Forum PAGES 14-18

Bien le bonjour de Lochères, Sylvain,

Je ne reviendrai pas sur ta décision puisque je me suis largement exprimé sur le sujet. De plus merci à Louis et Arnaud de soutenir Sylvain.

:hello:Le problème est bien souvent que je ne sais pas comment faire ? Et puis mon Arrière Grand père n'étais qu'un grand nostalgique, blessé, soupe au lait qui a refusé catégoriquement d'en parler sous aucun pretexte...

Pour ce qui concerne ton AGP, le fait qu'il n'en parlait pas, ne vient pas d'un trait de caractère et à mon sens il avait un excellent prétexte. Comme tu le sais mon grand père a combattu en Indochine et en Algérie. Ce n'est que très récemment qu'il s'est mis à parler de l'Indochine, mais quand je dit parler, c'est parler des combats, de ce qu'il a vu et fait. Pour l'Algérie c'est le néant, mais nous ne somme pas dans le même conflit et l'armée n'a pas été utilisée de la même façon qu'en Indonchine. De plus je ne le forcerais pas a parler de ce conflit puisque la il commandais donc nous tombons dans d'autres sujets et dans des ordres qui ont pu et du marquer sa conscience.

Je ne le force pas a parler de ses conflits, puisque ce sont des choses qu'en général ils souhaitent oublier. Nous avons beau aujourd'hui parler de la Grande Guerre avec franchise et simplicité, mais cela reste pour eux une guerre ou ils ont tués d'autres hommes et ou l'Allemand est et sera toujours un ennemi. Difficile à faire comprendre à une personne qui n'a pas vécu cette guerre. De plus la vie au front n'était pas des plus joyeux, comme tu a pu t'en rendre compte, cela reste des élément intimes qu'ils ont vécu dans la douleur de voir tomber un amis, un camarade ou pire un frère.
Cela nous est facile d'en parler nous n'avons pas fait ce conflits et que nous le voulions ou non nous avons un certains détachement historique.

Donc ne lui en veut pas de ne pas avoir voulu en parler, il ne le faisait pas pour d'hériter ses enfants et petits enfants d'une partie de la mémoire de la famille mais pour ne pas raviver des souvenirs d'un passage de sa vie qui l'a fortement marqué et qui a peut être même changé son caractère.

N'abandonne pas, le fait de faire le parcours d'autres aïeuls de ta famille te fera certainement découvrir des méthodes ou des documents qui pourrais t'aider concernant les 4 ans qu'a vécu ton AGP comme beaucoup d'autres en France, en Allemagne, en Angleterre.

Bien amicalement,
Mikaël.

Bonjour Sylvain, bonjour à tous,

Le métier de "trouveur" (même amateur) n'existe pas.
Et la seule possibilité est de chercher... Certes il y a des hauts et des bas, il faut attendre un peu que le moral remonte et se remettre au "travail". Bon courage.

Bien cordialement,
Caballero.

Arnaud

Décidement, personne ne souhaite me voir lacher le sujet 1914-1918

Si j'ai choisi d'élucide le mystère qui rode autour de cet aïeul précisément c'est qu'il est le seul à Arrière Grand père à avoir fait toute la guerre entière et à en être sorti vivant. En effaçant de sa vie cette époque, il a créé un blanc...

En effet, comme tout un chacun, j'ai trois autres arrières Grands pères mais seul deux d'entre eux ont participé au conflits 14-18 car les deux autres étaient trop jeunes

J'ai en tout et pour tous huit personnes qui ont fait la guerre...
Gaston THOMAS, Alphonse BOISSIER, Camille PLAUD, Ernest BOISSIER, René PLAUD, Henri CHAUSSENDE, Albert BOISSIER

Seulement 3 sont sortis vivants... Et je possède une image pour chacun d'entre eux mais ça ne me parle pas... Plus que ça !

Je vais essayer de chercher sur les autres !

Alors merci Arnaud

Alain

merci du soutien...

En fait, les trois autres AGP ont fait la guerre de façon éphémère... Je rechercherai après tout !

L'AAGP Paternel : Il est mort d'un Obus en pleine tête inhumé à la Nécrôpole de Beuvraigne (80) en avril 1915 (ça risque d'être rapide)

Les AGP : paternel, entre un qui n'a pas fait la guerre et le second qui a débuté en 1917 la guerre de 1914-1918

Pour les AGP maternels : l'un dont les renseignements sont détruits me bloque pour continuer et le second n'y a pas participé...

Il ne m'en reste que 7 à faire

Amitiés
Sylvain

Sylvain,

Pourquoi ne pas persisté sur les 8 personnes de ta famille qui ont fait la Grande Guerre?

Cela pourrais être fort intéressant. Mais que 7 est déjà un bon chiffre tu a du pain sur la planche.

Amicalement,
Mikaël.

Bonnjour Sylvain,

Les motivations à remuer ce passé sont diverses et propres à chacun d'entre nous.
Les motifs d'abandon sont tout aussi variées et légitimes. Il m'arrivera peut-être la même chose dans quelques mois ou quelques années.
Peu importe.

Soit tu te trouves une raison de continuer et tu relances le moteur. Soit, effectivement, il n'y a rien à faire et alors tu tournes le volant, et tu passes à autre chose !

Dans mon cas, mes pépés doivent m'en vouloir à mort... car ils ne passèrent jamais par le 74e R.I. qui est pourtant au coeur de mes recherches et de mes questionnements. Pour qui ? Pour quoi et pourquoi ? Je n'en sais rien, mais en tous cas, pas pour eux qui ont servi dans d'autres unités et pour lesquels je n'ai encore jamais fait de recherches approfondies !! C'est un comble, mais c'est comme ça...

En revanche, les descendants de pépés qui ont servi au 74e sont, généralement, heureux de croiser mon chemin... et moi le leur !

Avec un peu de patience, de temps, tu finiras par croiser le chemin d'un gugusse qui aura travaillé comme un malade sur les unités de tes pépés. Et là, tu ne regretteras pas d'avoir perséveré. J'ai des milliers de noms, des centaines d'anecdotes et de détails qui se raccrochent à ces noms. Bref, de quoi faire quelques heureux parmi ceux qui farfouillent ou seront amenés à fafouiller dans l'histoire du 74e...

Internet te mettra un jour face à un travail de cette nature et sans doute auras-tu enfin le plaisir de recevoir un portrait, quelques lignes se rappotant à un de tes pépés. Je te le souhaite.

Ce dimanche matin, dans la Beauce, c'est "devoir de mémoire" en famille. Comme quoi, même quand on sait plus trop quoi faire, il y a toujours matière à faire quelque chose !!!!



Amicalement,

Stéphan

Bonjour Sylvain,

je rejoins Stéphan dans ses propos, chacun a sa motivation.
parfois on trouve et puis on reste un long moment sans avancer mais trouver tout tout de suite n'aurait plus de charme dans la passion qui est la notre.
j'habite le Pas de Calais et mes recherches portent sur un régiment principalement composé de Vosgiens, j'ai choisi le facilité !!!
et tout cela par ce que mon arrière grand oncle est arrivé dans ce régiment 3 semaines avant son décès le 17 juin 1915 et je n'ai meme pas une photo de lui... mais meme si je fais chou blanc souvent.
j'avance petit à petit, une photo, un article si petit il soit suffi à faire mon bonheur.
j'ai des problèmes de santé depuis près de deux ans et mes poilus m'ont remonté le moral bien souvent, ce forum et mes amis m'ont permis de ne jamais abandonner meme quand je croyais mes recherches inutiles.
merci à cette grande famille qui est la notre et qui nous fait toujours avancer.

courage Sylvain, rien n'est jamais perdu

mes amitiés
frederic

Stéphan, Bonjour Frédéric

Ok j'avoue que je vais feuilleté ces satanés JMO dont je n'arrive pas à comprendre réellement mais je vais tenter de chercher le nom de mes pépés inconnus et puis je crois qu'il doit bien y avoir une faille, quelque part sur son chemin qui pourra venir égayer le mien

merci de votre soutien
S'en faire ne sert à rien

Alors je vais éplucher tout d'abord les JMO... 15 pages de lu sur 111 c'est un bon début...

Amitiés à tous
Sylvain

Bonsoir ou Bonjour à toutes et tous,

Bonsoir ou Bonjour Sylvain,

Ohé, un des nôtres à un coup de blues, il est entre deux lignes, en avant il doit sortir de là.

Pour toi Sylvain, que je ne connais, mais ici comme au front, TOUS UNIS.

Il faut gravir la montagne pour pouvoir juger de la hauteur du ciel.
Il faut descendre au fond de la vallée pour pouvoir juger de la profondeur de la terre.
Il faut écouter la leçons des anciens maîtres pour pouvoir apprécier les vertus de l'étude.
Les paroles des saints, fussent-elles vieilles de mille ans, ne doivent pas devenir inutiles.
Nulle chose n'est compréhensible que par son histoire.

Voilà Sylvain, bonne continuation dans ta longue recherche, beaucoup de courage, de patience, mais de la persévérence.
N'oublie surtout pas, qu'au coin du chemin, il y aura toujours un amis, pour t'écouter, te tendre la main et te parler.
Continue de nous donner de tes nouvelles.

De la part d'un gars de la tranchée Belge, comme à l'Yser, côte à côte.
Cordialement.
Phil.

Philippe

Un coup de blues si on peut dire... Une étrange sensation de stagnation dans la profondeur des tranchées...

Merci de m'aider, ça me va droit au coeur

Ah l'amitié, ce très beau chemin
C'est avant tout un nom féminin
Et à tous elle peut tendre la main

Mais d'ou l'amitié viendra t elle
De la terre ou du fond des mers

Cordialement
Sylvain