Forum PAGES 14-18

Merci c'est un plaisir d'échanger avec vous. Juste pour revenir à votre dernière réponse, lorsque vous dites qu'il est probable qu'il soit arrivé le 12 ou le 13 Septembre au front. Mais que faisaient ces renforts entre leur arrivée au front et leur dispatchage dans les bataillons et compagnies? Cantonnaient ils en attendant que le régiment aient le temps de s'occuper d'eux?

Bonjour,

Je n'ai pas de renseignements précis sur ce point. J'imagine qu'ils devaient commencer par "atterrir" au train régimentaire, où se trouvaient les services administratifs de campagne du régiment et positionnés quelques kilomètres en arrière de la ligne de front (les trains régimentaires des régiments d'une même division étaient généralement regroupés dans un cantonnement à l'arrière de la zone de la division).
Cordialement
Bernard

Pour Fontenoy, il me semble que le 238 e RI qui officiait au sein de la 63e DR comme le 292 de mon arrière grand père, avait son état major à Ambleny ville située quelques km en arrière du front. C'est peut-être là qu'ils se regroupaient? Peut -être y a t-il des archives sur ce train réglementaire au sein du SHD?

Le train régimentaire (et non réglementaire!), comme le train de combat, faisait partie du régiment et n'a pas laissé d'archives particulières, autres que celles du régiment.
Cordialement
Bernard

Je lis que la mobilisation des régiments de réserve ne devait se faire que le 1er Octobre 1914. Est ce connu ou est ce spécifique à certains régiments? Celà m'étonne beaucoup.

A juste titre.
La mobilisation a été décrétée le 1er août, pour débuter le 2 août. Pour tout le monde bien sûr, puisqu'il s'agissait d'une mobilisation générale.
Si vous lisez 1er octobre quelque part, c'est qu'il y a eu confusion dans la façon d'écrire les dates à l'époque : on a cru lire 1er 8bre (pour 1er octobre) là où il n'y avait que 1er 8 (pour 1er août). Je ne vois pas d'autre explication. Encore que l'erreur soit généralement commise dans l'autre sens.
Cordialement
Bernard

Bonjour,

Je lis que la mobilisation des régiments de réserve ne devait se faire que le 1er Octobre 1914

Où "lisez-vous" cela ?
Merci de préciser votre source; que l'on sache un peu d'où peut venir ce gendre d'information a priori aussi "fantaisiste"...

Bien à vous,
[:achache:1]

Bonjour ACHACHE

Je ne sais pas si c'est fantaisiste mais ça apparait notamment dans le JMO du 355 eRI. Peut être est ce spécifiques à certains régiments? Pardon pour mon ignorance.

« Le régiment ne devant être formé que le 1er octobre 1914, la formation anticipée a rencontré les plus grandes difficultés aux points de vue de l'habillement et de l'équipement. Malgré les demandes réitérées de matériel, il manquait, au départ du régiment, 1200 paires de jambières, 2150 musettes, deux ateliers téléphoniques, une voiture légère d'outils, les pétards de mélinites (remplacés par de la cheddite) et des cordeaux détonants. »

re bonjour,

Merci pour cette précision.
C'est en effet très curieux !...
J'avais bien noté a priori : comme quoi il ne faut avoir aucun a priori; on rencontre vraiment tout... dans la diversité des documents sur cette Guerre
J'espère que l'on pourra éclaircir un peu plus le pourquoi de cette notation.
J'en suis d'autant plus curieux que ce Rgt appartenait à la même DI que celui de mon grand père.

Bien à vous,
[:achache:1]

Bonjour,

Je pense avoir l'explication. La date du 1er octobre 1914 ne résultait pas du plan de mobilisation, mais tout bonnement du plan de création en temps de paix des régiments de réserve. Cette création était relativement récente et ne s'était pas faite en une seule fois, du jour au lendemain. Lorsque la guerre a éclaté, le plan n'était pas achevé et certains régiments, ceux portant les numéros les plus élevés en particulier, n'existaient encore que sur le papier. Il manquait encore de l'habillement, du matériel de campement, etc. Si la guerre n'avait pas éclaté, le 355e RI aurait été pourvu du nécessaire au 1er octobre 1914. Là, il a fallu bousculer les choses. Ce n'est en effet pas le seul cas ; il me revient maintenant que j'en ai rencontré d'autres.

Cordialement
Bernard