Bonjour,
Daneck : Ah d'accord !!! Vous parlez de la barrette de rappel ?!!! Effectivement, vu sous cet angle...
En fait, je ne sais pas quoi en penser ? Certaines sources affirment qu'effectivement, à l'origine (décret du 27 juillet 1916...) il n'existait que cet insigne à destination des militaires blessés et que la médaille (la décoration suspendue...) n'aurait été créée qu'à partir de 1920. Or, de plus en plus souvent, ici où là, on peut lire que la médaille a coexistée dés les premiers temps.
A titre personnel, dans quelques récits (les combattants n'en font pas une obsession non-plus...) que j'ai pu lire au BDIC et dont je ne me souviens plus les termes exacts, certains évoquaient une médaille suspendue qu'ils ne portaient pas systématiquement, notamment en première ligne, car elle reluisait plus que les autres. Dans d'autres écrits, je me souviens que certains parlaient de tintement, d'entrechoquement entre les médailles c'est pourquoi il n'en arboraient pas plus d'une à la fois, la Croix de Guerre ayant largement leur faveur.
A ma charge, même si je n'en ai pas vu des milliers, j'avoue effectivement n'avoir jamais rencontré de cliché où figurait cette médaille...
Quant à mon arrière grand oncle qui en était donc récipiendaire, peut-être qu'effectivement, la médaille (la décoration suspendue...) n'était qu'une vue de mon esprit. C'est vrai qu'il ne s'étale pas sur le sujet et peut-être n'arborait-il que la barrette de rappel, pourquoi pas après tout ?!!!
Ce qui est certain, c'est que vu le vide réglementaire qui entoure cette décoration (c'est vrai qu'en plus, tantôt on parle d'insigne, tantôt de médaille, ce qui renforce la méprise...) le débat est loin d'être clos