Re: Un colonel en fin de carrière probable et bien décoré?
Publié : dim. avr. 30, 2017 10:22 am
Bonjour,
Certes, Étienne, l'historique imprimé évoque le rôle du Groupe Schérer mais ne souffle mot du rôle des autres Groupes.
Curieusement, les JMO des Groupes et batteries du 5e R.A.C manquent presque tous pour cette période.
Il faut donc se référer au JMO du Régiment (26 N 913/1) pour lire quelques détails mettant en valeur le rôle du colonel.
Il faut reconnaître à Nivelle de grandes qualités d'artilleur, il est un des apôtres du tir masqué et à longue distance.
Si tous les artilleurs et les "Grands Chefs" de 1914 avaient appliqué ces saines méthodes du tir masqué nous n'aurions pas perdu 457 canons de 75 au cours de la seule année 1914 (soit 10% des existants alors que les éclatements sont nuls durant la même période!).
Foch, pourtant artilleur, ne se vante pas de la perte de plusieurs de ses batteries, notamment du 39e R.A.C, en août 1914, bien mal employées ("on" a "limogé" pour moins que ça!).
Les pièces originales valent mieux que des JMO écrits après coup et qui font pourtant le bonheur des "historiens en chambre" car il est plus facile de "consulter en ligne" bien confortablement assis dans son bureau que de se pencher sur de poussiéreuses archives et (ou) sur des documents techniques irréfutables, heureusement préservés.
Cordialement,
Guy François.
Certes, Étienne, l'historique imprimé évoque le rôle du Groupe Schérer mais ne souffle mot du rôle des autres Groupes.
Curieusement, les JMO des Groupes et batteries du 5e R.A.C manquent presque tous pour cette période.
Il faut donc se référer au JMO du Régiment (26 N 913/1) pour lire quelques détails mettant en valeur le rôle du colonel.
Il faut reconnaître à Nivelle de grandes qualités d'artilleur, il est un des apôtres du tir masqué et à longue distance.
Si tous les artilleurs et les "Grands Chefs" de 1914 avaient appliqué ces saines méthodes du tir masqué nous n'aurions pas perdu 457 canons de 75 au cours de la seule année 1914 (soit 10% des existants alors que les éclatements sont nuls durant la même période!).
Foch, pourtant artilleur, ne se vante pas de la perte de plusieurs de ses batteries, notamment du 39e R.A.C, en août 1914, bien mal employées ("on" a "limogé" pour moins que ça!).
Les pièces originales valent mieux que des JMO écrits après coup et qui font pourtant le bonheur des "historiens en chambre" car il est plus facile de "consulter en ligne" bien confortablement assis dans son bureau que de se pencher sur de poussiéreuses archives et (ou) sur des documents techniques irréfutables, heureusement préservés.
Cordialement,
Guy François.