Re: Tout et n'importe quoi
Publié : lun. oct. 15, 2012 1:05 pm
Bonjour Marc,
Aucun doute sur le cadastre, les signataires de cette donation et leur association sont bien identifiées.
Seul problème, l'association n'existe plus et l'adresse mentionnée à Paris ne correspond plus à rien.
En complément, et comme le montre cet extrait d'un article de Pascal Corpart dans le journal "Le Parisien" du 22 Avril 2001,
l'absence d'informations historiques sérieuses et documentées, auprès de ce monument, conduit à voir écrire n'importe quoi.
Un "n'importe quoi" qui, avec internet, laisse une trace indélébile. . . . .
Grace aux vestiges Gallo-Romain y a beaucoup de passage à Champlieu. Ne pas y faire et dire n'importe quoi est important.
"Le souvenir de la Grande Guerre « Autre temps, autres moeurs » : à trois cents mètres à droite des vestiges gallo-romains perdure le souvenir de la Grande Guerre.
Au bord de la chaussée, une borne de pierre est coiffée d'un casque sculpté.
Sur celui-ci figurent les initiales RF de la République française et un insigne militaire à demi effacé représentant un heaume et deux fûts de canon croisés.
Ce symbole se retrouve aussi au revers de la borne tandis qu'en façade, une double date (1916-1918) encadre les mots « Camp des chars d'assaut ».
C'est en effet à Champlieu que l'armée française a testé, sous la direction du général Estienne, ses premiers chars de combat et formé leurs premiers équipages.
Là fut cantonné entre décembre 1916 et avril 1918, le 501e régiment d'artillerie d'assaut * dont les chars entrèrent en action sur le front le 31 mai 1918."
* Le 501° RAS a été créé le 22 Mai 1918 ! L'histoire des chars à Champlieu commence bien avant le 501. C'est un racccourci plus que réducteur . . . !
"L'un des membres du régiment repose d'ailleurs à quelques pas sous une stèle.
Il s'agit du lieutenant de char F. D. Orens, natif de Ressons-sur-Matz, tué le 17 juillet 1918."
La stèle le long du bois était donc un tombe ! Ont-ils aussi déplacer le corps près de la borne . . . . . !
La trace de cette tombe serait donc maintenant perdue . . . . !
Comme mentionné plus haut, cette pierre n'est pas une pierre tombale.
Avec ces "nouvelles informations" autour de la borne, l'histoire des chars de Champlieu va pouvoir basculer dans la deuxième guerre mondiale !
Heureusement que personne ne leur a dit que le Colonel Patton y a aussi passé une quinzaine de jours en Novembre 1917 . . . .
Zut je l'ai dit !
A plus - Michel
Aucun doute sur le cadastre, les signataires de cette donation et leur association sont bien identifiées.
Seul problème, l'association n'existe plus et l'adresse mentionnée à Paris ne correspond plus à rien.
En complément, et comme le montre cet extrait d'un article de Pascal Corpart dans le journal "Le Parisien" du 22 Avril 2001,
l'absence d'informations historiques sérieuses et documentées, auprès de ce monument, conduit à voir écrire n'importe quoi.
Un "n'importe quoi" qui, avec internet, laisse une trace indélébile. . . . .
Grace aux vestiges Gallo-Romain y a beaucoup de passage à Champlieu. Ne pas y faire et dire n'importe quoi est important.
"Le souvenir de la Grande Guerre « Autre temps, autres moeurs » : à trois cents mètres à droite des vestiges gallo-romains perdure le souvenir de la Grande Guerre.
Au bord de la chaussée, une borne de pierre est coiffée d'un casque sculpté.
Sur celui-ci figurent les initiales RF de la République française et un insigne militaire à demi effacé représentant un heaume et deux fûts de canon croisés.
Ce symbole se retrouve aussi au revers de la borne tandis qu'en façade, une double date (1916-1918) encadre les mots « Camp des chars d'assaut ».
C'est en effet à Champlieu que l'armée française a testé, sous la direction du général Estienne, ses premiers chars de combat et formé leurs premiers équipages.
Là fut cantonné entre décembre 1916 et avril 1918, le 501e régiment d'artillerie d'assaut * dont les chars entrèrent en action sur le front le 31 mai 1918."
* Le 501° RAS a été créé le 22 Mai 1918 ! L'histoire des chars à Champlieu commence bien avant le 501. C'est un racccourci plus que réducteur . . . !
"L'un des membres du régiment repose d'ailleurs à quelques pas sous une stèle.
Il s'agit du lieutenant de char F. D. Orens, natif de Ressons-sur-Matz, tué le 17 juillet 1918."
La stèle le long du bois était donc un tombe ! Ont-ils aussi déplacer le corps près de la borne . . . . . !
La trace de cette tombe serait donc maintenant perdue . . . . !
Comme mentionné plus haut, cette pierre n'est pas une pierre tombale.
Avec ces "nouvelles informations" autour de la borne, l'histoire des chars de Champlieu va pouvoir basculer dans la deuxième guerre mondiale !
Heureusement que personne ne leur a dit que le Colonel Patton y a aussi passé une quinzaine de jours en Novembre 1917 . . . .
Zut je l'ai dit !
A plus - Michel