Forum PAGES 14-18

Merci laurent59 pour le lien de ECPA mais des recherches antérieures effectués sur le site en question étaient restées infructueuses.
Cordialement

Merci laurent59 pour le lien de ECPA mais des recherches antérieures effectués sur le site en question étaient restées infructueuses.
Cordialement

Bonjour à tous, il faut essayer les archives à l'INA (mais là je doute !) Pathé, Gaumont (archives qui ont du etre reversées ailleurs...), autre source: l'Imperial War Musuem à Londres (consultation gratuite de films d'époques 1914 1918 Fr, Anglais, Alld, Canadien ...etc...) films d'origine que l'on peut regarder tranquillement dans une salle ! le cout des copies varie en fonction de l'utilisation. Je précise que ce n'est pas réservé qu'aux professionnels !. profitez de l'offre Eurostar du moment j'y suis allé la semaine dernière...voir l'expo photos et films sur les animaux pendant la grande guerre.

Laurent

Bonjour à tous,

Il est avéré que le cinématoghaphe n'était pas bienvenue dans les tranchées, de plus, filmer était bien trop dangereux.

Par contre la photographie, elle, avait droit de citer car les quelques photographes professionnels autorisés à opérer dans les tranchées ( comme celui de l'illustation...et quelques autres ) utilisaient des appareils sans visée mais avec des niveau à bulle pour pouvoir sortir l'appareil au dessus de la tranchée et orienter l'objectif.

Je tiens l'information d'un petit fils d'un photographe de l'illustration et possède un appareil de ce type. Celà explique la piètre qualité des tirages qui sont souvent mal cadrés.

Les appareils étaient souvent à plaques ( verre ) et une révolution amena sur la fin du conflit des clichés meilleurs, à savoir, la pellicule ( bande argentique )pa

Désolé encore une erreur de manip....

par l'arrivée des soldats américains qui utilisaient des appareils soufflés. De plus, certains de nos gradés ( ils devaient avoir les moyens) s'équipèrent.





Juste un aperçu, la première OBSERVATEUR ARTILLERIE est un grand photo tiré d'une plaque verre et la seconde et en petit format à partir d'un film.

Cdlt

JOSEPH68

Bonjour Joseph,

Afin de vous venir en aide, sujet déjà traité .

pages1418/forum-pages-histoire/Clemence ... htm#t26439

Cordialement, adichats
Daniel

Bonjour
A propos des conditions de prises de vue, voici une anecdote du capitaine Laurentin (90e RI) qui échappa de peu à la mort, et ce grâce à une pellicule:

"Je suis allé, ce matin, voir le travail au Poste 10, jusqu'à la parallèle la plus avancée en construction. J'y étais avec le général Néraud et le colonel Mariani. Je venais de tirer la dernière pellicule de mon Kodak et le général scrutait les tranchées d'en face au périscope. Mon appareil photo me sauva la vie.
Les Allemands avaient vu sans doute notre arrivée, et le périscope leur permit de déduire la présence d'un chef. Tandis que le général observait, je pensais que je pouvais mettre une nouvelle bobine de pellicules; j'étais à dix pas de lui; devant moi, un petit abri était creusé sous le parapet, dans le tuf de la tranchée. Je m'y enfonçai, jugeant que l'ombre de l'abri préserverait mes pellicules d'un voile que le soleil pouvait occasionner, même avec un appareil qui se charge en plein jour. J'ouvris mon appareil, je retirai la bobine des pellicules tirées. - "Boum!" Un obus éclate contre le parapet dont les pierres me tombent sur le dos. Une claie, posée à cet endroit, est projetée dans la tranchée.
Sans mon appareil, j'aurais été debout à ce moment-là et fatalement atteint. J'eus un peu de peine à finir mon opération (car les pierrailles avaient sali mon appareil, tandis que les Boches continuaient leurs salves, dont les autres coups, d'ailleurs, me furent moins directement adressés que le premier.
"Pas un cheveu ne tombe de notre tête, sans la permission de Dieu..." Pour préserver ce cheveu, il a suffi d'une pellicule de ... West pocket Kodak!"

Sources: Carnet d'un Fantassin de 1914 - Maurice Laurentin - Arthaud 1965

Cordialement
Jérôme Charraud