Les suites écologiques de la guerre de 1914-1918 à ce jour

Sur les traces des combats et de combattants
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genealogie-baert
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Re: Les suites écologiques de la guerre de 1914-1918 à ce jour

Message par genealogie-baert »

un peu plus d'information sur ce point .

Un lourd héritage .
C’est dans la mer que reste aussi le problème du plus célèbre et important dépôt de munition de la Première Guerre mondiale en Belgique, celui du Paardenmarkt… Au large de Knokke-Heist, déversés en 1919 sur un banc de sable, 35000 tonnes de munitions, dont un tiers sont probablement chargé d’ypérite et de chloropicrine, ont sombré dans l’oubli en même temps que dans l’eau. Ce n’est qu’en 1971 que de travaux de dragage rappelèrent leur présence dans cette zone d’1,5 km2 signalée sur les cartes maritimes par un carré avec interdiction de pêche et d’ancrage. A la suite de mesures magnétiques réalisées en 1998, la zone d’interdiction a été étendue à un pentagone de 3 km2. Depuis lors, le monitoring du Paardenmarkt est coordonné par le SPF Santé publique. « Avec l’UGMM et une dizaine d’universités (Gand, VUB, Liège, Gtech spinoff de l’UCL…), on évalue en continu les risques liés à la dégradation des obus au fil du temps, explique Robert Martens, chef de service en charge de ce dossier au sein du SPF Santé Publique… Chaque année, des analyses pistant la présence de toxiques et de métaux lourds sont réalisées par le laboratoire de la défense (DLD), qui est accrédité par l’OTAN. A l’heure actuelle, selon ces analyses, les taux de toxiques et métaux lourds dégagés seraient infimes, dilués dans la quantité immense d’eau de la Mer du Nord, et la dégradation des obus s’étalerait sur plusieurs centaines d’années.

« Les études montrent que la diffusion des toxiques, en cas d’ouverture des obus, commencerait lentement puis augmenterait avec le temps. En faisant le monitoring chaque année, Cela nous laisse le temps de réagir si on constate une augmentation. C’est un bon système d’alerte précoce », estime Marijn Rabaut, expert au Cabinet du Ministre fédéral de la Mer du Nord. comparé à d’autres pays qui ne font rien. Ce dépôt compte probablement environ 3.000.000 d’obus : « en évacuant 2.000 obus par semaine cela demanderait 1.500 semaines de travail, soit 30 années, sans compter que nous n’avons pas actuellement une capacité suffisante pour démanteler ceux-ci… D’autres solutions sont envisagées, comme la couverture du dépôt par une île (dont les travaux sont évalués à 405 millions d’euros), le capping (une couverture sous-marine) ou la construction de digues autour du dépôt…

On peut se demander si l’ampleur de ces travaux ne pousse pas les autorités à minimiser le risque que représente le Paardenmarkt. Selon un rapport du Renard Centre of Marine Geology publié en 2002, les effets à long terme de l’élévation du niveau des mers et du réchauffement de la terre ne peuvent être oubliées. Le réchauffement de la terre entraînera une augmentation de la fréquence des tempêtes, et par là même du risque d’une catastrophe maritime. L’élévation du niveau des mers peut induire un reflux de la nappe aquifère de la mer vers la terre, avec un danger croissant de pollution de la nappe aquifère dans la zone côtière. »

Le risque serait pris en compte par la Flandre dans ses études en cours concernant la protection du littoral en prévention de la fameuse « tempête du millénaire », prédite par les statistiques. Pour l’instant, du côté du Ministère de la Mer du Nord comme du SPF Santé Publique, l’heure n’est pas à l’inquiétude. « Des études ont montré que le risque d’échouage sur le Paardenmarkt est quasi nul. La question des conditions climatiques n’est pas d’actualité en ce moment, et les munitions sont encore couvertes par le sable », conclut Robert Martens… « Les techniques changent vite : elles ne seront plus les meilleures dans 2 ou 3 ans. Comme on ne détecte rien pour l’instant, le mieux est d’attendre, tant qu’il ne se passe rien »… Et d’ajouter qu’ « En France, il y a plusieurs dépôts de munition au large de Dunkerque, pour lesquels on ne fait rien, à ma connaissance . Nous avons déjà été félicités par HELCOM (la Commission qui gère la Convention d’Helsinki, visant la protection de l’Environnement pour la zone de la mer Baltique) concernant notre approche du Paardenmarkt. »

Rejets en mer et Munitions immergées ,des zones à risques pays, dont la France, se sont attachés depuis quelques années à établir un inventaire des zones d’immersion de munitions dans leurs eaux territoriales et dans leur zone économique exclusive.

Pour la France, les deux principales zones connues sont la fosse des Casquets, en Manche et une zone au large de Sein, où 12 navires et 70 tonnes de munitions chimiques ont été immergés avant 1980.

La convention OSPAR pour la protection de l’Atlantique du Nord-Est a engagé depuis 2004 un vaste inventaire des connaissances sur le sujet en mer du Nord et en mer Baltique.
Elle a ainsi répertorié 140 sites de dépôt de l’Islande à Gibraltar, dont 30 contenants des armes chimiques et recensées 1879 rencontres de munitions par des bateaux de pêche et des dragues sur la période 2004-2009, soit près d’une rencontre par jour ouvré ,plus de 100 par ans dans les ports du nord ,pas de calais et de la somme (mine ,obus et autres..)

Dans ces rencontres, 1821 étaient suffisamment bien localisées pour être reportées sur une carte, qui met en évidence une forte concentration dans la partie sud de la mer du Nord, entre la Grande-Bretagne et les Pays-Bas.



La commission pour la protection de l’environnement de la mer Baltique (commission d’Helsinski, en bref HELCOM) estime pour sa part à 40 000 tonnes les munitions présentes en mer Baltique, dont 13 000 tonnes de munitions chimiques.
Des dizaines de millions de bombes, obus ou mines non-explosés jonchaient les sols d'Europe après les deux guerres mondiales. Dans l'urgence de la reconstruction, tous les États ont choisi d'en immerger une bonne partie. Ce fut aussi vrai pour les stocks d'armes encore présents dans les poudreries.
Après 1939-1945, l'Angleterre a reconnu avoir deux millions de tonnes de munitions sur les bras. En Allemagne, les Alliés ont découvert 300 000 tonnes d'armes chimiques, dont ils se sont débarrassés en Baltique et mer du Nord.

En France, aucune évaluation n'existe ! Mais, en 1965 par exemple, 17 000 fûts chargés d'obus à l'ypérite (gaz moutarde) ,un reste de 1914 à 1940 bref nos guerres (la france en 1940 avait le plus grand stock ) ont été embarqués à Lorient. Bernard Michaud, intérimaire à l'époque, a participé à leur chargement sur des trains à la poudrerie d'Angoulême, « dans des fûts de 200 litres remplis de béton ». Des protestations ont empêché leur immersion secrète au large de l'île de Groix. Les fûts ont disparu, sans doute dans le golfe de Gascogne Où sont les gros dépôts en mer du Nord ,et Atlantique ?

Sous la pression des Conventions de protection de l'Atlantique du Nord-Est ou de la Méditerranée, les États sont sommés de cartographier les sites à risque. Près de Zeebrugge (Belgique), 35 000 tonnes de munitions, dont un tiers chimiques, rouillent dans trois mètres d'eau, à moins d'un kilomètre d'une plage très touristique. À Beaufort's Dyke, entre l'Écosse et l'Irlande du Nord, l'Angleterre a noyé plus d'un million de tonnes, chimiques pour un tiers.

En France, des dizaines de sites sont référencés « explosifs immergés » sur tout le littoral, sans détail sur les quantités ni la nature de ces dépôts. La plupart sont d'ailleurs vides, selon les témoignages des plongeurs démineurs de la Marine. Où sont les gros dépôts ? Où sont les munitions chimiques ? Mystère. « Nous ne sommes pas responsables du suivi », estime la Marine, comme l’armée de terre grande muette rien a voir allez plus loin …. Elle aussi La Direction générale de l'armement (ministère de la Défense), qui a longtemps orchestré les immersions avec les bateaux de DCN ou de la Marine, dit ne pas avoir de statistiques.

Depuis Brest ou Cherbourg

Pourtant, depuis Brest ou Cherbourg, jusqu'en 1997, on immergeait encore régulièrement des tonnes d'obus déclassés. Un marin de Brest se souvient avoir ainsi pratiqué au-dessus de la fosse d'Ouessant (150 mètres) : « Un fond dans la coque du bateau s'ouvrait, permettant d'immerger les caisses. Une fois par an, c'était de la routine. »

Pendant trente ans, la Sécurité civile a même pétardé dans la baie de Somme, sous quelques mètres d'eau, les munitions chimiques encore découvertes dans les sols du nord-est de la France. Soit, jusqu'en 1993, vingt tonnes par an, libérant subitement gaz moutarde ou produits neurotoxiques.


Chimiques ou non, les munitions contiennent des métaux lourds -mercure, plomb, cadmium- de l'arsenic et du TNT. Les études internationales (au moins 140) n'ont pas démontré d'impact flagrant sur le milieu.

Le chercheur italien Ezio Amato (programme Redcod pour la Méditerranée) est plus alarmiste : « Les maladies à long terme existent, c'est là et c'est évident. » Chez les congres et les rascasses, il a décelé des indices de stress et des pertes de défense immunitaire.

Chercheurs, Conventions internationales et Union européenne demandent un suivi régulier de l'état de corrosion des munitions. On sait par exemple que, peu soluble, l'ypérite reste très actif pendant 400 ans.

En France, aucune étude détaillée n'a encore été menée. Selon un secrétaire général de la Mer, « c'est un sujet qui est devant nous ».

Et comme d’habitude le secret défense et autres fait que cela n’est pas su et pas vu c’est pour cela que l’on ne doit rien faire ,notre terre n’est pas une poubelle des champs de bataille de 14-18 et 39-45 et autres ,l’inactivité de nos gens de guerre depuis cela est criminelle ,on ne doit pas remettre à la génération futur le devoir et l’obligation à cela ,car cela risque d’être comme pour le devoir de mémoire un oubli dans peu de temps ,l’histoire de nos guerres tues encore 100 ans après qui ne veut pas voire cela risque un jour de voire cela
Je pense à nos marins et gens de la mer et aux démineurs pour le travail qui font depuis 1919.
Hommage aux morts de cela.


baert marc
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Gardiendelombre
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Re: Les suites écologiques de la guerre de 1914-1918 à ce jour

Message par Gardiendelombre »

En Belgique, il y a un stock colossal d'obus à gaz dans la région d'Ypres .
Non seulement ce sont des obus locaux, mais aussi tous les autres obus à gaz trouvé "ailleurs" .

On leur a trouvé une solution "temporaire" ,qui est "temporaire depuis 1919 ...
On les met en plein air sous un toit précaire de grange .
Et on attend qu'ils sautent "tout seul" par usure .

Au début la zone était déserte .
Mais depuis l'urbanisme a entouré toute cette zone .
Et les obus ne vont pas "sauter" en même temps, mais par "gros paquets" maintenant vu qu'ils sont à l'extrême limite de leur vie (de vie d'obus...pas de vie de toxique ...).

La dernière fois que je l'ai vu c'était il y a plus de 20 ans ,et la solution était de construire d'urgence (il y a 20 ans ...) 5 bunkers permettant de traiter les obus par télécommande .

Mais je n'ai ensuite jamais entendu parler de cette destruction .

Je pense donc qu'ils doivent encore être là ...

Il y a de quoi faire ...
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genealogie-baert
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Re: Les suites écologiques de la guerre de 1914-1918 à ce jour

Message par genealogie-baert »

bonsoir
Cela n'est plus de nos jours la preuve ,mais cela date de peu 10 ans , et aide même les autres nation ..la preuve..
le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders l'a proposé l'a semaine dernière. Nos militaires ont en effet développé une expertise reconnue en la matière.

Cette expertise est un héritage de l'histoire, puisque les premières armes chimiques ont été utilisées chez nous lors de la Première guerre mondiale. A l'époque, l'armée allemande n'a pas économisé sur la quantité d'obus tirés. "On retrouve une moyenne de 200 tonnes de munitions par année. Donc 5% de ces 200 tonnes sont chimiques, ont un contenu chimique", explique le lieutenant-colonel Eric Carette.

Pendant 60 ans, les obus chimiques retrouvés étaient simplement largués en mer. Depuis 1980, ces "cadeaux empoisonnés" sont précieusement stockés à Poelkapelle. Cela ne fait qu'une dizaine d'années qu'un processus de destruction systématique est opérationnel, comme nous l'expliquait il y a quelques années Klara Beerens, du peloton munitions toxiques.

"Le système sait traiter toutes les munitions et les gaz qui sortent du système sont tout à fait nettoyés. On avait des problèmes pour faire ça avant parce qu'on ne savait pas séparer les explosifs des toxiques", ajoute le militaire.

L'arsenal chimique syrien comprend du gaz moutarde, comme celui utilisé en 14-18, mais aussi des gaz neurotoxiques comme le sarin. Les méthodes de traitement devraient donc être adaptées.

La destruction des stocks devrait en tout cas se faire sur place, en Syrie. Un processus délicat et très long. A Poelkapelle, il faut une demi-journée pour détruire un obus.

il y a un site en france "projet secoia à Mailly le champs "
petite video (lien ) sur cela il n'est pas le premier nos amis belges on le leur depuis plus de 10 ans
nos amis belges pourrait il en dire plus sur cela
marc baert
http://www.wat.tv/video/projet-secoia-e ... ksaf_.html
baert marc
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Gardiendelombre
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Re: Les suites écologiques de la guerre de 1914-1918 à ce jour

Message par Gardiendelombre »

Merci, merci pour les renseignements .
Je vois que ça va "enfin" partir .
Parce qu'il y a 20 ans... je m'étais fort inquiété ....

Merci encore.
Arnaud Lejaille
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Re: Les suites écologiques de la guerre de 1914-1918 à ce jour

Message par Arnaud Lejaille »

Bonjour à tous,

Pour ceux qui ont manqué ce reportage sur Arte :

http://www.arte.tv/guide/fr/048909-000/ ... autoplay=1


Une enquête bien préparée sur les conséquences écologiques des munitions chimiques immergées...
Malheureusement, rien, absolument RIEN sur les munitions françaises noyées au large de NOS côtes...

Nous avons encore énormément de chemin à parcourir vers la fin du déni complet du réarmement chimique en France, après les années 20.

Nous resterons probablement le dernier pays à nier... quand tous les autres ont déjà fait une avancée de géant vers la vérité et la reconnaissance des dépôts sous-marins.

Cela laisse à réfléchir...

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Gardiendelombre
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Re: Les suites écologiques de la guerre de 1914-1918 à ce jour

Message par Gardiendelombre »

Bonjour tous,

indépendamment des obus chimiques qui sont un énorme problème, il y a aussi les obus classiques qui en sont un autre ...

Il y a la pollution "en douce" ... :heink:

Sur le front de l'ouest, on a tiré 1 milliard d'obus .
La plupart avaient au minimum une amorce avec 1 gr de mercure .
Ca fait 1000 tonnes de mercure sur 800 km de front .
Comme pollution, c'est déjà "bien" ...

Mais il y a aussi les shrapnels au plomb... lesquels n'ont pas bien résisté au "bug" de l'an 2.000 .. :sweat: .le plomb commence à se déliter ...
Je n'ai aucune idée de la masse de plomb que ça doit représenter, mais ça doit aller dans les dizaines de milliers de tonnes...
Lesquels vont sous peu se retrouver dans les céréales .
Que ce soient des céréales animales ou humaines le problème persiste : le plomb s'accumule .

Qu'est ce qu'on va faire ?

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genealogie-baert
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Re: Les suites écologiques de la guerre de 1914-1918 à ce jour

Message par genealogie-baert »


Bonsoir
le secret défense de deux pays ( Américain et anglais ) seront sur la place publique en 2018 .
En France secret défense pour le reste de la vie sur terre
les déchets en mer du nord et autres territoires maritime français sont du type déchet divers de guerre ! Ou déchet nocif sans autre détail.
la seul nation qui a pris cela en compte et le japon .
le canada prévoit la même chose .
mais on perd d'autres choses en armes et bien plus dangereux ?!
Ont a perdu plus de 10 bombes nucléaires en mer ou sur terre.
une Découverte du web mais la idem certain pays ne disse rien il y eu des sous marin russe et chinois perdu corps et âmes ,idem pour les têtes mais rien niet !
vaste sujet :
10 mars 1956. Un bombardier B 47 de I'USAF, venant de Floride (MacDill AFB) et se rendant en Europe, transportant deux capsules nucléaires pour des bombes, ne rencontre pas son avion ravitailleur au-dessus de la Méditerranée. Aucune trace de l'avion ni de son équipage.

4 juin 1962. Perte d'une tête nucléaire au large de l'île Johnston (Pacifique), après un tir d'essai manqué d'une fusée Thor.

20 juin 1962. Perte d'une tête nucléaire au large de l'île Johnston (Pacifique), après un second tir d'essai manqué d'une fusée Thor.

5 décembre 1965. Un A-4E Skyhawk, chargé d'une bombe nucléaire B43, tombe du porte-avion USS Ticonderonga et coule par 900 m de fond à 250 miles au sud de Kyushu et à environ 200 miles d'Okinawa.

Le 24 janvier 1961, suite à une défaillance, un B-52 de l'USAF explose en vol à 20 km de Seymour Johnson Air Force Base, en Caroline du Nord, perdant deux bombes H d'une puissance de 24 mégatonnes chacune.
Une des bombes Mark-39 tomba en chute libre dans un champ boueux à environ Mach 1. Les débris furent retrouvés à 7 mètres de profondeur, mais ne purent jamais être totalement récupérés. La deuxième bombe atterrit sans encombre grâce à son parachute automatique. Dans un premier temps l'USAF confirmait que tous les dispositifs de sécurité empêchant son explosion s'étaient bien déclenchés, mais après étude, il fut établi que cinq des six dispositifs de sécurité n'avaient pas fonctionné. Un seul commutateur avait empêché l'explosion de cette bombe thermonucléaire 1200 fois plus puissance que la bombe d'Hiroshima !

plus prés de chez nous Espagne, il y a 40 ans, des bombes atomiques sur Palomares

L'accident de Palomares près d'Alméria du 17 janvier 1966 est le résultat d'une collision lors du ravitaillement en vol d'un bombardier nucléaire B-52 de l'US Air Force (nom de code TEA 16) par un KC-135 de l'US Air Force au-dessus du sud de l'Espagne. Lorsque le KC-135, stationné sur la base américaine de Moron, au sud-ouest de l'Espagne est entré en collision avec TEA 16 à environ 9 000 mètres d'altitude, les deux avions ont explosé (huit des onze hommes d'équipage ont été tués).

TEA 16 transportait quatre bombes-H de type B-28 au plutonium. Une s'abîma en mer, fut endommagée mais n'explosa pas et une autre atterrit relativement intacte dans le lit asséché d'une rivière. Elles finirent toutes deux par être récupérées de façon à peu prêt sûre, mais il aura fallu l'intervention de 33 navires pour récupérer, au bout de 81 jours, la bombe tombée en Méditerranée.


- Thulé Le 21 janvier 1968, un bombardier B-52 de l'USAF contenant 4 bombes H de 1,1 mégatonnes chacune, s'écrase sur une étendue d'eau glacée à 11 km de la base arctique de Thulé. Sous l'impact, le fuel s'embrase déclenchant l'explosion de l'enveloppe extérieur (l'amorce) d'au moins une des bombes B28 qu'il transportait. L'explosion pulvérisa des fragments de plutonium et d'uranium. Les débris des bombes et l'épave brûlèrent durant au moins 20 minute. La chaleur de l'incendie fit fondre la glace qui plus tard regela, enfermant certains débris.
les armées perdent bien des choses plus dangereux que des déchets chimiques ou des obus clasiques
pauvre terre.
baert marc
christian baroin
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Re: Les suites écologiques de la guerre de 1914-1918 à ce jour

Message par christian baroin »

Bonsoir à toutes et à tous,

De mémoire, il me semble que dans ce reportage, dans les premières minutes (ou les suivantes), il est indiqué les endroits (avec cartes marines) , où les déchets nucléaires européens ont été immergés depuis quarante ou cinquante ans (cartes des immersions, en Atlantique, en Manche, etc), qui doivent correspondre, on peut le redouter, avec les endroits où furent primitivement dispersés les stocks de munitions de la 1ère et 2e GM, cela sous le contrôle des "Armées" :

http://www.youtube.com/watch?v=0-Mk5f6kW3Q

Cordialement,
Christian.
Christian Baroin
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alaindu512010
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Re: Les suites écologiques de la guerre de 1914-1918 à ce jour

Message par alaindu512010 »

Bonjour
la dépollution arrive
http://www.lardennais.fr/601714/article ... ans-l-aube
cordialement
alain
alaindu 512010
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Re: Les suites écologiques de la guerre de 1914-1918 à ce jour

Message par yesyes »

Bonjour,
Merci pour le partage d'information.
Cordialement.
Olivier
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