Re: Cercueil
Publié : jeu. oct. 16, 2014 10:47 pm
Bonsoir à toutes et à tous,
En 1991, au cimetière Le Py de Sète, lors du transfert des carrés militaires dans l’enceinte du même cimetière, il a été utilisé des boîtes à ossements en plastique.
Autre chose ici, deux extraits du journal de Ruffec :
Le journal de Ruffec, édition du 2 mars 1920 : « Le gouvernement déposera un projet de loi tendant à l’interdiction sur la totalité du territoire français pendant une période de trois années à compter du 12 janvier 1919 de l’exhumation et du transport des corps des militaires ou marins français, amis ou ennemis, tués à l’ennemi ou décédés pendant la guerre. Les exhumations nécessitées par la réfection des cimetières, le groupement des tombes isolées, la libération des terrains privés et toutes mesures intéressant l’hygiène et la santé publiques seront faites dans le territoire qui a constitué la zone des opérations militaires exclusivement par les soins de l’état civil aux armées. »
Mais la loi du 31 juillet 1920 prévoit le transfert aux frais de l'Etat des restes des militaires, marins et victimes civiles décédés pendant la guerre. L'Etat fournit les cercueils d'un modèle réglementaire et assure le transport.
Le journal de Ruffec, édition du 3 avril 1921 : « La translation des soldats morts. Le gouvernement vient de déposer un projet de loi pour réglementer les opérations d’exhumation et de transfert des corps des militaires et marins morts pour la France. Le rapporteur propose de fixer les tarifs suivants pour le transfert des cercueils entre la gare et le cimetière et pour l’inhumation : à 35 francs pour les communes de 1.000 habitants (lorsque la distance est supérieure à 4 kilomètres, le tarif kilométrique intervient à raison de 3 fr. par kilomètre) ; à 55 francs pour les villes de plus de 50.000 habitants et la banlieue de Paris. »
Cordialement
Alain
En 1991, au cimetière Le Py de Sète, lors du transfert des carrés militaires dans l’enceinte du même cimetière, il a été utilisé des boîtes à ossements en plastique.
Autre chose ici, deux extraits du journal de Ruffec :
Le journal de Ruffec, édition du 2 mars 1920 : « Le gouvernement déposera un projet de loi tendant à l’interdiction sur la totalité du territoire français pendant une période de trois années à compter du 12 janvier 1919 de l’exhumation et du transport des corps des militaires ou marins français, amis ou ennemis, tués à l’ennemi ou décédés pendant la guerre. Les exhumations nécessitées par la réfection des cimetières, le groupement des tombes isolées, la libération des terrains privés et toutes mesures intéressant l’hygiène et la santé publiques seront faites dans le territoire qui a constitué la zone des opérations militaires exclusivement par les soins de l’état civil aux armées. »
Mais la loi du 31 juillet 1920 prévoit le transfert aux frais de l'Etat des restes des militaires, marins et victimes civiles décédés pendant la guerre. L'Etat fournit les cercueils d'un modèle réglementaire et assure le transport.
Le journal de Ruffec, édition du 3 avril 1921 : « La translation des soldats morts. Le gouvernement vient de déposer un projet de loi pour réglementer les opérations d’exhumation et de transfert des corps des militaires et marins morts pour la France. Le rapporteur propose de fixer les tarifs suivants pour le transfert des cercueils entre la gare et le cimetière et pour l’inhumation : à 35 francs pour les communes de 1.000 habitants (lorsque la distance est supérieure à 4 kilomètres, le tarif kilométrique intervient à raison de 3 fr. par kilomètre) ; à 55 francs pour les villes de plus de 50.000 habitants et la banlieue de Paris. »
Cordialement
Alain