Re: Les suites écologiques de la guerre de 1914-1918 à ce jour
Publié : sam. févr. 01, 2014 7:58 pm
un peu plus d'information sur ce point .
Un lourd héritage .
C’est dans la mer que reste aussi le problème du plus célèbre et important dépôt de munition de la Première Guerre mondiale en Belgique, celui du Paardenmarkt… Au large de Knokke-Heist, déversés en 1919 sur un banc de sable, 35000 tonnes de munitions, dont un tiers sont probablement chargé d’ypérite et de chloropicrine, ont sombré dans l’oubli en même temps que dans l’eau. Ce n’est qu’en 1971 que de travaux de dragage rappelèrent leur présence dans cette zone d’1,5 km2 signalée sur les cartes maritimes par un carré avec interdiction de pêche et d’ancrage. A la suite de mesures magnétiques réalisées en 1998, la zone d’interdiction a été étendue à un pentagone de 3 km2. Depuis lors, le monitoring du Paardenmarkt est coordonné par le SPF Santé publique. « Avec l’UGMM et une dizaine d’universités (Gand, VUB, Liège, Gtech spinoff de l’UCL…), on évalue en continu les risques liés à la dégradation des obus au fil du temps, explique Robert Martens, chef de service en charge de ce dossier au sein du SPF Santé Publique… Chaque année, des analyses pistant la présence de toxiques et de métaux lourds sont réalisées par le laboratoire de la défense (DLD), qui est accrédité par l’OTAN. A l’heure actuelle, selon ces analyses, les taux de toxiques et métaux lourds dégagés seraient infimes, dilués dans la quantité immense d’eau de la Mer du Nord, et la dégradation des obus s’étalerait sur plusieurs centaines d’années.
« Les études montrent que la diffusion des toxiques, en cas d’ouverture des obus, commencerait lentement puis augmenterait avec le temps. En faisant le monitoring chaque année, Cela nous laisse le temps de réagir si on constate une augmentation. C’est un bon système d’alerte précoce », estime Marijn Rabaut, expert au Cabinet du Ministre fédéral de la Mer du Nord. comparé à d’autres pays qui ne font rien. Ce dépôt compte probablement environ 3.000.000 d’obus : « en évacuant 2.000 obus par semaine cela demanderait 1.500 semaines de travail, soit 30 années, sans compter que nous n’avons pas actuellement une capacité suffisante pour démanteler ceux-ci… D’autres solutions sont envisagées, comme la couverture du dépôt par une île (dont les travaux sont évalués à 405 millions d’euros), le capping (une couverture sous-marine) ou la construction de digues autour du dépôt…
On peut se demander si l’ampleur de ces travaux ne pousse pas les autorités à minimiser le risque que représente le Paardenmarkt. Selon un rapport du Renard Centre of Marine Geology publié en 2002, les effets à long terme de l’élévation du niveau des mers et du réchauffement de la terre ne peuvent être oubliées. Le réchauffement de la terre entraînera une augmentation de la fréquence des tempêtes, et par là même du risque d’une catastrophe maritime. L’élévation du niveau des mers peut induire un reflux de la nappe aquifère de la mer vers la terre, avec un danger croissant de pollution de la nappe aquifère dans la zone côtière. »
Le risque serait pris en compte par la Flandre dans ses études en cours concernant la protection du littoral en prévention de la fameuse « tempête du millénaire », prédite par les statistiques. Pour l’instant, du côté du Ministère de la Mer du Nord comme du SPF Santé Publique, l’heure n’est pas à l’inquiétude. « Des études ont montré que le risque d’échouage sur le Paardenmarkt est quasi nul. La question des conditions climatiques n’est pas d’actualité en ce moment, et les munitions sont encore couvertes par le sable », conclut Robert Martens… « Les techniques changent vite : elles ne seront plus les meilleures dans 2 ou 3 ans. Comme on ne détecte rien pour l’instant, le mieux est d’attendre, tant qu’il ne se passe rien »… Et d’ajouter qu’ « En France, il y a plusieurs dépôts de munition au large de Dunkerque, pour lesquels on ne fait rien, à ma connaissance . Nous avons déjà été félicités par HELCOM (la Commission qui gère la Convention d’Helsinki, visant la protection de l’Environnement pour la zone de la mer Baltique) concernant notre approche du Paardenmarkt. »
Rejets en mer et Munitions immergées ,des zones à risques pays, dont la France, se sont attachés depuis quelques années à établir un inventaire des zones d’immersion de munitions dans leurs eaux territoriales et dans leur zone économique exclusive.
Pour la France, les deux principales zones connues sont la fosse des Casquets, en Manche et une zone au large de Sein, où 12 navires et 70 tonnes de munitions chimiques ont été immergés avant 1980.
La convention OSPAR pour la protection de l’Atlantique du Nord-Est a engagé depuis 2004 un vaste inventaire des connaissances sur le sujet en mer du Nord et en mer Baltique.
Elle a ainsi répertorié 140 sites de dépôt de l’Islande à Gibraltar, dont 30 contenants des armes chimiques et recensées 1879 rencontres de munitions par des bateaux de pêche et des dragues sur la période 2004-2009, soit près d’une rencontre par jour ouvré ,plus de 100 par ans dans les ports du nord ,pas de calais et de la somme (mine ,obus et autres..)
Dans ces rencontres, 1821 étaient suffisamment bien localisées pour être reportées sur une carte, qui met en évidence une forte concentration dans la partie sud de la mer du Nord, entre la Grande-Bretagne et les Pays-Bas.
La commission pour la protection de l’environnement de la mer Baltique (commission d’Helsinski, en bref HELCOM) estime pour sa part à 40 000 tonnes les munitions présentes en mer Baltique, dont 13 000 tonnes de munitions chimiques.
Des dizaines de millions de bombes, obus ou mines non-explosés jonchaient les sols d'Europe après les deux guerres mondiales. Dans l'urgence de la reconstruction, tous les États ont choisi d'en immerger une bonne partie. Ce fut aussi vrai pour les stocks d'armes encore présents dans les poudreries.
Après 1939-1945, l'Angleterre a reconnu avoir deux millions de tonnes de munitions sur les bras. En Allemagne, les Alliés ont découvert 300 000 tonnes d'armes chimiques, dont ils se sont débarrassés en Baltique et mer du Nord.
En France, aucune évaluation n'existe ! Mais, en 1965 par exemple, 17 000 fûts chargés d'obus à l'ypérite (gaz moutarde) ,un reste de 1914 à 1940 bref nos guerres (la france en 1940 avait le plus grand stock ) ont été embarqués à Lorient. Bernard Michaud, intérimaire à l'époque, a participé à leur chargement sur des trains à la poudrerie d'Angoulême, « dans des fûts de 200 litres remplis de béton ». Des protestations ont empêché leur immersion secrète au large de l'île de Groix. Les fûts ont disparu, sans doute dans le golfe de Gascogne Où sont les gros dépôts en mer du Nord ,et Atlantique ?
Sous la pression des Conventions de protection de l'Atlantique du Nord-Est ou de la Méditerranée, les États sont sommés de cartographier les sites à risque. Près de Zeebrugge (Belgique), 35 000 tonnes de munitions, dont un tiers chimiques, rouillent dans trois mètres d'eau, à moins d'un kilomètre d'une plage très touristique. À Beaufort's Dyke, entre l'Écosse et l'Irlande du Nord, l'Angleterre a noyé plus d'un million de tonnes, chimiques pour un tiers.
En France, des dizaines de sites sont référencés « explosifs immergés » sur tout le littoral, sans détail sur les quantités ni la nature de ces dépôts. La plupart sont d'ailleurs vides, selon les témoignages des plongeurs démineurs de la Marine. Où sont les gros dépôts ? Où sont les munitions chimiques ? Mystère. « Nous ne sommes pas responsables du suivi », estime la Marine, comme l’armée de terre grande muette rien a voir allez plus loin …. Elle aussi La Direction générale de l'armement (ministère de la Défense), qui a longtemps orchestré les immersions avec les bateaux de DCN ou de la Marine, dit ne pas avoir de statistiques.
Depuis Brest ou Cherbourg
Pourtant, depuis Brest ou Cherbourg, jusqu'en 1997, on immergeait encore régulièrement des tonnes d'obus déclassés. Un marin de Brest se souvient avoir ainsi pratiqué au-dessus de la fosse d'Ouessant (150 mètres) : « Un fond dans la coque du bateau s'ouvrait, permettant d'immerger les caisses. Une fois par an, c'était de la routine. »
Pendant trente ans, la Sécurité civile a même pétardé dans la baie de Somme, sous quelques mètres d'eau, les munitions chimiques encore découvertes dans les sols du nord-est de la France. Soit, jusqu'en 1993, vingt tonnes par an, libérant subitement gaz moutarde ou produits neurotoxiques.
Chimiques ou non, les munitions contiennent des métaux lourds -mercure, plomb, cadmium- de l'arsenic et du TNT. Les études internationales (au moins 140) n'ont pas démontré d'impact flagrant sur le milieu.
Le chercheur italien Ezio Amato (programme Redcod pour la Méditerranée) est plus alarmiste : « Les maladies à long terme existent, c'est là et c'est évident. » Chez les congres et les rascasses, il a décelé des indices de stress et des pertes de défense immunitaire.
Chercheurs, Conventions internationales et Union européenne demandent un suivi régulier de l'état de corrosion des munitions. On sait par exemple que, peu soluble, l'ypérite reste très actif pendant 400 ans.
En France, aucune étude détaillée n'a encore été menée. Selon un secrétaire général de la Mer, « c'est un sujet qui est devant nous ».
Et comme d’habitude le secret défense et autres fait que cela n’est pas su et pas vu c’est pour cela que l’on ne doit rien faire ,notre terre n’est pas une poubelle des champs de bataille de 14-18 et 39-45 et autres ,l’inactivité de nos gens de guerre depuis cela est criminelle ,on ne doit pas remettre à la génération futur le devoir et l’obligation à cela ,car cela risque d’être comme pour le devoir de mémoire un oubli dans peu de temps ,l’histoire de nos guerres tues encore 100 ans après qui ne veut pas voire cela risque un jour de voire cela
Je pense à nos marins et gens de la mer et aux démineurs pour le travail qui font depuis 1919.
Hommage aux morts de cela.
Un lourd héritage .
C’est dans la mer que reste aussi le problème du plus célèbre et important dépôt de munition de la Première Guerre mondiale en Belgique, celui du Paardenmarkt… Au large de Knokke-Heist, déversés en 1919 sur un banc de sable, 35000 tonnes de munitions, dont un tiers sont probablement chargé d’ypérite et de chloropicrine, ont sombré dans l’oubli en même temps que dans l’eau. Ce n’est qu’en 1971 que de travaux de dragage rappelèrent leur présence dans cette zone d’1,5 km2 signalée sur les cartes maritimes par un carré avec interdiction de pêche et d’ancrage. A la suite de mesures magnétiques réalisées en 1998, la zone d’interdiction a été étendue à un pentagone de 3 km2. Depuis lors, le monitoring du Paardenmarkt est coordonné par le SPF Santé publique. « Avec l’UGMM et une dizaine d’universités (Gand, VUB, Liège, Gtech spinoff de l’UCL…), on évalue en continu les risques liés à la dégradation des obus au fil du temps, explique Robert Martens, chef de service en charge de ce dossier au sein du SPF Santé Publique… Chaque année, des analyses pistant la présence de toxiques et de métaux lourds sont réalisées par le laboratoire de la défense (DLD), qui est accrédité par l’OTAN. A l’heure actuelle, selon ces analyses, les taux de toxiques et métaux lourds dégagés seraient infimes, dilués dans la quantité immense d’eau de la Mer du Nord, et la dégradation des obus s’étalerait sur plusieurs centaines d’années.
« Les études montrent que la diffusion des toxiques, en cas d’ouverture des obus, commencerait lentement puis augmenterait avec le temps. En faisant le monitoring chaque année, Cela nous laisse le temps de réagir si on constate une augmentation. C’est un bon système d’alerte précoce », estime Marijn Rabaut, expert au Cabinet du Ministre fédéral de la Mer du Nord. comparé à d’autres pays qui ne font rien. Ce dépôt compte probablement environ 3.000.000 d’obus : « en évacuant 2.000 obus par semaine cela demanderait 1.500 semaines de travail, soit 30 années, sans compter que nous n’avons pas actuellement une capacité suffisante pour démanteler ceux-ci… D’autres solutions sont envisagées, comme la couverture du dépôt par une île (dont les travaux sont évalués à 405 millions d’euros), le capping (une couverture sous-marine) ou la construction de digues autour du dépôt…
On peut se demander si l’ampleur de ces travaux ne pousse pas les autorités à minimiser le risque que représente le Paardenmarkt. Selon un rapport du Renard Centre of Marine Geology publié en 2002, les effets à long terme de l’élévation du niveau des mers et du réchauffement de la terre ne peuvent être oubliées. Le réchauffement de la terre entraînera une augmentation de la fréquence des tempêtes, et par là même du risque d’une catastrophe maritime. L’élévation du niveau des mers peut induire un reflux de la nappe aquifère de la mer vers la terre, avec un danger croissant de pollution de la nappe aquifère dans la zone côtière. »
Le risque serait pris en compte par la Flandre dans ses études en cours concernant la protection du littoral en prévention de la fameuse « tempête du millénaire », prédite par les statistiques. Pour l’instant, du côté du Ministère de la Mer du Nord comme du SPF Santé Publique, l’heure n’est pas à l’inquiétude. « Des études ont montré que le risque d’échouage sur le Paardenmarkt est quasi nul. La question des conditions climatiques n’est pas d’actualité en ce moment, et les munitions sont encore couvertes par le sable », conclut Robert Martens… « Les techniques changent vite : elles ne seront plus les meilleures dans 2 ou 3 ans. Comme on ne détecte rien pour l’instant, le mieux est d’attendre, tant qu’il ne se passe rien »… Et d’ajouter qu’ « En France, il y a plusieurs dépôts de munition au large de Dunkerque, pour lesquels on ne fait rien, à ma connaissance . Nous avons déjà été félicités par HELCOM (la Commission qui gère la Convention d’Helsinki, visant la protection de l’Environnement pour la zone de la mer Baltique) concernant notre approche du Paardenmarkt. »
Rejets en mer et Munitions immergées ,des zones à risques pays, dont la France, se sont attachés depuis quelques années à établir un inventaire des zones d’immersion de munitions dans leurs eaux territoriales et dans leur zone économique exclusive.
Pour la France, les deux principales zones connues sont la fosse des Casquets, en Manche et une zone au large de Sein, où 12 navires et 70 tonnes de munitions chimiques ont été immergés avant 1980.
La convention OSPAR pour la protection de l’Atlantique du Nord-Est a engagé depuis 2004 un vaste inventaire des connaissances sur le sujet en mer du Nord et en mer Baltique.
Elle a ainsi répertorié 140 sites de dépôt de l’Islande à Gibraltar, dont 30 contenants des armes chimiques et recensées 1879 rencontres de munitions par des bateaux de pêche et des dragues sur la période 2004-2009, soit près d’une rencontre par jour ouvré ,plus de 100 par ans dans les ports du nord ,pas de calais et de la somme (mine ,obus et autres..)
Dans ces rencontres, 1821 étaient suffisamment bien localisées pour être reportées sur une carte, qui met en évidence une forte concentration dans la partie sud de la mer du Nord, entre la Grande-Bretagne et les Pays-Bas.
La commission pour la protection de l’environnement de la mer Baltique (commission d’Helsinski, en bref HELCOM) estime pour sa part à 40 000 tonnes les munitions présentes en mer Baltique, dont 13 000 tonnes de munitions chimiques.
Des dizaines de millions de bombes, obus ou mines non-explosés jonchaient les sols d'Europe après les deux guerres mondiales. Dans l'urgence de la reconstruction, tous les États ont choisi d'en immerger une bonne partie. Ce fut aussi vrai pour les stocks d'armes encore présents dans les poudreries.
Après 1939-1945, l'Angleterre a reconnu avoir deux millions de tonnes de munitions sur les bras. En Allemagne, les Alliés ont découvert 300 000 tonnes d'armes chimiques, dont ils se sont débarrassés en Baltique et mer du Nord.
En France, aucune évaluation n'existe ! Mais, en 1965 par exemple, 17 000 fûts chargés d'obus à l'ypérite (gaz moutarde) ,un reste de 1914 à 1940 bref nos guerres (la france en 1940 avait le plus grand stock ) ont été embarqués à Lorient. Bernard Michaud, intérimaire à l'époque, a participé à leur chargement sur des trains à la poudrerie d'Angoulême, « dans des fûts de 200 litres remplis de béton ». Des protestations ont empêché leur immersion secrète au large de l'île de Groix. Les fûts ont disparu, sans doute dans le golfe de Gascogne Où sont les gros dépôts en mer du Nord ,et Atlantique ?
Sous la pression des Conventions de protection de l'Atlantique du Nord-Est ou de la Méditerranée, les États sont sommés de cartographier les sites à risque. Près de Zeebrugge (Belgique), 35 000 tonnes de munitions, dont un tiers chimiques, rouillent dans trois mètres d'eau, à moins d'un kilomètre d'une plage très touristique. À Beaufort's Dyke, entre l'Écosse et l'Irlande du Nord, l'Angleterre a noyé plus d'un million de tonnes, chimiques pour un tiers.
En France, des dizaines de sites sont référencés « explosifs immergés » sur tout le littoral, sans détail sur les quantités ni la nature de ces dépôts. La plupart sont d'ailleurs vides, selon les témoignages des plongeurs démineurs de la Marine. Où sont les gros dépôts ? Où sont les munitions chimiques ? Mystère. « Nous ne sommes pas responsables du suivi », estime la Marine, comme l’armée de terre grande muette rien a voir allez plus loin …. Elle aussi La Direction générale de l'armement (ministère de la Défense), qui a longtemps orchestré les immersions avec les bateaux de DCN ou de la Marine, dit ne pas avoir de statistiques.
Depuis Brest ou Cherbourg
Pourtant, depuis Brest ou Cherbourg, jusqu'en 1997, on immergeait encore régulièrement des tonnes d'obus déclassés. Un marin de Brest se souvient avoir ainsi pratiqué au-dessus de la fosse d'Ouessant (150 mètres) : « Un fond dans la coque du bateau s'ouvrait, permettant d'immerger les caisses. Une fois par an, c'était de la routine. »
Pendant trente ans, la Sécurité civile a même pétardé dans la baie de Somme, sous quelques mètres d'eau, les munitions chimiques encore découvertes dans les sols du nord-est de la France. Soit, jusqu'en 1993, vingt tonnes par an, libérant subitement gaz moutarde ou produits neurotoxiques.
Chimiques ou non, les munitions contiennent des métaux lourds -mercure, plomb, cadmium- de l'arsenic et du TNT. Les études internationales (au moins 140) n'ont pas démontré d'impact flagrant sur le milieu.
Le chercheur italien Ezio Amato (programme Redcod pour la Méditerranée) est plus alarmiste : « Les maladies à long terme existent, c'est là et c'est évident. » Chez les congres et les rascasses, il a décelé des indices de stress et des pertes de défense immunitaire.
Chercheurs, Conventions internationales et Union européenne demandent un suivi régulier de l'état de corrosion des munitions. On sait par exemple que, peu soluble, l'ypérite reste très actif pendant 400 ans.
En France, aucune étude détaillée n'a encore été menée. Selon un secrétaire général de la Mer, « c'est un sujet qui est devant nous ».
Et comme d’habitude le secret défense et autres fait que cela n’est pas su et pas vu c’est pour cela que l’on ne doit rien faire ,notre terre n’est pas une poubelle des champs de bataille de 14-18 et 39-45 et autres ,l’inactivité de nos gens de guerre depuis cela est criminelle ,on ne doit pas remettre à la génération futur le devoir et l’obligation à cela ,car cela risque d’être comme pour le devoir de mémoire un oubli dans peu de temps ,l’histoire de nos guerres tues encore 100 ans après qui ne veut pas voire cela risque un jour de voire cela
Je pense à nos marins et gens de la mer et aux démineurs pour le travail qui font depuis 1919.
Hommage aux morts de cela.