Re: Photographies de sépultures et publication des images
Publié : jeu. août 02, 2007 12:51 am
Bonsoir
Deux réponses:
pour les films et photographies à "usage professionnel", l'autorisation est accordée le plus souvent et cette règlementation est mise en place pour éviter à juste titre que ces lieux soient profanés par des prises de vues indécentes destinées à illustrer toutes sortes de magazines tordus générés par le laxisme moral à le mode.
Je sais, en ce forum cela peut paraître incroyable mais j'ai vu des photos de nanas à moitié à poil sur des sites de mémoire et assisté accidentellement à un tournage de clip "hard-rock" avec en fond l'ossuaire de Douaumont (dans le pré entre le mémorial et la nécropole, on suppose qu'ils n'ont pas osé demander à faire cela dans le cimetière). Ces "artistes" n'oseraient pas faire la même chose dans un endroit où ils risqueraient une fatouah!
Cette demande est à effectuer aussi à chaque fois que l'on photographie un monument historique en fins de publications; par exemple, pour la cathédrale de Verdun il faut cette autorisation pour publier les vues des chapitaux de la crypte alors qu'une vue extérieure est sans soucis.
Déballez un pied place Stanislas la nuit à Nancy et vous verrez à la vitesse à laquelle on vous tombe dessus, c'est comme l'éclairage de la touréfèle "déposé". Je me rappele du type qui m'est tombé dessus quand je sortais place Stan mon appareil, l'arrêté c'est "photo sans pied", devant lui j'ai cramé quelques vues à main levée et vitesse lente, ratées évidemment mais quel plaisir que de lui faire croire qu'avec un M6 on peut descendre au quart de seconde sans risque de bougé!
Il en est de même de l'utilisation des cartes IGN et des copies d'écran de géoportail, ce qui est stupide puisque consultable par tout le monde, mais c'est ainsi.
En ce qui concerne les gens en uniforme (lesquels ne peuvent rien revendiquer en tant que sujets de la prise de vues), soit il s'agit d'un album famlial encore en possession des héritiers (et là il y a des droits ou autorisations à demander, je suis en plein dedans, préparant avec un groupe d'historiens une exposition sur le témoignage d'un médecin photographe), soit il s'agit de "bijoux de famille" revendus à vil prix lors du dépeçage d'une succession et là, c'est le propriétaire de la collection qui fait ce qu'il veut du moment qu'il ne porte pas atteinte à la dignité. Le photographe (ou son héritier) a vendu mais s'il a un double, il peut continuer à s'en servir s'il n'a pas signé un contrat d'exclusivité.
C'est pour cela que je conserve toujours mes diapositives originales et mes fichiers RAW en numérique (ces derniers comportant en données exif les dates, numéros de boitier et d'objectif), n'en déplaise. C'est ainsi que l'on peut mettre dans les dents à une agence américaine, qui a miné des agences prestigieuses, un copyright ou demander à un indélicat qui a "glané sur le net"(je cite) une de mes photos pour la mettre sur son site sans au moins signer la source.
Cela dit, il est difficile de revendiquer, concernant une vue ancienne achetée et tirée à plusieurs dizaines d'exemplaires quelque droit... j'ai acheté récemment une vue de KISL que possédait déjà un ami d'Alsace et une autre d'un poste de secours UN EURO: la même qu'un musée possédait et me demandait 60 euros pour la mettre dans un livre...
Et après certains s'étonneront qu'on aille en Angletrerre pour avoir des photos, de très grande qualité, utilisables à 10 euros. Certes 10 euros, ce n'est pas gratuit, alors autant acheter le livre qui en contient plusieurs pour 14!
Le droit à l'image, quel vaste sujet!
en tous cas, et je crois avoir envoyé une copie d'article sur le sujet à Gilles, on a renversé la vapeur depuis l'affaire du baiser de Doisneau.
Cordialement
JLK
Deux réponses:
pour les films et photographies à "usage professionnel", l'autorisation est accordée le plus souvent et cette règlementation est mise en place pour éviter à juste titre que ces lieux soient profanés par des prises de vues indécentes destinées à illustrer toutes sortes de magazines tordus générés par le laxisme moral à le mode.
Je sais, en ce forum cela peut paraître incroyable mais j'ai vu des photos de nanas à moitié à poil sur des sites de mémoire et assisté accidentellement à un tournage de clip "hard-rock" avec en fond l'ossuaire de Douaumont (dans le pré entre le mémorial et la nécropole, on suppose qu'ils n'ont pas osé demander à faire cela dans le cimetière). Ces "artistes" n'oseraient pas faire la même chose dans un endroit où ils risqueraient une fatouah!
Cette demande est à effectuer aussi à chaque fois que l'on photographie un monument historique en fins de publications; par exemple, pour la cathédrale de Verdun il faut cette autorisation pour publier les vues des chapitaux de la crypte alors qu'une vue extérieure est sans soucis.
Déballez un pied place Stanislas la nuit à Nancy et vous verrez à la vitesse à laquelle on vous tombe dessus, c'est comme l'éclairage de la touréfèle "déposé". Je me rappele du type qui m'est tombé dessus quand je sortais place Stan mon appareil, l'arrêté c'est "photo sans pied", devant lui j'ai cramé quelques vues à main levée et vitesse lente, ratées évidemment mais quel plaisir que de lui faire croire qu'avec un M6 on peut descendre au quart de seconde sans risque de bougé!
Il en est de même de l'utilisation des cartes IGN et des copies d'écran de géoportail, ce qui est stupide puisque consultable par tout le monde, mais c'est ainsi.
En ce qui concerne les gens en uniforme (lesquels ne peuvent rien revendiquer en tant que sujets de la prise de vues), soit il s'agit d'un album famlial encore en possession des héritiers (et là il y a des droits ou autorisations à demander, je suis en plein dedans, préparant avec un groupe d'historiens une exposition sur le témoignage d'un médecin photographe), soit il s'agit de "bijoux de famille" revendus à vil prix lors du dépeçage d'une succession et là, c'est le propriétaire de la collection qui fait ce qu'il veut du moment qu'il ne porte pas atteinte à la dignité. Le photographe (ou son héritier) a vendu mais s'il a un double, il peut continuer à s'en servir s'il n'a pas signé un contrat d'exclusivité.
C'est pour cela que je conserve toujours mes diapositives originales et mes fichiers RAW en numérique (ces derniers comportant en données exif les dates, numéros de boitier et d'objectif), n'en déplaise. C'est ainsi que l'on peut mettre dans les dents à une agence américaine, qui a miné des agences prestigieuses, un copyright ou demander à un indélicat qui a "glané sur le net"(je cite) une de mes photos pour la mettre sur son site sans au moins signer la source.
Cela dit, il est difficile de revendiquer, concernant une vue ancienne achetée et tirée à plusieurs dizaines d'exemplaires quelque droit... j'ai acheté récemment une vue de KISL que possédait déjà un ami d'Alsace et une autre d'un poste de secours UN EURO: la même qu'un musée possédait et me demandait 60 euros pour la mettre dans un livre...
Et après certains s'étonneront qu'on aille en Angletrerre pour avoir des photos, de très grande qualité, utilisables à 10 euros. Certes 10 euros, ce n'est pas gratuit, alors autant acheter le livre qui en contient plusieurs pour 14!
Le droit à l'image, quel vaste sujet!
en tous cas, et je crois avoir envoyé une copie d'article sur le sujet à Gilles, on a renversé la vapeur depuis l'affaire du baiser de Doisneau.
Cordialement
JLK