Re: Appareils photo des soldats
Publié : ven. déc. 21, 2012 12:55 am
Bonsoir tous!
Pour tenter de répondre à Schulthess, voici tout d'abord un lien intéressant pour traduire les francs en euros: http://www.leparticulier.fr/jcms/c_1092 ... leurs-2010
Ensuite, voici que qu'écrit mon père sur son père René Rousseau, parti sur le front d'Orient en 1917:
"C’est à Corfou que René Rousseau fera l’acquisition, pour la somme de 25 F, de son appareil de photo Kodak, utilisant des pellicules d’un format alors courant, 6.5 X 11. La première photo prise par lui nous montre un navire de guerre italien escortant le convoi.
(...)
Tant d’anecdotes, illustrées par des cartes postales, des photos... Il les développait lui-même, la nuit, sous sa tente, éclairé d’une lampe de poche électrique masquée d’un papier rouge. Il faisait si chaud, plus de 50°, que la couche sensible des pellicules fondait sous les doigts. Certains négatifs, mal lavés dans une eau trop chaude, gardent encore les traces du révélateur employé."
Il en développait certaines sur des "formats carte postale" (avec zone de texte derrière) et les envoyait à sa famille, et d'autres sur de touts petits morceaux de papier photo (de vrais timbres-poste) qui était rare et cher en ces lieux.

Pour tenter de répondre à Schulthess, voici tout d'abord un lien intéressant pour traduire les francs en euros: http://www.leparticulier.fr/jcms/c_1092 ... leurs-2010
Ensuite, voici que qu'écrit mon père sur son père René Rousseau, parti sur le front d'Orient en 1917:
"C’est à Corfou que René Rousseau fera l’acquisition, pour la somme de 25 F, de son appareil de photo Kodak, utilisant des pellicules d’un format alors courant, 6.5 X 11. La première photo prise par lui nous montre un navire de guerre italien escortant le convoi.
(...)
Tant d’anecdotes, illustrées par des cartes postales, des photos... Il les développait lui-même, la nuit, sous sa tente, éclairé d’une lampe de poche électrique masquée d’un papier rouge. Il faisait si chaud, plus de 50°, que la couche sensible des pellicules fondait sous les doigts. Certains négatifs, mal lavés dans une eau trop chaude, gardent encore les traces du révélateur employé."
Il en développait certaines sur des "formats carte postale" (avec zone de texte derrière) et les envoyait à sa famille, et d'autres sur de touts petits morceaux de papier photo (de vrais timbres-poste) qui était rare et cher en ces lieux.
