Forum PAGES 14-18

bonjour Jean Michel,
merci d'avoir ressorti, comme je le préconisais, la discussion d'il y a quelques années et les explications d'Eric ; la frilosité du commandant du camp a ses raisons que chacun estime à sa façon mais qui sont réelles. Ce n'est pas quand l'accident est survenu qu'il faut ouvrir le parapluie. Le principe de précaution n'apparait pas à chacun de la même manière ce qui fait surgir des réactions (trop) passionnées. Adepte des visites des villages disparus de longues années, j'ai regretté moi aussi la cessation de celles-ci et les rencontres avec les passionnés qui animaient les différentes haltes? Mais le souvenir persiste.
Cordialement
Alain

Bonsoir à tous,

La question de sécurité remonte à 2012, voyez cette discussion de l'époque :
pages1418/Sites-et-vestiges-de-la-Grand ... htm#t19649

C'est fort probable que sont venus se greffer là-dessus des questions de budget...

Bonjour,

Soyons sérieux, la probabilité est quasi nulle pour qu'un affaissement de la piste des bus se produise au moment même où un bus passe et entraine l'accident du bus.
Des galeries souterraines, il y en a partout, pas seulement sur le camp : Souvenons nous d'Ablaincourt-Pressoir le 21 décembre 1993, quand le TGV déraille à 300 km/h, par suite d'un affaissement de la voie ferrée, due à une galerie souterraine de 14 18 (non identifiée lors de la construction de la voie) (source : http://www.lesechos.fr/22/12/1993/LesEc ... -paris.htm ). Alors, un bus qui roule à 30 km/h, ça va aller !

Bonsoir "monte au creneau",

Merci de m'avoir prise au sérieux !

Pour ma part, ce débat est clos !

Anne

Bonjour,

Soyons sérieux, la probabilité est quasi nulle pour qu'un affaissement de la piste des bus se produise au moment même où un bus passe et entraine l'accident du bus.
Des galeries souterraines, il y en a partout,

Bien que je sois entièrement d'accord avec monte au creneau je tiens tout de même à signaler un effondrement que Anne ne connait certainement pas car l'argument aurait été bien meilleur que celui avancé et qui, pour les connaisseurs, est insignifiant.
Dans les années 90, à quelques dizaines de mètres de l'aire de lavage (donc zone vie) un camion militaire a été arrêté net par un effondrement du périphérique. Il ne s'agissait pas d'une sape mais d'une carrière souterraine bien plus importante en volume. Bilan = R.A.S
Et que dire des 72 obus au phosphore blanc, de la seconde guerre, découverts à côté du hangar de la compagnie de travaux du génie ....
Ou encore du bouchon de mines allemandes, toujours de la seconde guerre, découvert sur la piste de Perthes les hurlus à Tahure au niveau des entonnoirs. Des centaines de véhicules sont passés dessus y compris le mien.
Alors bien sûr que le camp de Suippes est dangereux. Il n'est pas une zone rouge pour rien. Mais pour avoir participé à quelques préparations de ces journées du souvenir je peux affirmer que c'est uniquement un problème de volonté auquel vient, très certainement maintenant, s'ajouter un problème de moyens.

Ces journées ont commencé sous le commandement du Col Mery commandant d'armes et commandant le camp, mais aussi passionné par l'histoire, en 1979 par les travaux de mise au jour du premier site (église de Tahure) et afin de préparer l'année du patrimoine de 1980. .
Toujours sous son impulsion, (en tant que commandant des camps de Champagne) les régiments de la garnison ont par la suite entrepris de restaurer les autres villages.
Il connaissait parfaitement les risques et les assumait personnellement.
Il est également à l'origine d'un musée qui était régulièrement visité par qui le souhaitait au PC du camp. Aux dernières nouvelles il n'existe plus.
Tirez en toutes les conclusions que vous voudrez.

Bonjour,

Merci de vos contributions et notamment celle de jcpereira qui est très claire !
Rêvons que d'autres journées puissent être organisées de nouveau dans les prochaines années.
Cordialement, Hervé.