Forum PAGES 14-18

re

merci pour vos infos, par contre pour voir l'acte de décès je pense qu'il doit y avoir des démarches particulières à effectuer

concernant l'ossuaire de Navarin je m'y suis déplacé très émouvant j'espère pouvoir y retourner le 25 septembre 2015 et si c'est possible déposer une petite plaque dans la crypte
ma grand mère parlait souvent de son frère jamais de la guerre mais avait retenu Navarin
maintenant grâce à internet et à vos précieux conseils de passionnés je comprends mieux mais plus on veut comprendre plus il y a de questions (et c'est intéressant)
merci
bien cordialement
André

bonsoir,

aucune démarche particulière, tout un chacun peut demander un acte de décès, librement communicable sans aucun délai ni condition

https://mdel.mon.service-public.fr/acte-etat-civil.html

cordialement

Bonsoir,

Pour obtenir l'acte de décès il vous suffit de le demander à la mairie de
Le Monastier-Pin-Moriès
puisque la fiche MDH indique la transcription à Pin Moriès.

Quid des blessés qui avaient été abandonnés après une fuite devant l’ennemi ?

Dans ce cas la mention "disparu" me semble s'imposer. J'ai le cas dans mon village: un document précise :


Bien à vous,

[:achache:1]

Bonsoir,

Pour obtenir l'acte de décès il vous suffit de le demander à la mairie de
Le Monastier-Pin-Moriès
puisque la fiche MDH indique la transcription à Pin Moriès.

Quid des blessés qui avaient été abandonnés après une fuite devant l’ennemi ?

Dans ce cas la mention "disparu" me semble s'imposer. J'ai le cas dans mon village: un document précise que "blessé au genou, ses camarades n'ont pu l'emmener dans leur retraite".

Bien à vous,

[:achache:1]

Re bonsoir

la citation que vous reprenez"Quid des blessés qui avaient été abandonnés après une fuite devant l’ennemi" n'est pas de moi mais d'un autre internaute qui a posté un message

cordialement

André

Bonsoir Achache,

« Dans ce cas la mention "disparu" me semble s'imposer », c’est bien ce qu’il me semblait.
Merci à vous

Cordialement

Alain

Re bonsoir

la citation que vous reprenez"Quid des blessés qui avaient été abandonnés après une fuite devant l’ennemi" n'est pas de moi mais d'un autre internaute qui a posté un message

cordialement

André

Achache, vous parliez de l'offensive de septembre 1915 commee étant "le chaudron du diable"
en recherchant sur le net j'ai trouvé cet article :
"En prévision des opérations offensives de l'automne 1915, le Grand Quartier général prescrit, le 19 juillet, d'organiser dans chaque armée appelée à participer à des actions importantes, un service dit de l'état civil du champ de bataille. L'instruction recommande de « renoncer aux fosses communes, de grouper les corps de manière à éviter les sépultures éparses, d'enterrer soit en tombes individuelles, soit en tranchées de 10 (les corps étant placés côte à côte et non superposés) », etc. Elle rend obligatoire l'emploi du « carnet de champ de bataille » pour noter exactement l'emplacement des sépultures au fur et à mesure de leur création, et prescrit de fixer à tous les corps inhumés une plaque de plomb portant un numéro reproduit sur le carnet afin de permettre l'identification des corps en cas d'exhumation. Si l'on fait exception des grands cimetières de Mourmelon et de Suippes, ces instructions sont restées dans l'ensemble lettre morte"
mais aussi :
"Car plus que d'autres cette guerre pose le problème des corps : Comment les enterrer quand les bombardements menacent et empêchent de les réunir ? Comment faire quand, comme lors de l'attaque de la ferme de Navarin en Champagne, le légionnaire Van Lees est emporté par un obus, le corps détruit, volatilisé, seul un pantalon vide ensanglanté retombant sur le sol, sans mort à enterrer
extrait :
la mort
La fouille des champs d'honneur
La sépulture des soldats de 14-18
Yves Pourcher

l'état major avait prévu cette grande "boucherie" et s'inquiétait des corps.
Comme vous l'avez dit Achache le nombre de combattants engagés, le nombre de victimes, la notion d'assaut (mouvement) n'ont pas permis de créer un carnet de champ de bataille qui aurait été fort utile pour les descendants des combattants...

Dans le cas de mon grand oncle "tué à l'ennemi" ne fait pas de doute après ce que son corps est devenu

merci à vous

cordialement

André

Bonjour,

Merci, André, pour ce texte qui m'intéresse beaucoup.
J'ai pourtant pas mal travaillé sur les CCB, mais j'ignorais qu'ils n'avaient été créés que si tardivement, ainsi que l'état civil du champ de bataille.

Bien à vous,

[:achache:1]

Bonjour,

Merci, André, pour ce texte qui m'intéresse beaucoup.
J'ai pourtant pas mal travaillé sur les CCB, mais j'ignorais qu'ils n'avaient été créés que si tardivement, ainsi que l'état civil du champ de bataille.

Bien à vous,

[:achache:1]

bonjour Achache

c'est vrai j'ai trouvé ce texte très intéressant voir très beau
en cette année du centenaire les cérémonies officielles "ravivent" le souvenir d'hommes que l'on a pas connus mais qui apparaissent sur les monuments aux morts des communes. Qui étaient-ils ?
plus que le nombre de victimes c'est autant de souffrance qui ont été vécues et souvent intériorisées par les familles
grâce aux moyens modernes, à la mise en ligne des fiches, au travail de passionnés comme vous, je pense qu'ils ne seront jamais oubliés d'où l'intérêt de préserver et de valoriser ces lieux de mémoire

bien cordialement

André

Bonsoir,

J'ai pourtant pas mal travaillé sur les CCB, mais j'ignorais qu'ils n'avaient été créés que si tardivement [...].

Et pourtant la lecture attentive du fil «ETAT CIVIL DU CHAMP DE BATAILLE» initié par vous-même aurait permis de vous l'apprendre.
Merci au passage à Daniel alias Rutilius.

La transcription de l'acte de décès a été faite relativement tôt après ce décès; et sans intervention d'un jugement par aucun tribunal; la certitude de la mort était donc bien acquise.

Attention toutefois à ne pas oublier les nombreux cas de soldats dont la mort est un fait acquis et qui n’en a pourtant pas moins nécessité le recours à une prononciation juridique. Prenons l’exemple de tous ces soldats retrouvés et identifiés (plaque, livret militaire, correspondance,…) sans que les deux témoins exigés par la loi pour l'établissement d'un acte de décès aient pu être réunis.

Bien à vous,

Serge

Bonjour André,

Voyez également ici forum2.php?config=pages1418.inc&cat=3&s ... w=0&nojs=0 où nous avions abordé les différents sens de "disparu".

Bien cordialement,

Régis

Bonjour André,

Voyez également ici forum2.php?config=pages1418.inc&cat=3&s ... w=0&nojs=0 où nous avions abordé les différents sens de "disparu".

Bien cordialement,

Régis

bonjour Régis

merci pour vos informations

cordialement

André