Re: Celestin Freinet : gazé à Verdun ?
Publié : mar. avr. 20, 2010 9:50 pm
Bonsoir,
De l'influence de cette fichue guerre jusque dans les instructions officielles du ministère de l'Instruction publique :
Extrait des Instructions Officielles de 1923, partie histoire et géographie : "On s'est parfois demandé quel devait être à l'école primaire, le caractère de l'enseignement historique et géographique : on a voulu opposer le point de vue scientifique et le point de vue civique, les uns soutenant que l'historien, même à l'école primaire, ne doit avoir d'autre souci que de dire toute la vérité, les autres estimant que l'instituteur doit surtout s'attacher à cultiver, par le récit des gloires et par la description des beautés de notre pays, le sentiment patriotique.
Nous nous refusons de poser le problème en ces termes. Nous nous refusons à opposer les droits de la science et les droits de la France. Le patriotisme français n'a rien à craindre de la vérité. Ce ne sont pas seulement les gloires communes ce sont surtout les souffrances communes qui scellent l'unité nationale. L'instituteur n'a pas à les dissimuler."
La souffrance commune...encore si vive, ciment de la Nation.
On peut aussi parler du Groupe Français d'Education Nouvelle (fondé en 1921), auquel a collaboré Célestin Freinet, qui espérait, par l'éducation amener les "jeunes générations" "aux antipodes de la guerre et de la violence".
Valérie
De l'influence de cette fichue guerre jusque dans les instructions officielles du ministère de l'Instruction publique :
Extrait des Instructions Officielles de 1923, partie histoire et géographie : "On s'est parfois demandé quel devait être à l'école primaire, le caractère de l'enseignement historique et géographique : on a voulu opposer le point de vue scientifique et le point de vue civique, les uns soutenant que l'historien, même à l'école primaire, ne doit avoir d'autre souci que de dire toute la vérité, les autres estimant que l'instituteur doit surtout s'attacher à cultiver, par le récit des gloires et par la description des beautés de notre pays, le sentiment patriotique.
Nous nous refusons de poser le problème en ces termes. Nous nous refusons à opposer les droits de la science et les droits de la France. Le patriotisme français n'a rien à craindre de la vérité. Ce ne sont pas seulement les gloires communes ce sont surtout les souffrances communes qui scellent l'unité nationale. L'instituteur n'a pas à les dissimuler."
La souffrance commune...encore si vive, ciment de la Nation.
On peut aussi parler du Groupe Français d'Education Nouvelle (fondé en 1921), auquel a collaboré Célestin Freinet, qui espérait, par l'éducation amener les "jeunes générations" "aux antipodes de la guerre et de la violence".
Valérie