Forum PAGES 14-18

merci Winthrop pour les agrandissements
bien à vous
Brigitte

- Il a bien été au 49ème RI en janvier 1922. Dois-je comprendre qu'il était toujours dans l'active à ce moment là ?

Non, à ce moment il était réserviste. Il était affecté au 49e RI dès avant la guerre (juste après son service militaire) car il y a effectué une période d'exercices en 1911. Au vu de sa fiche matricule, il en a fait partie (ou du 249e) jusqu'à son affectation au 70e BCA le 1er novembre 1917.

- Je n'arrive pas à trouver d'explications concernant les insignes qu'ils portent sur le bras gauche (je ne m'y connais pas du tout en uniformes).

Les chevrons sont les brisques de présence au front, une brisque pour la première année et ensuite une brisques tous les six mois. Cela permet de mettre une borne haute à une photo.

- Toujours concernant l'uniforme : il ne porte pas la tarte traditionnelle des chasseurs alpin mais un béret différent. Est-ce normal ?

- Toujours dans l'uniforme : il ne porte pas la vareuse dolman. Est-ce une vareuse de sous-officiers ou d'officiers ? Je croix qu'il en existe une de ce genre à la fin de la guerre. Sinon, ça ressemble un peu à une veste de sous-officier d'artillerie pour la forme...

- Ce n'est pas très clair pour ses pensions ; il touche une pension avec maintien dans les cadres puis après avoir été rayé des cadres ; je lis des chiffres de 10 %, de 35 %, de 40 %, de 45 % à des dates variables, avec référence au CR de Bayonne et parfois au CR de Bordeaux. Le motif est « néphrite chronique albumineuse » et « gêne fonctionnelle » de la cuisse droite, séquelle d’une blessure par balle à la cuisse droite (avec « cicatrice transversale »).

Pour tout ça, je laisse la place à plus compétent que moi.

- Yvonnick, est-ce qu'un sous-lieutenant est un officier ? Je pensais que c'était un sous-officier mais là encore, je n'y connais pas grand chose.

Oui, un sous-lieutenant est un officier. Je pense qu'il en porte le grade sur la photo.

- Autre question : qu'est-ce qu'un Landais fait au 133ème RI ? J'ai lu que c'était un régiment de l'Ain.

Si avant la PGM, beaucoup de conscrits effectuaient leur service militaire dans une garnison de leur région, c'était loin d'être une règle générale.

Edit: il y a eu des réponses pendant que je rédigeais. J'avais faux pour le grade.

Non, à ce moment il était réserviste. Il était affecté au 49e RI dès avant la guerre (juste après son service militaire) car il y a effectué une période d'exercices en 1911. Au vu de sa fiche matricule, il en a fait partie (ou du 249e) jusqu'à son affectation au 70e BCA le 1er novembre 1917.

Merci pour vos réponses. Comme a fait son service au 133ème régiment, je n'ai pensé au 49e (ou 249e) où il est retourné après la guerre. Il faut dire que (pour moi), ce n'est pas très clair sur sa FM... Je ne sais pas si on peut trouver les les listes des noms des soldats des soldats de tel ou tel régiment...

Bref, 133e ou 249e, that is the question...

En fait, je me réponds à moi-même. Mon père vient de me sortir des citations de son oncle sous cadres ; par contre, l'encre est parfois si effacée que les papiers sont en partie illisibles. Bref, je peux lire que mon GO faisait partie de la 18ème armée, la 35ème division, la 69ème brigade, 249ème RI, 1ère compagnie de mitrailleuses.

Il est cité une fois à l'ordre du régiment et deux fois à l'ordre de la division comme l'avait indiqué Marcus. Ce qui indique que sur la photo, il n'a pas sur sa décoration sa troisième étoile d'argent (sauf erreur de ma part). J'ai retrouvé aussi la citation italienne. Il faut maintenant que je déchiffre tout ça...

Bonsoir,
Il appartenait au 18ème Corps d'Armée (Bordeaux), 35ème Division d'Infanterie (Bordeaux), 249ème RI (régiment de réserve du 49ème RI de Bayonne).
S'il a été cité % du Régiment l'étoile est en bronze.
Cordialement,
Jean RIOTTE
Edité: une erreur corrigée

Bonsoir,
Il appartenait au 18ème Corps d'Armée (Bordeaux), 35ème Division d'Infanterie (Mont-de-Marsan), 249ème RI (régiment de réserve du 49ème RI de Bayonne).
S'il a été cité % du Régiment l'étoile est en bronze.
Cordialement,
Jean RIOTTE

Merci de vos renseignements qui corroborent et complètent mes informations. Je vais voir si mes photos des citations sont exploitables. Je vais pouvoir aussi regarder dans le JMO du 249ème RI (ou dois-je chercher sur celui du 49ème ?).

Re-,
Chercher dans le JMO du 249ème RI.
Attention! j'ai commis une erreur dans mon précédent message:l'EM de la 35ème DI était Bordeaux et non Mont-de-Marsan!!!
Cordialement,
Jean RIOTTE

Je n'ai hélas pas mon scanner (je suis en vacances chez mes parents) et le PC un peu poussif ne me permet pas d'utiliser Photoshop donc j'ai fait au mieux avec mon appareil photo.



Citation à l’ordre de la division :
Jean-Baptiste Larretgère ; grade sergent mitrailleur numéro matricule 158. « Le 12 mai 1915 a fait preuve d’un grand courage et d’une ténacité exemplaire en dégageant par trois fois son matériel enterré par les obus et, au moment de l’attaque des Allemands, a pu ainsi agir avec ses mitrailleuses sur les assaillants ».



Citation à l’ordre du régiment :
Jean Baptiste Larretgère ; grade adjudant. « Chef de section accompli, de grand sang-froid et d’un esprit très élevé. Possède une haute valeur militaire et un ascendant absolu sur ses hommes. A, le 25 avril 1917, brisé à quelques mètres de la tranchée, la progression de l’ennemi, par ses feux de mitrailleuses ».



Jean-Baptiste Larretgère ; grade adjudant. « Chef de section de mitrailleuses de premier ordre. Le 5 mai 1917 s’est porté en avant pour appuyer une contre-attaque et, en mettant en batterie sous un feu d’une rare violence, a arrêté net toutes les tentatives de l’ennemi ».

Re-,
Chercher dans le JMO du 249ème RI.
Attention! j'ai commis une erreur dans mon précédent message:l'EM de la 35ème DI était Bordeaux et non Mont-de-Marsan!!!
Cordialement,
Jean RIOTTE

Merci pour le conseil et les précisions.

Cordialement

Laurent Larretgère

Pour ne pas créer trop de messages, j'édite ma page. Je n'ai pas trouvé grand-chose dans le JMO du 249e régiment qui, de plus, n'est pas disponible aux dates postérieures à décembre 1916. Et c'est bien dommage. Par contre, je viens d'apprendre l'existence et le parcours intéressant d'Yves Picot, longtemps à la tête du 249e RI, militaire intrépide et officier apprécié de ses hommes (mais pas forcément de ses supérieurs), créateur d'une association de Gueules cassées et inventeur, pour subvenir à leurs besoins, de la loterie nationale ! Mais mes lectures sont pour l'instant superficielles et tout reste à approfondir.