Forum PAGES 14-18

Bonjour
Merci de nous montrer
- le doc de l'ambulance 5/70 de Vertus
- la FM (au moins un lien)
Fin 1916 le 48e RI est bien en Champagne, l'hospitalisation à Vertus n'a rien d'invraisemblable, attendu que les FS plus proches avaient à recevoir des cas plus graves que des courbatures fébriles...
Bien à vous,

Bonsoir,

Merci Achache pour votre réponse.
Comme demandé voici la fiche de passage à l'ambulance 5/70


Une description de la "courbature fébrile" en 1889 par le docteur Fernand Lagrange dans son ouvrage "Physiologie des exercices du corps":


Et les extraits de sa fiche militaire:

Je remarque que la fiche militaire indique qu'il est "aux armées" du 26 octobre 1916 (date d'arrivée au 9ème bataillon à Lambricourt) au 12 novembre 1916 (date de son entrée à l'ambulance 5/70).
Il sort de l'ambulance le 26 novembre "après guérison, rejoint son corps sans perm". Pourtant, la fiche militaire le considère "à l'intérieur" jusqu'au 31 décembre 1916.


C'est également noté ici: évacué le 13-11-16 . Aux armées le 1er 1 - 1917


A la sortie de l'ambulance, il est censé rejoindre son Corps mais peut-il être en convalescence dans sa caserne d'origine (47ème RI Saint Malo, voir celle du 48ème RI Guingamp dont dépend le 9è bataillon) localisées toutes deux "à l'intérieur" ?
Sinon, pourrait-il rester en convalescence au dépôt du 9ème bataillon, situé un peu en retrait du front, et considéré "à l'intérieur" ?

Bonjour,
Il faut peut-être envisager que, à la sortie de l'ambulance, il ait rejoint le dépôt de son régiment, ce qui expliquerait le délai avec son retour "aux armées".
Cordialement

Bonsoir,

Merci pour les documents.

mais peut-il être en convalescence dans sa caserne d'origine

Oui; mais "sans perm" signifie sans permission de convalo prescrite par l'Amb.; - il en a peut être obtenue une classique de sont régiment, non reportée sur la FM...

Bien à vous,

Bonsoir,

Merci à vous Loloastre et Achache !
Effectivement cela se tient. Une perm accordée pour rentrer à Saint Malo à la caserne du 47ème RI avant un retour "aux armées" le 1er janvier 1917.
Il faut savoir lire entre les lignes parfois. Merci beaucoup pour votre aide pour m'avoir aidé à démêler cette énigme.


Il me reste 2 questions sur cette courte période passée au 9ème bataillon d'instruction du 48ème RI.

1/Peut-on connaitre la part du temps passée au campement du 9ème bataillon et celle passée sur le front pour savoir quelles parties de JMO prendre en compte ?

Dans le JMO du 9ème bataillon, seuls les transferts de soldats vers d'autres régiments sont notifiés.
Comme son nom l'indique, un bataillon d'instruction servait à compléter la formation acquise dans la caserne d'origine avant d'envoyer les troupes sur le front. Mais y avait-il une durée standard (2-3 jours, quelques semaines,...) ou bien était-ce en fonction des urgences ? (pour info, mon grand-père venait de passer 9 mois à faire ses classes)

2/Comment et par qui était décidé l'affectation vers un autre régiment ?

Après son retour de Bretagne, il est donc retourné un peu plus de 3 mois au 48ème RI avant d'être transféré au 59ème RI.

(que signifie "note de service du G q G du 23/03/1917" ?)
Comme on peut le voir sur la carte un peu plus haut, le 48ème RI (19ème DI) et le 59ème (34ème DI) étaient juste séparés par une troupe russe sur le ligne de front.
Est-ce la proximité des 2 régiments qui a permis le transfert ? Le but étant certainement de compenser le besoin en hommes du 59ème RI ?
Avec ce transfert, le breton se retrouvait affecté à un régiment basé à Pamiers en Ariège où il sera d'ailleurs envoyé en convalescence après une autre blessure fin 1917.

Merci par avance