Re: Le ravin de Puisaleine menacé de disparaître sous une décharge !
Publié : dim. sept. 27, 2009 2:59 pm
				
				Bonjour Nono,
De toute évidence, il faut être présent sur tous les fronts sur ce dossier... Il faut l'occuper sur le terrain, ne serait-ce que pour surveiller que cet exploitant de décharge n'anticipe pas une autorisation d'exploiter que le Préfet de l'Oise ne lui a pas encore accordé (ce serait du "déjà vu" ; d'où l'utilité effectivement d'une surveillance permanente pour dénoncer publiquement toute atteinte à la décision préfectorale...), mais nous devons aussi veiller à ne pas lui fournir de motifs pour qu'il se fasse passer pour la victime, en nous rendant sur le site de Puisaleine même dont il semble avoir obtenu le "bail"... S'il s'acharne à ce point à aller systématiquement devant les tribunaux pour essayer d'arracher cette autorisation, c'est qu'il a les "conseils" et avocats pour le faire... Raison de plus pour agir, mais pas n'importe comment... Nous devons "rester dans les clous". Nous ne voudrions pas nous retrouver avec un dépôt de plainte sur le dos pour "harcèlement", "violation de propriété privée", "dégradations de biens privés" ou que sais-je encore, qui pourrait porter atteinte à notre action et risquer de faire incliner la balance du mauvais côté... Et nous n'avons pas de temps à perdre dans cette affaire, à nous battre et/ou nous expliquer devant les tribunaux pour des "motifs périphériques"... La bataille qui s'engage à présent est, qu'on le veuille ou pas, administrative et judiciaire (Préfecture et tribunaux)... L'exploitant de la décharge, qui se moque éperdument de toutes les marches historiques que nous avons déjà entreprises (l'une des dernières en date était celle effectuée en partenariat avec les "Cavaliers de la Marne" qui avait rassemblé une assistance très nombreuse, dans la perspective des commémorations du 90e anniversaire anniversaire de la Grande Guerre) nous impose ce passage obligé, avant d'entamer toute autre initiative... La pétition est un second pas, après la manifestation du 19 septembre, mais elle n'est qu'une phase, non négligeable, de notre action...
C'est aussi la raison pour laquelle le choix du site de manifestation effectué par des élus et des représentants d'associations s'est porté vers la Butte des Zouaves, certes en danger (puisqu'elle se retrouverait directement adossée ou presque contre l'enceinte de la décharge, établie en lieux et place de l'actuel ancien champ de bataille), et non pas vers les ruines de Puisaleine, pourtant beaucoup directement menacées, puisqu'elles se trouvent dans l'emprise du projet de future décharge et qui elles, sont vouées à disparaître, si ce projet voit effectivement le jour...
Quand à la mobilisation des médias, il ne faut pas se leurrer, et je peux en parler pour m'y être "collé" tout dernièrement. Cela aussi est un combat de chaque instant : si les journaux locaux ont fait le déplacement samedi dernier ("Le Courrier Picard" édition de l'Oise, "Oise Hebdo"), et France 3 Picardie, il manquait aussi pas mal de monde à l'appel, alors que nous avions aussi alerté des rédactions de presse de grandes chaînes nationales, privées et publiques, et des quotidiens nationaux, qui n'ont pour l'heure pas donné suite... Il faut là aussi toujours convaincre de l'intérêt de faire un sujet (toujours sans garantie de résultat), ce qui en, ces périodes de crise financière et économique, n'est malheureusement pas forcément une priorité pour les médias "nationaux"...
Mais nous continuons néanmoins de frapper à toutes les portes et ne négligeons aucune piste pour que le saillant de Quennevières devienne un espace touristique et historique aussi renommé que le Chemin des Dames, la Somme ou Verdun, et non pas l'une des décharges les plus importantes du Nord de la France. Nous ne perdons jamais de vue le souvenir des poilus de la Grande Guerre qui méritent un tout autre traitement...
La bataille ne fait que commencer...
Cordialement,
JM
			De toute évidence, il faut être présent sur tous les fronts sur ce dossier... Il faut l'occuper sur le terrain, ne serait-ce que pour surveiller que cet exploitant de décharge n'anticipe pas une autorisation d'exploiter que le Préfet de l'Oise ne lui a pas encore accordé (ce serait du "déjà vu" ; d'où l'utilité effectivement d'une surveillance permanente pour dénoncer publiquement toute atteinte à la décision préfectorale...), mais nous devons aussi veiller à ne pas lui fournir de motifs pour qu'il se fasse passer pour la victime, en nous rendant sur le site de Puisaleine même dont il semble avoir obtenu le "bail"... S'il s'acharne à ce point à aller systématiquement devant les tribunaux pour essayer d'arracher cette autorisation, c'est qu'il a les "conseils" et avocats pour le faire... Raison de plus pour agir, mais pas n'importe comment... Nous devons "rester dans les clous". Nous ne voudrions pas nous retrouver avec un dépôt de plainte sur le dos pour "harcèlement", "violation de propriété privée", "dégradations de biens privés" ou que sais-je encore, qui pourrait porter atteinte à notre action et risquer de faire incliner la balance du mauvais côté... Et nous n'avons pas de temps à perdre dans cette affaire, à nous battre et/ou nous expliquer devant les tribunaux pour des "motifs périphériques"... La bataille qui s'engage à présent est, qu'on le veuille ou pas, administrative et judiciaire (Préfecture et tribunaux)... L'exploitant de la décharge, qui se moque éperdument de toutes les marches historiques que nous avons déjà entreprises (l'une des dernières en date était celle effectuée en partenariat avec les "Cavaliers de la Marne" qui avait rassemblé une assistance très nombreuse, dans la perspective des commémorations du 90e anniversaire anniversaire de la Grande Guerre) nous impose ce passage obligé, avant d'entamer toute autre initiative... La pétition est un second pas, après la manifestation du 19 septembre, mais elle n'est qu'une phase, non négligeable, de notre action...
C'est aussi la raison pour laquelle le choix du site de manifestation effectué par des élus et des représentants d'associations s'est porté vers la Butte des Zouaves, certes en danger (puisqu'elle se retrouverait directement adossée ou presque contre l'enceinte de la décharge, établie en lieux et place de l'actuel ancien champ de bataille), et non pas vers les ruines de Puisaleine, pourtant beaucoup directement menacées, puisqu'elles se trouvent dans l'emprise du projet de future décharge et qui elles, sont vouées à disparaître, si ce projet voit effectivement le jour...
Quand à la mobilisation des médias, il ne faut pas se leurrer, et je peux en parler pour m'y être "collé" tout dernièrement. Cela aussi est un combat de chaque instant : si les journaux locaux ont fait le déplacement samedi dernier ("Le Courrier Picard" édition de l'Oise, "Oise Hebdo"), et France 3 Picardie, il manquait aussi pas mal de monde à l'appel, alors que nous avions aussi alerté des rédactions de presse de grandes chaînes nationales, privées et publiques, et des quotidiens nationaux, qui n'ont pour l'heure pas donné suite... Il faut là aussi toujours convaincre de l'intérêt de faire un sujet (toujours sans garantie de résultat), ce qui en, ces périodes de crise financière et économique, n'est malheureusement pas forcément une priorité pour les médias "nationaux"...
Mais nous continuons néanmoins de frapper à toutes les portes et ne négligeons aucune piste pour que le saillant de Quennevières devienne un espace touristique et historique aussi renommé que le Chemin des Dames, la Somme ou Verdun, et non pas l'une des décharges les plus importantes du Nord de la France. Nous ne perdons jamais de vue le souvenir des poilus de la Grande Guerre qui méritent un tout autre traitement...
La bataille ne fait que commencer...
Cordialement,
JM
