Bonjour à tous,
Félix Paul Émile FONTAN
Né le 30 octobre 1880 à Aignan
(Gers) et décédé le 19 décembre 1914 à l’Ambulance n° 2 alors établie à Villers-Bretonneux
(Somme) des suites d’une blessure par balle à la tête reçue la veille à Fay
(Somme),
Capitaine à titre temporaire,
99e Régiment d’infanterie, Matricule n° 49 au corps, classe 1900, n° 12 au recrutement de Mirande [
Acte transcrit à Paris (IVe Arr.), le 12 mai 1915].
— 25 octobre 1900 : Admis à l’
École spéciale militaire de Saint-Cyr à la suite du concours organisé la même année.
85e Promotion, dite
« du Tchad » (1900 ~ 1902). Classé 483e sur 520 élèves à l’issue dudit concours
(J.O., 7 oct. 1900, p. 6.607). Boursier avec trousseau
(J.O., 7 déc. 1900, p. 8.079). Classé 353e sur 446 à l’issue de l’examen de sortie de l’école
(J.O., 23 sept. 1902, p. 6.350).
— 1er octobre 1902 : Par décret en date du 26 septembre 1902
(J.O., 28 sept. 1902, p. 6.642), nommé dans l’infanterie au grade de sous-lieutenant, pour prendre rang du 1er octobre 1902, et affecté au
157e Régiment d’infanterie, probablement à Jausiers
(Basses-Alpes – aujourd’hui Alpes-de-Haute-Provence).
— 22 février 1904 : Avec d’autre militaires, porte secours aux hommes d’une compagnie du
157e Régiment d’infanterie entraînés par une avalanche au Col de la Pare
(Alpes-de-Haute-Provence). Pour ce sauvetage, reçoit la médaille de bronze du Ministère de l’Intérieur pour acte de courage et de dévouement
(J.O., 10 juin 1904, p. 3.415). Alors sous-lieutenant.
— Janvier 1906 : Au titre du tableau d’avancement pour l’année 1906, classé pour être admis dans la gendarmerie
(J.O., 9 janv. 1906, p. 174). Alors lieutenant au
157e Régiment d’infanterie.
— Décembre 1906 : Au titre du tableau d’avancement pour l’année 1907, classé pour être admis dans la gendarmerie
(J.O., 30 déc. 1906, p. 8.710). Toujours lieutenant au
157e Régiment d’infanterie.
— Décembre 1907 : Au titre du tableau d’avancement pour l’année 1908, classé pour être admis dans la gendarmerie
(J.O., 25 déc. 1907, p. 8.653). Toujours lieutenant au
157e Régiment d’infanterie.
— 11 juillet 1908 : Par décret du Président de la République de même date
(J.O., 15 juill. 1908, p. 4.924), nommé au grade de lieutenant de la gendarmerie, venant du
157e Régiment d’infanterie, étant en garnison au Fort de Tournoux
(Basses-Alpes – aujourd’hui Alpes-de-Haute-Provence). Désigné pour Mauléon
(Basses-Pyrénées – aujourd’hui Pyrénées-Atlantiques).
— 24 mars 1912 : Par décision ministérielle de même date
(J.O., 25 mars 1912, p. 2.873), affecté à la
Légion de la Garde républicaine.
— 28 avril 1912 : Participe à Choisy-le-Roi à l'arrestation des membres de la «
Bande à Bonnot ». Pour s’être particulièrement distingué au cours de cette opération de police, reçoit la médaille d’or du Ministère de l’Intérieur pour acte de courage et de dévouement
(J.O., 3 mai 1912, p. 4.170). Alors lieutenant à la
Légion de la Garde républicaine.
— 9 novembre 1914 : Par décision du Ministre de la Guerre de même date
(J.O., 15 nov. 1914, p. 8.692), muté au
99e Régiment d’infanterie. Alors capitaine à la
Légion de la Garde républicaine. Affecté à la
12e Compagnie.
— 4 décembre 1914 : Par décision du Ministre de la Guerre de même date
(J.O., 12 déc. 1914, p. 9.120), nommé capitaine à titre temporaire au
99e Régiment d’infanterie. Maintenu dans ce corps.
— 28 janvier 1915 : Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants
(J.O., 28 janv. 1915, p. 463) :
— 17 avril 1920 : Par décret de même date
(J.O., 19 juin 1920, p. 8.673), nommé chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume dans les termes suivants :
(p. 8.680)