric Chevillon avait été chef de cabinet du ministre de la Marine, Théophile Delcassé, entre 1911 et 1912. Il était aussi le fils du député-maire d’Allauch, Joseph Chevillon (1849-1910). Il siégeait sur les bancs de la Gauche radicale qui, à l’inverse de ce que son nom peut indiquer, était un groupe centriste.

Henri Saint-Amand

Cordialement
Jean-Louis

Re: Hommage au député Chevillon aux Eparges

Publié : sam. févr. 21, 2015 7:46 pm
par rslc55
Bonjour


Très belle cérémonie avec la présence d'un détachement du 132e bataillon cynophile de l’armée de terre qui a présenté le drapeau du 132 ème RI
Outre le Président du Parlement et du Secrétaire d'Etat chargé des AC et de la mémoire on notait aussi la présence du député des bouches du Rhône François-Michel Lambert.
Désormais une plaque sur le monument du point X rappelle la mémoire du député Chevillon Frédéric tué aux Eparges le 21 février 1915 vers 10 heures.
Cordialement
Pierre

Re: Hommage au député Chevillon aux Eparges

Publié : ven. févr. 27, 2015 1:33 pm
par rslc55
Bonjour

Le reportage de mirabelle TV a été diffusé lundi 23 février dans le journal.
Vous pouvez revoir le journal cette semaine encore sur le site internet : www.mirabelle.tv dans la rubrique "revoir les émissions"
Ou plus tard sur la chaine Dailymotion : http://www.dailymotion.com/MirabelleTVofficiel (les playlists correspondant aux différentes émissions sont en bas de page).

Cordialement

Pierre