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Re: l'album photo d’un poilu ( 100 photos dans ce post )
Publié : lun. août 20, 2012 10:30 am
par Laurent59
Bonjour Michel,
Bonjour à tous,
Bonjour, parfois un simple appareil Vest Pocket Kodack 1913 (souvent utilisé dans les tranchées) suffisait j'en ai acquis un dernièrement ... >>>
Laurent

Re: l'album photo d’un poilu ( 100 photos dans ce post )
Publié : lun. août 20, 2012 11:37 am
par voxan

bonjour à tous,
la photo n'est pas nette mais la légende montre qu'il a un "local" à sa disposition ( en fonction de ses déplacements il en à toujours un).
ce n'est pas juste l’endroit où il vie, mais bien qu'il est là en tant que photographe.
les légende identifient des lieux , des dates ou des unités, mais pas des personnes ( c'est pas les photos souvenir de ses potes ).....
mais c'est vrai que c'est juste mon sentiment et que rien ne permet d’être catégorique.
Marco.
Re: l'album photo d’un poilu ( 100 photos dans ce post )
Publié : lun. août 20, 2012 11:54 am
par Laurent59
Peut être un atelier photo détaché à un secteur d'Armée ou d'une division au service de l'Armée. Si c'était un simple particulier la difficulté et de faire parvenir ces photos à l'arrière ou de les garder jusqu'à la fin du conflit ... mais bcp y sont arrivé ! un atelier photo à l'arrière du front me semble plus "officiel" et controlé par les militaires.
pour information:
Le 9 mai 1915, grâce à l’activité ministérielle, l’image, et plus particulièrement la photographie, devient raison d’État. La SPA voit le jour par note du général commandant en chef, le général Joffre. L’objectif est triple et les photographes doivent prendre des clichés intéressants « au point de vue historique, au point de vue de la propagande par l’image dans les pays neutres, au point de vue des opérations militaires, pour la constitution des archives documentaires du ministère de la guerre
laurent

Re: l'album photo d’un poilu ( 100 photos dans ce post )
Publié : lun. août 20, 2012 12:29 pm
par Tanker
Bonjour,
Certes "correspondant de presse", mais plus dans une logique de "Journaliste" accréditée auprès d'un Etat-Major (ce qui n'empéchait pas d'avoir un pocket).
Dans ce cadre, c'était donc des visites, sur le Front, organisées et encadrées et non un travail de reporter/photographe type "Paris Match" suivant pas
à pas une unité, comme on peut le voir actuellement.
Pour ce qui est du labo photo et du développement sur place, il suffit de voir comment procédait Tardy . . . .
Développer de petites photos permettait un stockage dans de petits albums facilement transportable et selon l'unité auquel il appartenait,
il était possible de garder avec soit tout un petit matériel.
Ici, en l'occurrence, il s'agit, sans doute de leur cagnat, qui a pu cette servir de chambre noire ce moment.
Au vue de la tenue, peut-être une photo de début de guerre. Le poilu semble porter un pantalon de velours.
Tout ceci n'enlève rien à l'intérêt des photos, dommage qu'il n'ait pas laisser nom et unité, et un poil de carnet commentant tout ça. . . .
Bonne journée - Michel
Re: l'album photo d’un poilu ( 100 photos dans ce post )
Publié : lun. août 20, 2012 1:47 pm
par Rutilius
Bonjour à tous,
A propos de la
Section photographique de l’Armée – ultérieurement devenue la
Section photographique et cinématographique de l’Armée –, de son matériel et de ses opérateurs,
V. ici —> pages1418/photos-14-18/section-photogra ... _161_1.htm
Quant aux autres poilus photographes, amateurs bravant les interdictions de l’état-major, ou spécialistes utilisant un appareil pour les besoin du service, il en était d’excellents. Tel le Viroflaysien
Auguste Marcel Étienne FELSER, jeune ingénieur électricien affecté en Novembre 1915 au
1er Régiment du génie en qualité d’ «
électricien d’armée », qui terminera la guerre au
21e avec le grade de sergent. Découverts par hasard dans un grenier par son petit-fils au début des années 1990, ses négatifs sur plaques de verre ont permis le tirage de photographies de grande qualité et de grand intérêt historique, dont une partie a été publiée en 2002 dans l’ouvrage suivant :
— «
Un regard sur la Grande guerre. Photographies inédites du soldat Marcel Felser », préface et commentaires de
Stéphane Audoin-Rouzeau, éd. Larousse, Sept. 2002, ISBN. 2-03-505259-9.
________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: l'album photo d’un poilu ( 100 photos dans ce post )
Publié : lun. août 20, 2012 1:55 pm
par Laurent59
Bonjour à tous,
Quant aux autres poilus photographes, amateurs bravant les interdictions de l’état-major, ou spécialistes utilisant un appareil pour les besoin du service, il en était d’excellents.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Bonjour, je me suis toujours posé la question si la tolérance était parfois de mise...la pluspart des albums photos que je possède ont bien été pris par des officiers (Capitaine ou Lieutenant), les photos sont bien datées, identifiées, localisées ... je précise que les tirages ont été fait avant la fin du conflit, donc envoyés à l'arrière; auraient ils ouvertement et à la vue de leur état major régimentaire bravé les ordres d'interdiction de photographier le front ???
laurent
Re: l'album photo d’un poilu ( 100 photos dans ce post )
Publié : lun. août 20, 2012 2:26 pm
par voxan
Re: l'album photo d’un poilu ( 100 photos dans ce post )
Publié : lun. août 20, 2012 3:14 pm
par Tanker
Bonjour Laurent,
Concernant l'AS, il y avait bien tolérance.
Avant les premiers engagements du Renault FT, le Général Estienne, dans une note destinée aux officiers de l'AS accompagnant des groupes en visite,
rappelle qu'il est possible de photographier les Schneider et les Saint Chamond (déjà montrés en presse) mais qu'il reste interdit de photographier les Renault.
A la création de l'Arme des chars et avec de premières fuites constatées de photos, le Général Estienne avait fait un rappel à l'ordre et menacé les
contrevenants du Tribunal Militaire. C'était avant même les premiers engagements de chars. Le secret était donc de mise.
Parallèlement il demandait à ce que les personnels qui avaient été autorisés à prendre des photos, avant leur affectation dans l'AS, se fassent connaître.
Le nombre de photos de chars que l'on retrouve dans les albums montrent bien que la tolérance était de mise dans l'AS.
Les journées d'instruction, destinées aux unités d'infanterie, se déroulaient généralement en trois phases et souvent sur deux jours :
- Une présentation des matériels (en statique et en déplacement),
- Un exercice (infanterie et char) joué par l'unité d'infanterie qui terminait sa formation,
Après ces deux phases en tant que spectateurs l'unité passait à la phase pratique et devenait, lors de son dernier exercice, le plastron de la nouvelle unité qui venait se faire instruire.
Dans les deux premières phases les photographes avaient donc le loisir d'exercer leur art et ce sont souvent, pour des photos faites par les personnels n'appartenant pas à l'AS,
ces phases de formations qui ont été photographiés.
Ensuite, toujours pour des personnels, non membres de l'AS, se sont souvent des occasions inopinées de croiser les chars, dans les phases de mise en place ou de retrait.
Il serait effectivement intéressant de voir s'il y a beaucoup de punitions pour des photographes amateurs, photographiant pour eux leur guerre de tous les jours.
Bonne journée - Michel
Re: l'album photo d’un poilu ( 100 photos dans ce post )
Publié : lun. août 20, 2012 8:10 pm
par voxan
Re: l'album photo d’un poilu ( 100 photos dans ce post )
Publié : lun. août 20, 2012 9:19 pm
par Tanker
Bonsoir
Une photo d'avion légendée "Denis avant un départ"
Ce Denis peut-il être un ami à lui, et peut-on en déduire qu'il appartenait à une unité de l'aviation ?
Ce serait une bonne hypothèse pour un photographe qui aurait pu, à côté de son travail de photos militaires (s'il faisait
de la reconnaissance aérienne), avoir fait de la photo pour lui, au hasard des déplacements de son unité.
Voilà une bonne affectation pouvant expliquer une variété de photos sur les arrières du Front,
et correspondre à tout type de personnels (Officier, sous-officier, Homme du Rang).
A suivre et encore merci - Michel